Le club bavarois a perdu ses premiers points de la saison face au Bayer Leverkusen, n’ayant pas su concrétiser sa large domination.

En vue du choc face au Bayer Leverkusen, le Bayern Munich avait reçu 350 000 demandes de tickets. Les 75 000 spectateurs présents hier à l’Allianz Arena n’ont finalement pas dû être trop enviés par ceux qui n’ont pas pu assister à une rencontre certes pleine d’intensité, mais pauvre en occasions franches.

Il faut dire que Xabi Alonso avait décidé de fermer le jeu en formant un bloc ultra-défensif pour consolider un secteur plus fragile en ce début de saison (neuf buts encaissés durant les quatre premières journées) que lors du précédent exercice.

« Nous avions pour priorité d’être irréprochables sur le plan défensif, et nous avons réussi », a résumé Granit Xhaka. « Dans nos actions offensives, il n’y a pas eu grand-chose ; nous voulions créer davantage, mais au final, ce nul est une satisfaction. »

Les deux buts de ce choc ont été inscrits par deux milieux de terrain. Robert Andrich a permis aux visiteurs de prendre les devants en reprenant un service astucieux de Xhaka pour tromper Manuel Neuer d’une frappe croisée (31e). Huit minutes plus tard, c’est Aleksandar Pavlovic qui égalisait d’une frappe majestueuse en pleine lucarne.

Dominateurs tout au long du match, les joueurs de Vincent Kompany n’ont pas su trouver la solution, à l’image de Michael Olise qui s’est distingué sur un coup franc direct touchant le haut de la transversale (22e). En seconde période, le Bayern s’est créé une seule réelle opportunité avec Serge Gnabry qui a trouvé le poteau puis la transversale sur la même action (48e). C’est la quatrième fois de suite que le Bayer Leverkusen accroche le Bayern en championnat, signe qu’il est bel et bien devenu son nouveau concurrent national numéro un.

Bien maîtrisé par la défense du club rhénan, Harry Kane n’a pas pu achever le match. Touché à la cheville gauche dans un duel avec Amine Adli à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, son état suscitait l’inquiétude en fin de soirée.

La chute inattendue de l’ancien international allemand a déclenché une telle hilarité que Vincent Kompany a dû interrompre l’entraînement.

Tout va pour le mieux chez le Bayern Munich. Les Bavarois enchaînent les bonnes performances au début de la saison 2024-2025, et l’ambiance sur le terrain, que ce soit en match ou en entraînement, est à la fête.

Dans cette scène hilarante, Thomas Müller est la star. Comme il peut arriver à certains de trébucher sur une ligne blanche en traversant la rue, lui s’est pris les pieds dans la ficelle marquant la limite du terrain.

Cette chute improbable a provoqué un fou rire général. Les coéquipiers de l’attaquant se sont écroulés de rire comme des enfants. Même Vincent Kompany, souvent sous pression, ne pouvait retenir son rire. L’entraînement a dû être suspendu jusqu’à ce que tout le monde retrouve son calme.

Thomas Müller, bon joueur, a fait un signe de pouce levé en direction de l’équipe des réseaux sociaux du Bayern : « Ça, c’est du contenu pour Instagram. Ça va faire des clics ! », a-t-il plaisanté, l’ex-international, conscient de l’opportunité virale.

Dans le cadre d’un hommage à l’une des figures les plus emblématiques du football allemand, une rue située à proximité de l’Allianz Arena, le temple du football de Munich, sera rebaptisée en l’honneur de Franz Beckenbauer. [Franz Beckenbauer Platz 5].Ce geste symbolique vient souligner l’impact durable de “Der Kaiser” sur le club du Bayern Munich et sur le sport dans son ensemble.

Franz Beckenbauer, né le 11 septembre 1945, est gravé dans les mémoires comme une légende vivante du football. Surnommé “Der Kaiser” pour son élégance et son autorité sur le terrain, Beckenbauer a non seulement marqué l’histoire du Bayern Munich mais également celle du football mondial.

Au cours de sa carrière, Beckenbauer a atteint des sommets que peu de joueurs peuvent espérer atteindre. Il a remporté la Coupe du Monde en tant que joueur en 1974 et en tant que sélectionneur en 1990, faisant de lui l’une des rares personnes à avoir gagné le titre à ces deux postes. En 1972, il a également conduit l’équipe d’Allemagne à la victoire lors du Championnat d’Europe. Sur le plan individuel, il a été récompensé par le Ballon d’Or en 1972 et 1976, soulignant sa domination et son influence dans le monde du football.

Son parcours au Bayern Munich est tout aussi remarquable. Pendant ses 13 saisons avec le club, de 1964 à 1977, Beckenbauer a été le pivot autour duquel tournait l’équipe. Sous sa direction, le Bayern a conquis l’Europe à trois reprises, remportant la Coupe des Clubs Champions Européens en 1974, 1975 et 1976. Domestiquement, il a aidé le club à remporter quatre titres de champion d’Allemagne, ancrant ainsi l’ère de domination du Bayern dans le football allemand.

Le choix de rebaptiser une rue en son nom près de l’Allianz Arena n’est pas anodin. Ce stade, qui a remplacé l’ancien Olympiastadion, est devenu le symbole du Bayern Munich et de ses succès. La proximité de cette rue avec le stade signifie que chaque match, chaque victoire et chaque célébration seront une occasion de se souvenir de Beckenbauer et de son héritage.

Ce rebaptême est plus qu’un simple changement de nom sur une carte. C’est un témoignage vivant, une manière pour la ville de Munich, le Bayern Munich et les fans à travers le monde de rendre un hommage permanent à un homme qui a redéfini ce que signifie être un joueur de football. Franz Beckenbauer n’est pas simplement un joueur talentueux; il est un innovateur, un leader et une figure inspirante qui a transcendé le sport.

En rebaptisant cette rue, Munich et le Bayern Munich honorent non seulement l’homme mais célèbrent également l’esprit de compétition, la passion pour le jeu et l’excellence que Beckenbauer incarne. C’est une invitation pour les générations futures à se souvenir et à s’inspirer de l’un des plus grands footballeurs de tous les temps.

Voici quelques réactions :

Herbert Hainer, président du FC Bayern :
“La place Franz-Beckenbauer, associée au numéro 5 de la maison de l’Allianz Arena, est une adresse parfaitement adaptée au Kaiser du FC Bayern. Franz Beckenbauer fait partie intégrante de ce club, il est ‘dahoam’, comme on dit ici en Bavière. Cet hommage garantira que son souvenir perdurera à chaque match.”

Jan-Christian Dreesen, PDG du FC Bayern :
“À partir de maintenant, notre adresse sera le Franz-Beckenbauer-Platz 5, un symbole fort du lien indéfectible entre Franz et le FC Bayern. Nous tenons à exprimer notre gratitude à la ville de Munich pour avoir honoré l’héritage de Franz Beckenbauer en acceptant notre proposition de nom. Il est formidable que le Kaiser ait désormais un lieu permanent à Munich. Comme nos supporters le chantent à chaque rencontre : rien ne peut séparer de vrais amis.”

Heidi Beckenbauer :
“Notre famille est profondément touchée par cet hommage unique à la mémoire de Franz. Né à Munich, il a toujours été fier de sa ville. Le FC Bayern représentait pour lui un véritable foyer, que ce soit en tant que joueur, dirigeant ou simplement en tant qu’homme. Je suis convaincue que cet honneur aurait eu une grande importance à ses yeux. Un immense merci pour ce geste si émouvant.”

Dieter Reiter, maire de Munich :
“Attribuer le nom d’une rue est la plus haute distinction que la ville de Munich puisse accorder à titre posthume, et cela témoigne du respect et de l’admiration profonde que nous portons à Franz Beckenbauer. Il reste l’une des plus grandes figures sportives que Munich ait jamais connue. Par ses exploits et son engagement pour le football, il a marqué durablement le paysage sportif allemand. Son calme, son humour et sa manière de s’exprimer font désormais partie intégrante de la culture munichoise.”

Werder Brême

Fort de sa victoire 1-2 en Bundesliga contre Mayence, le Werder Brême cherchera à poursuivre sur cette lancée pour obtenir un nouveau succès lors de cette prochaine rencontre.

Lors du match précédent, le Werder avait une possession de balle de 42 % et a tenté 14 tirs au but, dont 5 cadrés. Marvin Ducksch (8′) et Derrick Köhn (69′) ont trouvé le chemin des filets pour le Werder. En face, Mayence a enregistré 16 tirs, dont 5 cadrés, avec Jae-sung Lee (27′) marquant pour les locaux.

Le Werder a montré des lacunes défensives récemment, ayant concédé des buts dans 5 de ses 6 derniers matchs, pour un total de 6 buts encaissés. Cependant, ils restent invaincus lors de leurs 4 dernières rencontres à domicile en championnat.

Pour cette rencontre, Ole Werner devra composer sans Oliver Burke, Justin Njinmah et Milos Veljkovic. Le Werder pourrait aligner un 3-5-2, avec une équipe probable composée de Michael Zetterer, Niklas Stark, Amos Pieper, Anthony Jung, Mitchell Weiser, Romano Schmid, Senne Lynen, Jens Stage, Felix Agu, Keke Topp et Marvin Ducksch.

Bayern Munich

Le Bayern Munich aborde ce match après une éclatante victoire 9-2 contre le Dinamo Zagreb en Ligue des Champions.

Dans ce match, le Bayern a dominé la possession avec 70 % et a tenté 29 tirs au but, dont 19 cadrés. Les buteurs pour le Bayern étaient Harry Kane (19′, 57′, 73′, 78′), Raphaël Guerreiro (33′), Michael Olise (38′, 61′), Leroy Sané (85′) et Leon Goretzka (92′). Le Dinamo Zagreb a, quant à lui, inscrit deux buts grâce à Bruno Petković (49′) et Takuya Ogiwara (50′).

Lors des 6 derniers matchs, le Bayern a inscrit un impressionnant total de 20 buts, tout en en concédant seulement 7. Cependant, il faudra voir si cette série continue lors du prochain match.

Historiquement, le Bayern n’a pas perdu lors de ses 16 derniers déplacements contre le Werder Brême en championnat et reste sur une série de deux matchs sans défaite à l’extérieur.

Vincent Kompany, le manager du Bayern, devra composer sans Hiroki Ito, Daniel Peretz, Josip Stanisic, Tarek Buchmann et Sacha Boey. Le Bayern devrait débuter en 4-2-3-1 avec Sven Ulreich, Joshua Kimmich, Min-Jae Kim, Dayot Upamecano, Raphael Guerreiro, Aleksandar Pavlovic, João Palhinha, Kingsley Coman, Jamal Musiala, Serge Gnabry et Harry Kane.

Confrontations

En examinant leurs confrontations passées depuis le 21 novembre 202021/11/2020, le Werder Brême a gagné 1 match, le Bayern Munich en a remporté 4, et 1 rencontre s’est soldée par un nul. Ces duels ont vu un total de 21 buts, dont 5 pour le Werder et 16 pour le Bayern, soit une moyenne de 3,5 buts par match.

Le dernier affrontement en championnat remonte à la 18e journée de Bundesliga, le 21 janvier 2024, où le Werder Brême l’a emporté 1-0 contre le Bayern Munich. Lors de ce match, le Bayern a dominé avec 68 % de possession et 22 tirs, dont 7 cadrés, tandis que le Werder a réussi 8 tirs, dont 3 cadrés, avec un but de Mitchell Weiser (59′).

Nous pensons que le Werder Brême pourrait marquer contre cette équipe du Bayern Munich, mais cela ne sera probablement pas suffisant pour empêcher le Bayern de l’emporter. Un score serré, avec une victoire 1-2 en faveur du Bayern Munich, semble plausible.

Ce mardi 17 septembre 2024, l’Allianz Arena s’est transformée en une véritable arène de spectacle lors du match de Ligue des Champions opposant le Bayern Munich au Dinamo Zagreb. Devant des milliers de supporters enflammés, le Bayern a livré une prestation magistrale, s’imposant 9-2 dans une rencontre à sens unique.

Dès le coup d’envoi à 21h00, les hommes de Vincent Kompany ont pris les commandes du match avec une intensité dévastatrice. La première étincelle est venue d’Harry Kane, auteur de l’ouverture du score à la 19ème minute. Le buteur anglais, fidèle à sa réputation, n’a pas tardé à mettre à mal la défense croate, et ce ne fut que le début d’un véritable festival. Raphaël Guerreiro et Michael Olise ont ensuite enfoncé le clou, permettant au Bayern de regagner les vestiaires avec un avantage confortable de 3-0.

Malgré une brève tentative de réaction en seconde période, avec des buts de Petkovic et Ogiwara pour Zagreb, la furie bavaroise ne s’est pas calmée. Bien au contraire, la résistance croate n’a fait qu’amplifier l’ardeur offensive des Munichois. Harry Kane, dans un état de grâce, a inscrit un triplé, notamment en transformant deux penalties avec une précision chirurgicale. Quant à Michael Olise, le jeune prodige, pour sa première apparition en Ligue des Champions, a fait sensation avec un doublé qui restera gravé dans les mémoires. Les observateurs n’ont pu s’empêcher de faire le parallèle avec les débuts fracassants de Thierry Henry dans la compétition en 1997.

Leroy Sané et Leon Goretzka ont également participé à la fête, ajoutant chacun leur nom à la longue liste des buteurs, portant le score final à 9-2. Ce match ne sera pas seulement retenu pour les statistiques, mais pour la démonstration de force du Bayern, qui envoie un message clair à l’Europe : ils sont prêts à viser les sommets.

Pour Zagreb, malgré l’ampleur de la défaite, la capacité à trouver deux fois le chemin des filets face à une équipe de la trempe du Bayern mérite d’être soulignée. Mais cette soirée restera avant tout celle de l’armada bavaroise et de ses stars, avec en tête un Harry Kane impérial.

Ce résultat, au-delà de marquer les esprits, place le Bayern Munich dans une position idéale dans cette nouvelle phase de groupes. Avec une telle maîtrise, les Munichois s’imposent déjà comme de sérieux prétendants à la victoire finale dans cette édition 2024-2025 de la Ligue des Champions.