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Les militaires peuvent planifier leur service en ligne

Depuis fin juin 2024, un nouveau système de gestion des données de service est disponible pour tous les militaires n’ayant pas encore terminé leurs obligations. Accessible via le site armee.ch ou directement depuis le portail de l’armée, cette plateforme simplifie grandement l’accès aux services et aux informations nécessaires.

Dès l’été 2023, une invitation à s’enregistrer dans ce nouveau système a été envoyée progressivement à tous les militaires n’ayant pas terminé leurs jours de service obligatoire. Depuis juin dernier, l’ensemble des fonctionnalités est disponible. Les militaires peuvent maintenant soumettre des demandes de congé, consulter leurs données et obtenir une vue d’ensemble de leurs services à venir en quelques clics, via armee.ch ou portal-armee.ch. Le site pilote urlaubsgesuche.ch a été désactivé fin juin, ses fonctionnalités étant intégrées dans le nouveau système.

Nouvelles fonctionnalités en préparation
L’Armée suisse prévoit d’ajouter de nouvelles fonctionnalités au système de gestion pour les militaires de milice dans les mois à venir. Les prochaines étapes incluent l’ordre de marche électronique, les tickets CFF sur le SwissPass des militaires, et la feuille de congé numérique.

Depuis fin 2023, d’autres services en ligne sont disponibles pour les futurs militaires en service obligatoire. Le planificateur d’ER permet de choisir le meilleur moment pour intégrer l’école de recrues en fonction des projets personnels (études, séjours à l’étranger, apprentissage, etc.). Les données de l’ER souhaitée peuvent être exportées directement dans l’agenda et partagées avec d’autres. Un outil de recherche d’équipe permet également de trouver l’équipe idéale au sein de l’armée : aide, soutien, combat ou technique.

Function Finder dès 2025
À partir de 2025, un outil appelé Function Finder détaillera les différentes fonctions de l’armée et leurs exigences spécifiques. Cet outil remplacera le site miljobs.ch à compter du 1er janvier 2025.

L’inscription des militaires aux services numériques de l’armée se fait sur portal-armee.ch, où des informations complémentaires sont également disponibles.

Protection des données et sécurité de l’information
Les données des militaires sont sécurisées et stockées au sein de l’infrastructure de la Confédération. Les normes de sécurité strictes de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication et du Groupement Défense sont appliquées et contrôlées en permanence.

Communiqué officiel

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Atterrissages et décollages des F/A-18 sur l’autoroute A1 – « Alpha Uno »

Ce mercredi [05.06.2024], l’armée suisse fait décoller et atterrir des avions de combat F/A-18 sur l’autoroute A1, entre Payerne et Avenches. Assistez à cet exercice en direct .

Un tronçon de l’autoroute A1, situé entre Payerne et Avenches, se transforme en piste d’aviation pour l’exercice « Alpha Uno ». Quatre F/A-18 de l’armée suisse y effectueront des atterrissages et des décollages.

Cet exercice n’est pas une première pour les Forces aériennes suisses. De tels tests ont été réalisés à dix reprises pendant la guerre froide. Le dernier atterrissage sur une autoroute par des avions de combat suisses a eu lieu au Tessin en 1991.

Le tronçon d’autoroute près de Payerne avait déjà été préparé pour des exercices d’avions de combat lors de sa construction en 1995.

Suivez en direct vidéo les atterrissages et décollages des quatre F/A-18 :

Atterrissages de quatre F/A-18 

Décollages de quatre F/A-18 

RTS 12:45

RTS 1930

[Le Parisien] Suisse : des avions de combat F/A-18 atterrissent sur une autoroute

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Le Conseil fédéral souligne la nécessité de conserver les effectifs militaires actuels

Le Conseil fédéral insiste sur le maintien des effectifs actuels de l’armée, étant donné le climat géopolitique actuel qui incite à la prudence. Il estime nécessaire d’avoir des effectifs suffisants pour garantir la durabilité, surtout en cas d’intervention prolongée.

En date du 1er novembre 2023, il a ainsi mandaté le Département fédéral de la défense pour élaborer un projet permettant d’augmenter temporairement l’effectif maximal stipulé par la loi.

A l’heure actuelle, l’armée compte 147’000 soldats, bien que la législation en place fixe la limite des effectifs réels à 140’000 et celle des effectifs réglementaires à 100’000. Une clause transitoire avait permis de dépasser ces chiffres jusqu’à la fin de l’année 2022. Suite à cela, certains militaires ayant complété leur formation ont été libérés en avance.

La presse avait souligné cette situation en 2022, poussant la commission de la politique de sécurité du Conseil des États à solliciter des éclaircissements auprès de la ministre du département, Viola Amherd.

Le collectif “Groupe pour une Suisse sans armée” a exprimé des critiques, pointant du doigt une situation illégale persistante depuis plusieurs années.

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Les Leopard 1 de Ruag sont laissés à l’abandon dans le nord de l’Italie

Un stock d’environ cent chars Leopard 1 a été repéré par la «NZZ am Sonntag» à Villesse, dans le nord-est de l’Italie. 

Bien que l’armée suisse n’ait jamais passé commande pour ces chars, ils avaient été acquis par le groupe d’armement Ruag en 2016 en Italie, avec l’intention de revendre les véhicules ou leurs pièces détachées. Les Pays-Bas avaient montré un intérêt pour 96 de ces chars, possédés par Ruag, une entreprise sous la tutelle de la Confédération suisse. Ces véhicules d’occasion, actuellement inopérationnels, sont entreposés chez Goriziane SPA Group à Villesse. Une vidéo de l’entreprise suggère qu’elle pourrait remettre ces chars en état de marche en moins de 45 jours.

Cependant, la vente prévue aux Pays-Bas, qui avait prévu de les transférer en Allemagne, a été stoppée suite à un veto du Conseil fédéral suisse. Les chars pourraient désormais être destinés à la ferraille. Selon le conseiller national Mauro Tuena (UDC/ZH), « Il serait probablement compliqué de trouver un acquéreur ». Il poursuit en mentionnant que « mis à part l’Ukraine, peu de pays montreraient un intérêt, et une vente à l’Ukraine est clairement exclue après la décision du Conseil fédéral ». 

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Service social de l’armée : 674 000 francs alloués en 2022

Berne, 29.06.2023 – En 2022, le Service social de l’armée (SSA) a versé un total de 674 000 francs aux militaires, aux membres de la protection civile et du Service de la Croix-Rouge, aux patientes et patients militaires et aux familles de militaires décédés.

Les dépenses du SSA ont légèrement diminué en 2022. Le montant total de l’aide financière a atteint 674 000 francs, soit 156 000 francs de moins qu’en 2021. Le SSA conseille les militaires ainsi que les membres de la protection civile et du Service de la Croix-Rouge, en principe pendant toute la durée de leur service. En 2022, ses prestations ont à nouveau suscité un vif intérêt.

En 2022, le SSA a répondu à 2626 appels téléphoniques (3036 l’année précédente) adressés à au numéro gratuit 0800 855 844. En outre, le personnel spécialisé du SSA a traité 1541 dossiers (1686 l’année précédente). En raison des engagements et interventions liés à la pandémie de coronavirus, l’élément de milice du SSA, qui comprend des travailleuses et travailleurs sociaux, des juristes et d’autres spécialistes, a été renforcé et porté à 63 militaires. Grâce au soutien de la troupe, le SSA pourra assurer pleinement les futurs engagements de l’armée et interventions de la protection civile, même en cas d’imprévus. Les spécialistes nouvellement intégrés élargissent les compétences techniques du SSA grâce à leurs formations civiles et à leur réseau professionnel.

La suite … https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-96239.html

Rapport en PDF 

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“La Sécurité de la Suisse 2023” : le Service de renseignement de la Confédération dévoile son dernier rapport de situation 26.06.2023

D’après Christian Dussey, le Directeur du Service de renseignement de la Confédération, la Russie mène une guerre hybride qui impacte également la Suisse. Il souligne que le conflit ukrainien représente une menace pour la sécurité de la Suisse. Les tâches de cyberdéfense, de contre-espionnage et de lutte contre la prolifération d’armes deviennent de plus en plus complexes.

Durant le week-end entier, son équipe a surveillé de près les évolutions de la situation russe. Pour Christian Dussey, à la tête du Service de renseignement de la Confédération (SRC), “après une journée intense de samedi, nous sommes maintenant dans une phase de désescalade. Cependant, la situation demeure incertaine, volatile et en constante évolution”.

Il évalue : “C’est le défi domestique le plus conséquent auquel le président Poutine a été confronté depuis son accession au pouvoir. Cela représente un bouleversement majeur pour le système, et l’instabilité d’une puissance nucléaire est un sujet de grande gravité.”

La ministre de la Défense, Viola Amherd, a été mise au courant à chaque étape par le Service de l’avancée effrénée des mercenaires d’Evguéni Prigojine vers Moscou, samedi.

Christian Dussey fait référence au coup d’État raté qui avait affaibli Mikhaïl Gorbatchev en 1991, et à la crise constitutionnelle de 1993, lors de laquelle Boris Eltsine avait donné l’ordre de bombarder la maison blanche, siège du gouvernement russe. À cette époque, il était un jeune analyste.

Lors d’une conférence de presse le lundi, le chef du renseignement pense que la réponse des pays occidentaux a été “ajustée” afin d’éviter une escalade de la situation.

Présentant son rapport sur la sécurité de la Suisse pour l’année 2023, il exprime un regret : “J’aurais aimé vous offrir un rapport plus positif. Malheureusement, aucun des domaines relevant de notre responsabilité n’a connu une amélioration”.

Le rapport indique qu’il est “peu probable que le conflit entre la Russie et l’Ukraine soit résolu militairement avant la fin de l’année 2023”.

Selon Christian Dussey, “les objectifs de la Russie ne se termineront pas avec un simple cessez-le-feu. À la différence de la France ou de l’Angleterre, elle n’a pas encore accepté la perte de son empire”.

Dans cette situation, il souligne que “la Russie mène une guerre hybride qui a également des répercussions sur la Suisse”.

Agents d’espionnage et cybercriminels
Dans les jours précédant le discours historique du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le parlement suisse, plusieurs sites des administrations fédérales et de leurs alliés ont été temporairement paralysés par des cyberattaques.

Ces attaques ont été revendiquées par un groupe de hackers favorables à la Russie, qui s’est formé en mars 2022, peu de temps après le début de l’invasion de l’Ukraine. Il semble agir avec le consentement de l’État russe.

Cependant, la guerre hybride ne se confine pas uniquement à l’espace numérique. Le conflit persistant à l’Est devrait également compliquer la tâche des agents de renseignement dans les domaines du contre-espionnage et de la lutte contre la prolifération d’armes.

Christian Dussey déclare que “au moins un tiers des diplomates russes accrédités en Suisse travaillent pour le service de renseignement”. La menace est considérée comme “élevée”.

Le conflit a rendu le travail de ces agents russes plus difficile, et le SRC tente de définir les lignes rouges qu’ils ne doivent pas franchir sur le sol suisse. En tout, ils seraient plus de soixante-dix à rechercher des informations ou à essayer de se procurer des matériaux frappés de sanctions, car ils pourraient être utilisés dans la fabrication d’armes.

Composants électroniques suisses dans les armes russes
Le 14 juin dernier, une ONG analysant les débris des missiles russes tombés sur les villes ukrainiennes a une fois de plus signalé la présence de composants électroniques suisses parmi les ruines.

L’entreprise concernée a son siège à Genève. Régulièrement, des systèmes de guidage GPS fabriqués dans la région de Zurich sont également retrouvés parmi les restes de drones russes en Ukraine. Ces produits sont pourtant interdits à l’exportation vers la Russie depuis le 4 mars 2022.

D’après le rapport, la Russie contourne les sanctions en utilisant des entreprises basées dans l’Union économique eurasiatique, ainsi qu’en Turquie et en Inde. Le pays “avait constitué d’importantes réserves de composants avant la guerre et cherche à mettre en place de nouvelles structures d’acquisition tout en sollicitant activement les chaînes d’approvisionnement existantes”, prévient Christian Dussey.

Tout en soulignant “la complexité” de ces marchés interdépendants, il assure : “Nous collaborons avec les entreprises et nous nous efforçons au maximum pour empêcher ou perturber la livraison de biens à double usage vers la Russie.”

Le chef du renseignement rappelle également que son service s’adapte depuis plusieurs mois pour faire face à des défis qui se complexifient avec la guerre : “Les moyens de nos adversaires deviennent de plus en plus sophistiqués.”

Communiqué de presse de la Confédération https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-95984.html

Rapport de situation du Service de renseignement de la Confédération “La Sécurité de la Suisse 2023” [PDF] https://www.vbs.admin.ch/fr/ddps/organisation/unites-administratives/service-renseignement.detail.document.html/vbs-internet/fr/documents/servicederenseignement/rapportsdesituation/NDB-Lagebericht-2023-f.pdf.html

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