fcb
Rotterdam sâenflamme : Feyenoord veut faire vaciller le Bayern

Feyenoord – Bayern Munich : un choc attendu au sommet de la Ligue des champions đ
Le 22 janvier 2025 Ă 21h, tous les regards seront tournĂ©s vers le stade De Kuip Ă Rotterdam pour le match trĂšs attendu entre Feyenoord et le Bayern Munich. Ce duel de la 7Ăšme journĂ©e de Ligue des champions promet dâĂȘtre spectaculaire, opposant deux Ă©quipes historiques du football europĂ©en. Retour sur les forces en prĂ©sence, les enjeux et les pronostics de ce choc.
Feyenoord : des hauts et des bas
Feyenoord aborde ce match aprÚs un nul frustrant contre Willem II en Eredivisie (1-1). à domicile, le club de Rotterdam peut compter sur le soutien de ses fidÚles supporters pour tenter de bousculer le géant bavarois.
Statistiques récentes : un manque de rigueur défensive
MalgrĂ© une maĂźtrise impressionnante de la possession (68%) face Ă Willem II, les hommes dâArne Slot ont montrĂ© des failles en dĂ©fense. Feyenoord a encaissĂ© des buts lors de ses 6 derniĂšres rencontres, pour un total de 11 buts concĂ©dĂ©s. Cette fragilitĂ© inquiĂšte avant dâaffronter une attaque aussi prolifique que celle du Bayern.
Forces et faiblesses
Points forts :
- Une attaque dynamique avec des joueurs comme Igor Paixão et Santiago Giménez capables de faire la différence.
- Une Ă©quipe Ă lâaise dans la possession du ballon.
Points faibles :
- Une défense perméable qui pourrait souffrir face à la puissance offensive bavaroise.
- Une certaine irrégularité dans les performances récentes.
Bayern Munich : une machine bien huilĂ©e âïž
Le Bayern Munich arrive avec le statut de favori grùce à une série impressionnante de victoires. Leur derniÚre performance, un succÚs 3-2 face à Wolfsburg, a encore une fois mis en lumiÚre leur puissance offensive.
Une attaque de feu
Les statistiques parlent dâelles-mĂȘmes : le Bayern a marquĂ© au moins trois buts dans 5 de ses 6 derniers matchs. Avec des joueurs comme Harry Kane, Kingsley Coman et Leroy SanĂ©, les Bavarois sont une menace constante pour nâimporte quelle dĂ©fense.
Faits marquants :
- 72% de possession et 25 tirs au but lors du match contre Wolfsburg.
- Leon Goretzka a été éblouissant avec un doublé.
Des absences importantes
Malgré tout, le Bayern devra composer sans plusieurs cadres :
- Daniel Peretz et Sacha Boey (blessés).
- JoĂŁo Palhinha et Hiroki Ito indisponibles.
Le coach Vincent Kompany devra sâappuyer sur la profondeur de son effectif pour maintenir le niveau de performance.
Un duel tactique captivant
Les compositions probables
Feyenoord (4-3-3) :
- Justin Bijlow
- Bart Nieuwkoop, Gernot Trauner, David Hancko, Hugo Bueno
- Antoni Milambo, Ramiz Zerrouki, Anis Hadj Moussa
- Calvin Stengs, Santiago Giménez, Igor Paixão
Bayern Munich (4-2-3-1) :
- Manuel Neuer
- Raphael Guerreiro, Dayot Upamecano, Eric Dier, Alphonso Davies
- Joshua Kimmich, Aleksandar Pavlovic
- Leroy SanĂ©, Thomas MĂŒller, Kingsley Coman
- Harry Kane
ClĂ©s du match âĄïž
Pour Feyenoord :
- Contenir les assauts du Bayern en renforçant la solidité défensive.
- Exploiter les contre-attaques rapides avec Giménez et Paixão.
Pour le Bayern Munich :
- Maintenir une pression constante sur la défense adverse.
- Utiliser la crĂ©ativitĂ© de Thomas MĂŒller et la prĂ©cision de Harry Kane pour dĂ©verrouiller le bloc feyenoorder.
Pronostic : une bataille serrée
MalgrĂ© la vaillance de Feyenoord, le Bayern semble mieux Ă©quipĂ© pour repartir avec les trois points. On peut sâattendre Ă un score final de 2-1 en faveur des Bavarois. Toutefois, comme on dit en Allemagne, âDer Ball ist rundâ (le ballon est rond), tout peut arriver dans le football. âœïž
Pourquoi ce match est-il Ă ne pas manquer ?
Voici quelques raisons de ne pas rater cet affrontement :
- ⚠La confrontation entre deux styles de jeu diamétralement opposés.
- đïž Lâambiance Ă©lectrique du stade De Kuip.
- đ La rivalitĂ© historique entre deux grandes Ă©coles de football.
Rendez-vous mercredi soir pour un spectacle qui promet dâĂȘtre Ă couper le souffle !
fcb
Ibiza, blessés et Marienplatz : un Bayern lucide et concentré

Le Bayern reste concentrĂ© avant Hoffenheim : une derniĂšre rĂ©pĂ©tition avant la fĂȘte đâœ
La saison de Bundesliga touche Ă sa fin, mais du cĂŽtĂ© du FC Bayern, pas question de faire de la figuration. Ă la veille du dĂ©placement Ă Hoffenheim, Vincent Kompany, Max Eberl et consorts ont tenu Ă rappeler que rien nâest encore offert sur un plateau. Ou comme on dit en Allemagne : « Wir haben nichts zu verschenken » â « nous nâavons rien Ă offrir gratuitement ». đŻ
Entre critiques mĂ©diatiques, prĂ©parations de la Club World Cup, et rumeurs de transferts, cette confĂ©rence de presse a Ă©tĂ© un concentrĂ© de vĂ©ritĂ© bavaroise, livrĂ© avec franchise et humour. Retour complet, dans le style dâun vieux briscard de Bundesliga. đ§€đ©đȘ
Une mise au point tactique et mentale : Hoffenheim, ce nâest pas les vacances đ§ đșïž
Le message est clair : le match contre Hoffenheim nâest pas une formalitĂ©. Kompany a insistĂ© sur l’importance de la prĂ©paration pour cette rencontre. Les critiques sur le « trip » Ă Ibiza ont fusĂ© dans la presse ? Il en faut plus pour dĂ©sarçonner le coach belge.
« Das Thema war fĂŒr euch, nicht fĂŒr mich.«Â
« Ce sujet, câest pour vous, pas pour moi. »
En d’autres termes : lâĂ©quipe est restĂ©e concentrĂ©e, pendant que le reste de lâAllemagne commentait. Kompany a prĂ©fĂ©rĂ© garder la tĂȘte sur le terrain :
-
Le Bayern a eu une semaine entiÚre pour se préparer, contrairement à la période entre les matchs contre Milan et Heidenheim.
-
Hoffenheim, malgré sa position en bas de tableau, marque beaucoup de buts en ce moment.
-
Il ne faut pas sous-estimer lâadversaire : « Câest une Ă©quipe qui peut faire mal ».
Ce nâest pas un hasard si Kompany rappelle que la derniĂšre journĂ©e la saison passĂ©e avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© un combat. Pas question de rĂ©pĂ©ter les erreurs.
Ibiza, lâĂ©pouvantail mĂ©diatique đïžđž
Ce petit sĂ©jour Ă Ibiza aprĂšs la victoire du titre nâa pas plu Ă tout le monde dans le paysage footballistique allemand. Certains y ont vu une forme de relĂąchement, voire une « Wettbewerbsverzerrung » â une distorsion de la compĂ©tition. Un mot difficile Ă prononcer, mĂȘme pour Kompany đ
Mais lĂ encore, le coach remet lâĂ©glise au centre du village :
-
Le Bayern a eu un calendrier infernal entre Milan, Munich, puis Heidenheim.
-
Objectivement, ce break a permis dâattaquer Hoffenheim avec de lâĂ©nergie et de la luciditĂ©.
-
Les critiques font partie du jeu mĂ©diatique : « Ăber Bayern MĂŒnchen wird gesprochen, das gehört dazu » (On parle du Bayern, ça fait partie du jeu).
Traduction : on parle beaucoup parce que câest le Bayern, et cela ne les empĂȘche pas de bosser sĂ©rieusement.
Un mercato sous tension : entre rumeurs, photos volĂ©es et discussions sĂ©rieuses đ°đČ
Max Eberl, le directeur sportif, garde le cap au milieu des tempĂȘtes de rumeurs. Entre la photo de Florian Wirtz Ă Liverpool et les discussions autour de Leroy SanĂ©, le Bayern est au cĆur des spĂ©culations. Mais Eberl reste calme :
« Jeder Mensch hat eine Meinung dazu. » – « Tout le monde a un avis lĂ -dessus. »
Ce qui compte pour lui :
-
Ne pas réagir aux photos prises en vacances : chaque joueur est libre de ses mouvements.
-
La ligne de conduite est claire : les joueurs connaissent les attentes du club.
-
Le Bayern travaille en interne, en silence, sans céder à la pression des réseaux ou de la presse.
Le cas SanĂ© reste en suspens, mais lâobjectif est de convaincre le joueur de prolonger.
LâĂ©tĂ© sera chaud : Club World Cup, vacances, et retour au charbon đŽâïžđ
Une fois la derniĂšre journĂ©e passĂ©e, la suite sâannonce⊠mouvementĂ©e. Kompany, interrogĂ© sur le programme, a dâabord tenu Ă rappeler une Ă©vidence :
« Ab Montag ein bisschen Papa sein. » – « Ă partir de lundi, un peu de temps pour ĂȘtre papa. »
Mais cette pause sera courte :
-
Les internationaux auront des programmes personnalisés selon leur engagement avec leur sélection.
-
Ceux qui ne sont pas sélectionnés auront deux semaines de repos, puis entraßnement à Munich dÚs le 5 juin.
-
Ensuite, direction les Ătats-Unis pour prĂ©parer la Club World Cup đ.
MĂȘme pendant les vacances, les joueurs doivent garder une activitĂ© physique, tout en ayant un vrai repos. Comme lâa dit Kompany avec humour : « Richtig Urlaub ist auch wichtig » â les vraies vacances, câest important aussi.
Musiala, Upamecano et les blessĂ©s : entre prudence et ambition đ€đ
La santé des joueurs reste la priorité absolue. Le cas de Jamal Musiala est symbolique : toujours en rééducation, il espÚre pouvoir jouer la Nations League avant la Club World Cup. Le club, lui, reste prudent :
-
Chaque retour de blessure est géré médicalement avant tout.
-
Musiala doit retrouver du rythme, mais il ne faut pas le « griller ».
-
Le Bayern a en ligne de mire la saison prochaine⊠et la Coupe du Monde 2026. Patience donc.
MĂȘme discours pour Dayot Upamecano. Sa prĂ©sence aux Ătats-Unis dĂ©pendra de sa forme. Kompany reste confiant : il pourra revenir Ă la compĂ©tition, progressivement.
Une dĂ©fense sous Ă©valuation : vraie faiblesse ou simple malchance ? đĄïžđ§
Le FC Bayern a-t-il un problĂšme de dĂ©fense ? Câest le dĂ©bat du moment, relancĂ© par les blessures en sĂ©rie. Eberl, une nouvelle fois, remet les choses dans leur contexte :
-
StaniĆĄiÄ absent toute la phase aller.
-
Upamecano et Min-jae Kim enchaßnant les pépins.
-
De Ligt et Davies aussi en difficulté.
« Objektiv kann man diese Abwehr gar nicht bewerten. » – « Objectivement, on ne peut pas juger cette dĂ©fense. »
La vĂ©ritĂ©, câest que lâarriĂšre-garde nâa jamais pu jouer ensemble, dans la continuitĂ©. Difficile dans ces conditions de tirer des conclusions. Le chantier dĂ©fensif reste ouvert, mais les dĂ©cisions seront prises sur la durĂ©e, pas dans lâurgence.
La Meisterfeier : un rĂȘve dâenfant devenu rĂ©alitĂ© đđ
Dimanche, ce sera la fĂȘte sur le Marienplatz, au cĆur de Munich. Pour Kompany et Eberl, ce sera une grande premiĂšre. Et la joie est palpable :
-
Kompany : « Chaque titre est mon premier », preuve de son humilité.
-
Eberl : « Ich freue mich wirklich sehr sehr darauf » â je me rĂ©jouis vraiment Ă©normĂ©ment.
Petit dĂ©bat en parallĂšle : la gauche du conseil municipal veut que le club paie pour la fĂȘte. RĂ©ponse dâEberl ? « Wir sind eingeladen worden. » â on nous a invitĂ©s. Donc pas question de passer Ă la caisse pour une invitation officielle ! đ
Le mot dâordre : ne rien lĂącher jusquâau bout đȘđ„
Le Bayern est champion, certes. Mais lâesprit de compĂ©tition reste total. Kompany lâa martelĂ© : contre Hoffenheim, pas question de « verschenken » quoi que ce soit. Ce match compte :
-
Pour la fierté.
-
Pour respecter lâadversaire.
-
Pour bien finir, dans lâesprit de la saison.
Et surtout, pour préparer mentalement la suite, car la Club World Cup arrive vite, et elle ne se gagne pas en claquant des doigts.
Conclusion : Bayern reste Bayern, mĂȘme avec les valises prĂȘtes âïžđŽ
Cette confĂ©rence de presse, câĂ©tait le Bayern dans toute sa complexitĂ© :
-
Un club sous les projecteurs médiatiques en permanence.
-
Une équipe qui ne veut jamais rien lùcher.
-
Des dirigeants qui avancent avec rigueur, entre planning sportif et gestion humaine.
Les titres ne tombent pas du ciel. Ils se construisent avec de la sueur, des choix forts, et une constance mentale. Le FC Bayern, fidĂšle Ă lui-mĂȘme, nous le rappelle une fois de plus avant de clore la saison.
fcb
Un « Feiertag » Ă lâAllianz Arena : hommage au dernier match Ă domicile de MĂŒller

La der de MĂŒller, le cĆur bavarois vibre Ă lâAllianz Arena â€ïž
Il y a des matchs de Bundesliga qui sentent la pression du classement, dâautres qui marquent les mĂ©moires par leur intensitĂ©. Et puis, il y a ces moments suspendus dans le temps, oĂč le sport se mĂȘle Ă lâĂ©motion. Ce samedi Ă lâAllianz Arena, le Bayern Munich sâapprĂȘte Ă rendre hommage Ă lâun de ses plus grands serviteurs : Thomas MĂŒller. Pour son dernier match Ă domicile, tout le club, du coach Ă lâintendant, prĂ©pare ce qui sâannonce comme un âFeiertagâ (jour de fĂȘte).
Et comme souvent dans le foot, lâĂ©motion ne doit pas faire oublier lâenjeu. Face Ă une Ă©quipe de Gladbach toujours difficile Ă manĆuvrer, Vincent Kompany et son groupe veulent offrir Ă leur emblĂ©matique numĂ©ro 25 une derniĂšre danse victorieuse Ă domicile.
Une prĂ©paration identique, malgrĂ© le titre đ
Le Bayern est champion, mais lâambiance Ă lâentraĂźnement reste studieuse. Vincent Kompany lâa martelĂ© en confĂ©rence de presse :
âWir wollen einfach die perfekte Samstag haben.â
(Nous voulons tout simplement vivre un samedi parfait.)
đŻ Pour lui, pas question de lever le pied : les standards restent Ă©levĂ©s, mĂȘme avec le Meisterschale en poche.
Le coach belge insiste :
- Chaque match est une affaire sĂ©rieuse, peu importe le contexte ou lâadversaire.
- Lâadversaire est costaud, et la moindre dĂ©tente mentale pourrait se payer cash.
- Il sâagit aussi de terminer la saison sur une note positive Ă domicile, devant un public qui nâa jamais cessĂ© de soutenir son Ă©quipe.
Thomas MĂŒller, une page se tourne đđ
Impossible de parler de ce match sans Ă©voquer la fin de lâĂšre MĂŒller Ă Munich. Max Eberl, directeur sportif, nâa pas cachĂ© son Ă©motion :
âMan kann sich die Zukunft gar nicht vorstellen ohne Thomas im rotweiĂen Trikot.â
(On ne peut mĂȘme pas imaginer lâavenir sans Thomas dans le maillot rouge et blanc.)
đŹ Le Bayern va perdre plus quâun joueur : une Ăąme, un repĂšre, un capitaine silencieux.
Selon Kompany, Thomas garde une volontĂ© intacte de performer jusquâau bout. Un vrai âKĂ€mpferâ (combattant). Câest dans lâADN de MĂŒller : ne jamais faire les choses Ă moitiĂ©.
Qui portera la Schale ? L’heure des symboles arrive đ
Autre point marquant du week-end : la remise du Meisterschale. Traditionnellement, elle revient au capitaine â Manuel Neuer en lâoccurrence. Mais une question flotte dans lâair bavarois : et si on faisait une exception ?
đïž Peut-on imaginer Thomas MĂŒller brandissant le trophĂ©e pour la derniĂšre fois sous les applaudissements de la SĂŒdtribĂŒne ? Ou pourquoi pas Harry Kane, pour sa premiĂšre saison allemande ?
La réponse du coach est claire :
âHauptsache ist fĂŒr mich, dass die Schale bei Bayern ist und bleibt.â
(Lâessentiel pour moi, câest que la coupe reste au Bayern.)
đ Le reste ? De la spontanĂ©itĂ©. Kompany souhaite laisser place Ă lâĂ©motion pure, non planifiĂ©e.
Kompany et son premier bilan bavarois : une rĂ©ussite sobre mais solide âœđ§đȘ
Face aux journalistes, lâancien dĂ©fenseur de Manchester City reste fidĂšle Ă lui-mĂȘme : modeste, lucide, sans langue de bois.
Quand on lui demande de noter sa saison :
âDie Noten werden von euch vergeben.â
(Les notes, câest Ă vous de les donner.)
đ Pour lui, lâessentiel est ailleurs : dans la dynamique collective, dans la rĂ©action aux coups durs, dans la progression de groupe.
Il souligne notamment :
- Lâimportance dâavoir gardĂ© la premiĂšre place depuis la 3e journĂ©e, preuve dâune constance rare.
- Le fait dâavoir rĂ©pondu prĂ©sent aprĂšs chaque critique, notamment en Ligue des champions.
- Et surtout, la capacitĂ© du club Ă garder son âSelbstverstĂ€ndnisâ (identitĂ©) tout en se rĂ©inventant.
Leroy SanĂ© : lâincertitude malgrĂ© les sourires đŹ
Parmi les sujets brĂ»lants, celui de Leroy SanĂ© revient avec insistance. Changement dâagent, nĂ©gociations suspendues⊠et rumeurs de dĂ©part.
Max Eberl reste droit dans ses bottes :
âWir haben eine klare Vorstellung⊠aber wenn der Rahmen gesprengt wird, wird es sehr sehr schwer.â
(Nous avons une idée claire⊠mais si les limites sont dépassées, cela deviendra trÚs difficile.)
đ„ Le Bayern souhaite garder SanĂ©, mais pas Ă nâimporte quel prix.
đŻ Kompany, lui, reste focalisĂ© sur le terrain :
- Il a eu une discussion honnĂȘte et productive avec le joueur.
- Il respecte son processus de réflexion.
- Et il insiste : âMa prioritĂ© reste le sportif.â
Un âProfi durch und durchâ (vrai pro de bout en bout), comme on dit de lâautre cĂŽtĂ© du Rhin.
L’histoire personnelle de Kompany : de lâombre Ă la lumiĂšre đȘâš
Le technicien belge a livrĂ© un tĂ©moignage poignant sur son parcours, rappelant Ă tous quâil nâa pas toujours Ă©tĂ© du bon cĂŽtĂ© des projecteurs.
â ïž Blessures Ă rĂ©pĂ©tition, critiques mĂ©diatiques, dĂ©sillusions⊠Kompany a connu les bas-fonds du foot pro avant de se reconstruire.
âMeine ganze Geschichte, das ist: immer weitermachen.â
(Toute mon histoire, câest de toujours continuer.)
đ Aujourdâhui, il savoure ce titre, mais le voit comme un dĂ©but, pas une fin. Il est convaincu que les entraĂźneurs belges vont sâimposer en Europe, et il espĂšre en ĂȘtre un catalyseur.
Campus, jeunesse et avenir : une Ă©quation Ă rĂ©soudre đđ¶
Faut-il faire jouer les jeunes du campus ce week-end ? Ou les laisser disputer leurs propres finales dans les catégories U17 et U19 ?
Kompany tranche avec lucidité :
- âCâest important pour le club que les jeunes gagnent des titres.â
- MĂȘme si cela retarde un peu leur premiĂšre apparition chez les pros.
- âCe serait un message fort que toute la structure soit titrĂ©e cette saison.â
đŻ RĂ©sultat : quelques jeunes resteront avec leurs Ă©quipes pour aider Ă construire un palmarĂšs dĂšs le plus jeune Ăąge.
Une saison pas si ânormaleâ que ça pour le Bayern đïžđ„
Max Eberl est revenu en détail sur la perception trop banale du titre remporté cette saison. Il insiste :
âWir waren seit dem dritten Spieltag TabellenfĂŒhrer.â
(Nous étions leaders depuis la 3e journée.)
đ Le Bayern a su :
- Résister à un Bayer Leverkusen pourtant impressionnant.
- Répondre aux critiques en Ligue des champions.
- Développer un nouvel esprit sous un nouveau coach.
đĄ Eberl rappelle aussi que dâautres gĂ©ants europĂ©ens ont disparu des radars pendant 10 ans aprĂšs une saison sans titre.
Le mercato, un chantier permanent⊠mais stratĂ©gique đŒđ§
Impossible dâĂ©chapper aux questions sur le marchĂ© des transferts. LâĂ©tĂ© approche, et les rumeurs se multiplient.
Eberl botte en touche avec élégance :
âBis die Unterschrift trocken ist, kann man gar nichts sagen.â
(Tant que la signature nâest pas sĂšche, on ne peut rien dire.)
Mais il précise :
- Le club a une vision claire de ce quâil veut faire.
- Il reste ouvert Ă la discussion avec les agents â anciens ou nouveaux.
- Et il entend bien garder une cohérence salariale et sportive.
đŻ Le message est clair : le Bayern reste un club structurĂ©, pas un chĂšque en blanc.
Une fin de saison entre nostalgie et ambition đđą
Alors que les camĂ©ras se tournent vers le dernier match de MĂŒller Ă domicile, Kompany garde les yeux sur le futur :
âIch will, dass keiner denkt, dass wir ausruhen.â
(Je ne veux pas quâon pense que nous nous reposons.)
â Il veut :
- Préparer la saison prochaine dÚs maintenant.
- Transmettre lâexigence aux jeunes et aux anciens.
- Et marquer durablement son empreinte sur ce Bayern en mutation.
HSV, Pauli⊠et lâappel du Nord đđïž
Clin dâĆil final : Kompany nâa pas cachĂ© sa tendresse pour Hambourg. Si le HSV rejoint le FC St. Pauli en Bundesliga, lâidĂ©e de deux dĂ©placements Ă Hambourg le rĂ©jouit.
âIch liebe MĂŒnchen⊠aber Hamburg war auch toll.â
(Jâadore Munich⊠mais Hambourg Ă©tait aussi une ville gĂ©niale.)
Un sourire de plus dans cette conférence riche en émotions.
En conclusion : une saison charniĂšre, un club en transition âïžđ
Le Bayern a retrouvĂ© son trĂŽne, mais cette saison nâest pas quâun titre de plus dans une vitrine bien garnie. Câest le symbole dâun renouveau, dâune mentalitĂ© qui Ă©volue sans se renier.
Avec un coach humble et ambitieux, un effectif entre stabilitĂ© et jeunesse, et un club qui regarde lâavenir avec clarté⊠le Bayern prĂ©pare son futur avec les pieds sur terre et le cĆur en feu.đ„
bundesliga
Crash de Leverkusen ,triomphe du Bayern : la Bundesliga a un nouveau roi

Le Bayern Munich sacrĂ© champion d’Allemagne pour la 34e fois đđ©đȘ
Le Bayern Munich a repris les rĂȘnes du football allemand. GrĂące au match nul du Bayer Leverkusen sur la pelouse de Fribourg (2-2), le club bavarois sâest adjugĂ© le 34e titre de Bundesliga de son histoire, retrouvant ainsi le sommet aprĂšs deux saisons de disette. Retour sur un week-end dĂ©cisif et une saison pleine de maĂźtrise.
Une passation de pouvoir symbolique âïž
Le Bayern nâa mĂȘme pas eu besoin de chausser les crampons pour ĂȘtre sacrĂ©. Leverkusen, en dĂ©placement Ă Fribourg, nâa pu faire mieux quâun nul (2-2). Un match nul qui vaut de lâor pour les Munichois, et qui symbolise aussi un changement de dynamique entre les deux clubs.
Leverkusen, champion en titre, espĂ©rait dĂ©fendre sa couronne jusquâau bout. Mais :
- La saison a été moins convaincante que la précédente, notamment en termes de constance et de rigueur défensive.
- Le match contre Fribourg a illustré les carences dans le jeu et le mental du Bayer, longtemps stérile offensivement.
- MalgrĂ© une nouvelle « remontada » dans les derniers instants, le point du nul nâa pas suffi.
Pendant ce temps, le Bayern, dirigé par Vincent Kompany, pouvait sabrer le champagne sans jouer. Une scÚne rare, mais révélatrice de la supériorité affichée cette saison.
Une saison quasi parfaite pour les Bavarois đŽâȘ
Ce 34e sacre nâest pas le fruit du hasard. Le Bayern a survolĂ© lâĂ©dition 2024-2025 de Bundesliga avec des statistiques impressionnantes.
Voici quelques chiffres qui illustrent leur domination :
- Meilleure attaque du championnat avec 93 buts marquĂ©s đ„
- Meilleure dĂ©fense avec seulement 32 buts encaissĂ©s đ§±
- Seulement deux défaites sur toute la saison :
- face à Mayence (1-2) le 14 décembre 2024
- face Ă Bochum (2-3) le 8 mars 2025
La machine bavaroise a tourné à plein régime, portée par un collectif solide, une discipline tactique retrouvée et des individualités en grande forme.
Le Bayern sâest Ă©galement distinguĂ© par :
- Un pressing haut et intense
- Une transition rapide entre défense et attaque
- Une efficacité chirurgicale dans les moments clés
Cette saison marque donc le retour dâun Bayern conquĂ©rant, bien plus Ă©quilibrĂ© que lors des deux saisons prĂ©cĂ©dentes.
Leverkusen : une saison dâessoufflement đ
LâĂ©quipe de Xabi Alonso avait surpris lâEurope entiĂšre la saison derniĂšre avec un football flamboyant, cohĂ©rent, collectif. Mais le charme semble avoir disparu.
Le match contre Fribourg en est la preuve :
- Une premiÚre période pauvre en occasions
- Un manque flagrant de percussion offensive
- Un but encaissé juste avant la mi-temps sur une frappe lointaine de Maximilian Eggestein (44e)
Pire encore, au retour des vestiaires, Leverkusen encaisse un but contre son camp malheureux de Piero Hincapié (49e), symbolisant une défense moins sereine.
Malgré cela, le Bayer a de nouveau prouvé son goût pour les scénarios renversants :
- RĂ©duction du score par Florian Wirtz Ă la 82e minute, aprĂšs un slalom dans lâaxe digne des meilleurs dribbleurs đŻ
- Ăgalisation miraculeuse de Jonathan Tah, de la tĂȘte sur un centre de Tella Ă la 90e+3, pour son 400e match avec le club đ
Mais ce sursaut dâorgueil arrive trop tard. LâĂ©cart avec le Bayern est trop grand : 8 points de diffĂ©rence. Le titre sâenvole.
Fribourg, solide et europĂ©en đȘđ
Dans lâombre de cette course au titre, le SC Fribourg rĂ©alise une saison trĂšs solide. GrĂące Ă ce nul accrochĂ© face au champion sortant, les hommes de Julian Schuster consolident leur 4e place, synonyme de qualification pour la Ligue des champions.
Quelques points Ă retenir :
- Une équipe bien organisée, redoutable en transition
- Un jeu collectif et disciplinĂ©, notamment dans lâentrejeu
- Un réalisme impressionnant sur leurs rares occasions
Avec une dĂ©fense solide et un pressing bien coordonnĂ©, Fribourg sâest affirmĂ© cette saison comme un club sur lequel il faut compter.
Un Bayern revanchard, un Leverkusen Ă reconstruire đ
Ce sacre du Bayern Munich a un goĂ»t particulier. Il vient aprĂšs deux saisons oĂč le club avait dĂ» laisser son trĂŽne, une raretĂ© dans lâhistoire rĂ©cente de la Bundesliga.
Pour Vincent Kompany, câest une premiĂšre saison plus que rĂ©ussie :
- Il a su imposer sa patte tactique avec brio
- Il a remobilisĂ© un effectif en quĂȘte de repĂšres
- Il a fait confiance Ă des jeunes joueurs tout en sâappuyant sur les cadres
Le Bayern est dĂ©sormais tournĂ© vers les objectifs europĂ©ens, oĂč il souhaite briller Ă nouveau aprĂšs des annĂ©es dâĂ©checs frustrants.
De son cÎté, Leverkusen devra :
- Retrouver de la constance dans le jeu
- Renforcer sa défense, point faible cette saison
- Garder ses talents comme Wirtz, Frimpong ou Tella
- Et surtout, reconstruire une dynamique collective, moins brillante que lâan passĂ©
Une Bundesliga en pleine Ă©volution đâœ
Ce 34e titre bavarois sâinscrit dans un paysage de Bundesliga en mutation. Les derniĂšres saisons ont vu Ă©merger de nouvelles forces, des clubs comme Leipzig, Fribourg, ou encore lâUnion Berlin.
Mais le Bayern, malgrĂ© les vents contraires, reste lâogre du football allemand. Son retour au sommet en 2025 prouve une chose : il ne faut jamais enterrer le Rekordmeister.
La lutte pour les places europĂ©ennes sâannonce passionnante jusquâau bout, avec :
- Dortmund en embuscade pour la Ligue des champions
- Leipzig en quĂȘte de stabilitĂ©
- Fribourg, Wolfsburg, Stuttgart et d’autres clubs ambitieux
La Bundesliga 2024-2025 a offert du suspense, des buts, des surprises… et elle se conclut avec le retour du roi bavarois sur le trĂŽne đ
Conclusion : le Bayern, Ă©ternel champion ? đ
En sâimposant sans jouer, le Bayern Munich dĂ©montre encore une fois sa capacitĂ© Ă dominer sur la durĂ©e. Ce 34e titre est Ă la fois une revanche et un avertissement : le Rekordmeister est bel et bien de retour.
Les saisons passent, les challengers émergent, mais le Bayern reste la référence absolue en Allemagne. Reste maintenant à confirmer sur la scÚne européenne.
En attendant, les supporters bavarois peuvent savourer. Et lever leur chope de biĂšre đș : le roi est de retour, et il nâest pas venu pour faire de la figuration.
fcb
AprĂšs RB Leipzig – Bayern : rĂ©actions Ă chaud dâun match fou en Bundesliga

Un match de folie entre Leipzig et le Bayern : un 3-3 au goĂ»t de victoire đ„âœ
Le duel entre le RB Leipzig et le Bayern Munich a tenu toutes ses promesses ! Devant un stade en feu et des supporters survoltĂ©s, les deux Ă©quipes se sont quittĂ©es sur un score spectaculaire de 3-3. Mais au-delĂ du rĂ©sultat, câest lâintensitĂ©, la passion et la rĂ©silience qui ont marquĂ© les esprits. Retour sur une rencontre riche en Ă©motions, analysĂ©e par les entraĂźneurs Vincent Kompany (Bayern Munich) et Marco Rose (RB Leipzig).
Une premiĂšre mi-temps dominĂ©e par Leipzig đŽđš
Marco Rose, coach de Leipzig, nâa pas cachĂ© sa satisfaction aprĂšs le match :
« Nous avons réalisé une excellente premiÚre mi-temps », a-t-il déclaré avec fierté. Leipzig a imposé un pressing intense, bien organisé, rappelant les meilleures années du club sous les précédents entraßneurs.
Les clés de cette mi-temps réussie :
- Une pression haute sur les défenseurs bavarois, les forçant à perdre le ballon rapidement.
- Un jeu collectif cohérent, fluide, sans précipitation.
- Une efficacité offensive : Leipzig menait 2-0 à la pause.
Marco Rose explique que cette performance trouve ses origines dans une remise en question collective aprÚs le match contre Francfort, jugé décevant :
« Nous avons parlé avec les joueurs, nous avons décidé de faire de cette semaine une semaine de qualification. »
Tous les joueurs de lâeffectif avaient une chance de montrer leur valeur Ă lâentraĂźnement.
Le rĂ©veil du Bayern et une deuxiĂšme mi-temps renversante đđ„
Vincent Kompany, tout en gardant son calme habituel, a reconnu la domination de Leipzig en premiÚre période. Mais il a également souligné la grande réaction de son équipe aprÚs la pause.
« PremiÚre mi-temps pour eux, deuxiÚme pour nous. Simple. »
Le Bayern a su hausser le rythme, profiter de moments de flottement de Leipzig, et inscrire deux buts en deux minutes. Kompany met en avant la qualitĂ© individuelle de ses joueurs et leur capacitĂ© Ă changer le cours dâun match.
Malgré cela, il insiste :
« Ce nâĂ©tait pas que Leipzig a baissĂ© dâintensitĂ©. CâĂ©tait une question de dĂ©tails, de momentum. »
Une Ă©galisation dans les derniĂšres secondes : le hĂ©ros s’appelle Yussuf Poulsen âœđ„
Alors que le Bayern pensait repartir avec les trois points, Leipzig a trouvé les ressources pour égaliser dans les derniÚres secondes grùce à Poulsen. Un but qui a fait exploser le stade et offert un point précieux aux Saxons.
Marco Rose rayonnait de bonheur :
« Je suis trÚs heureux que ce soit Yussi qui ait marqué. Il le mérite tellement. »
Le Danois, souvent remplaçant cette saison Ă cause de blessures, a su se montrer dĂ©cisif lorsquâon a fait appel Ă lui. Le coach prĂ©cise :
« Peu importe quâil joue une ou vingt minutes, il est toujours important. »
Kevin Kampl, capitaine exemplaire đšââïžđ§
Un autre nom est revenu avec insistance dans les Ă©loges du coach : Kevin Kampl. Rose lâa dĂ©signĂ© capitaine pour ce match, une dĂ©cision mĂ»rement rĂ©flĂ©chie.
Pourquoi Kampl ?
- Il est au club depuis longtemps, véritable pilier du vestiaire.
- Il est un professionnel exemplaire, irrĂ©prochable Ă l’entraĂźnement.
- Il a lâexpĂ©rience nĂ©cessaire pour guider les plus jeunes dans un match d’une telle intensitĂ©.
« Ce nâĂ©tait pas contre Xaver, mais pour Kevin », a prĂ©cisĂ© Rose, montrant lâĂ©quilibre quâil souhaite prĂ©server dans le groupe.
Une mentalitĂ© de guerriers jusquâau bout đ§±đȘ
Marco Rose ne cesse de le rĂ©pĂ©ter : il est fier de la mentalitĂ© de ses joueurs. Ce match en est une nouvelle preuve. AprĂšs avoir encaissĂ© deux buts en quelques minutes, Leipzig aurait pu sâĂ©crouler. Mais non !
« On y a cru jusquâĂ la derniĂšre seconde. »
Cette tĂ©nacitĂ© est une rĂ©ponse directe aux critiques sur la gestion Ă©motionnelle de lâĂ©quipe aprĂšs des revers. Rose insiste :
« Cette fois, on a bien rĂ©agi. CâĂ©tait un vrai test de caractĂšre. »
Un point qui vaut de lâor dans la course Ă la Ligue des champions đđ
Ce nul est loin dâĂȘtre anecdotique : Leipzig lutte pour une place en Ligue des champions, et chaque point compte.
« Si on avait perdu 3-2, la déception aurait été immense », avoue Rose.
Ce que ce point apporte :
- Un boost moral énorme avant les deux derniers matchs.
- Une preuve de solidité mentale face à un géant comme le Bayern.
- Un message fort envoyé aux concurrents directs.
Le pressing, fruit dâun travail collectif structurĂ© đđââïž
InterrogĂ© sur la rĂ©ussite du pressing en premiĂšre pĂ©riode, Rose revient sur le travail effectuĂ© depuis plusieurs jours. Il explique que le match contre Francfort a servi de dĂ©clencheur, obligeant lâĂ©quipe Ă se remettre en question.
« On voulait montrer qui Ă©tait prĂȘt Ă affronter un match de cette envergure. »
Chaque joueur a dĂ» gagner sa place Ă lâentraĂźnement, et ceux qui ont dĂ©butĂ© lâont fait par mĂ©rite, pas par favoritisme.
Le cas Assan Ouedraogo : talent en devenir, patience requise âłđ±
Assan nâĂ©tait pas dans le groupe contre le Bayern, une dĂ©cision difficile selon Rose.
Les raisons :
- Manque de défenseurs disponibles : il a fallu prioriser des joueurs capables de dépanner en défense.
- Assan revient de deux graves blessures sur les huit derniers mois.
- Il a besoin de temps de jeu, de rythme et dâune bonne prĂ©paration estivale.
Mais Rose ne tarit pas dâĂ©loges :
« Câest un joueur dâavenir, et on aura encore beaucoup de joie avec lui ici Ă Leipzig. »
Benjamin Ć eĆĄko : un diamant brut qui progresse đđžđź
Ć eĆĄko a encore marquĂ© aujourdâhui et impressionne par sa maturitĂ© malgrĂ© son jeune Ăąge.
« Il joue pour lâĂ©quipe, court beaucoup, fait les efforts. Câest ce quâon veut voir. »
Rose explique quâil parle beaucoup avec lui pour lâaider Ă progresser, en sâinspirant de ce quâil a vu dans les grands clubs et chez les top stars.
Points à améliorer :
- Ne pas rester statique en phase défensive.
- Participer davantage au jeu collectif.
- Travailler sans relĂąche, car « le dieu du football rĂ©compense lâeffort. »
Un match pour les amoureux du football đâœ
Tous sâaccordent Ă dire que cette rencontre Ă©tait une magnifique publicitĂ© pour la Bundesliga.
Vincent Kompany résume parfaitement :
« CâĂ©tait un super match pour les fans. Beaucoup dâĂ©nergie, de qualitĂ© et dâintensitĂ©. »
MĂȘme les entraĂźneurs, souvent critiques envers les montagnes russes Ă©motionnelles du jeu, ont avouĂ© avoir vibrĂ©.
Un match comme on les aime, oĂč chaque minute compte, chaque dĂ©tail pĂšse, et oĂč le football reprend toute sa magie.
Un mot pour conclure : rendez-vous au sommet ! đđ
Avec ce point arrachĂ© dans les derniĂšres secondes, Leipzig conserve ses chances dans la lutte pour la Ligue des champions. Les deux derniĂšres journĂ©es sâannoncent haletantes, et lâĂ©tat dâesprit affichĂ© contre le Bayern laisse penser que cette Ă©quipe nâa pas encore dit son dernier mot.
Et comme lâa si bien dit Marco Rose avec humour :
« Un petit clin dâĆil au dieu du foot, et quâil nous suive encore pour les deux prochains matchs. » đ
bundesliga
Leipzig-Bayern : 6 buts, du spectacle, mais pas encore de couronne

Le Bayern Munich arrache le nul dans un match fou Ă Leipzig : un Klassiker de pure folie đ©đȘâœ
Quel match mes amis ! Un de ceux qui font vibrer tout amateur de FuĂball, avec des rebondissements Ă chaque minute, des gestes de classe mondiale, et des erreurs Ă ne surtout pas reproduire dans les Ă©coles de foot. Le Bayern Munich, en dĂ©placement sur la pelouse du RB Leipzig, pensait tenir son 34e titre de Bundesliga⊠jusquâĂ la 93e minute đ±.
Et dire que Harry Kane, dans les tribunes, sâapprĂȘtait Ă fĂȘter le tout premier titre majeur de sa carriĂšreâŠ
Une premiĂšre mi-temps cauchemardesque pour les Bavarois đŹ
Le match dĂ©marre sur un tempo Ă©levĂ©. Leipzig, fidĂšle Ă son style explosif, prend Ă la gorge le Bayern dĂšs les premiĂšres minutes. Et trĂšs vite, cela se traduit au tableau dâaffichage.
Leipzig met le feu :
- Benjamin Ć eĆĄko, servi dans la profondeur par un Chavi Simons Ă©tincelant, ouvre le score avec une finition pleine de malice. ExtĂ©rieur du pied, en angle fermĂ©, comme on dit ici : âein echter Geniestreichâ (un vrai coup de gĂ©nie) đŻ.
- Quelques minutes plus tard, câest Lukas Klostermann, montĂ© comme une fusĂ©e, qui assomme les Bavarois sur un corner parfaitement travaillĂ©.
Ă ce moment-lĂ , les hommes de Vincent Kompany semblent dĂ©sorientĂ©s, dĂ©sorganisĂ©s, et franchement dĂ©passĂ©s. MĂȘme les cadres comme Leroy SanĂ© ou Joshua Kimmich semblent marcher Ă contretemps.
Le score : 2-0. Le Bayern est au bord du précipice.
Une rĂ©action dâorgueil : la machine bavaroise se rĂ©veille đ„
Câest dans ces moments-lĂ que lâon reconnaĂźt les grandes Ă©quipes. Ă la pause, on imagine le vestiaire du Bayern comme un chaudron. Et Ă la reprise, le visage des Munichois est complĂštement mĂ©tamorphosĂ©.
En quelques minutes :
- Dayot Upamecano, montĂ© sur un corner, catapulte une tĂȘte rageuse dans les filets de Blaswich. âEin Kopfball wie ein Vorschlaghammerâ (Une tĂȘte comme un coup de masse) đȘ.
- Dans la foulée, Michael Olise inscrit un but de pur opportunisme, aprÚs un mauvais dégagement de la défense de Leipzig. Le Français réalise un double-double incroyable : but et passe décisive.
- Puis, câest Leroy SanĂ©, dâune frappe enroulĂ©e pied gauche, qui offre le troisiĂšme but au Bayern. Une frappe Ă la âWeltklasseâ (classe mondiale), limpide, prĂ©cise, imparable đȘïž.
Score : 3-2 pour le Bayern. Le retournement de situation est total.
Le retour de Leipzig dans le temps additionnel : le coup de massue final đȘ
Mais ce match, câĂ©tait un vrai thriller. Un de ces scĂ©narios qui vous rappellent que le football nâest jamais terminĂ© avant le coup de sifflet final.
Ă la 93e minute, sur une perte de balle Ă©vitable de Goretzka, Yussuf Poulsen, joueur emblĂ©matique du club depuis 2015, sâarrache et vient inscrire le but de lâĂ©galisation.
3-3. Explosion de la Red Bull Arena.
Le Bayern laisse filer la victoire… mais pas encore le titre. GrĂące Ă sa diffĂ©rence de buts, il reste leader, en attendant le rĂ©sultat de Leverkusen Ă Fribourg.
Les joueurs clĂ©s : lumiĂšre sur les artistes et les guerriers đâïž
Ce match aura mis en lumiÚre des individualités exceptionnelles, mais aussi des erreurs de concentration coûteuses.
Les tops :
- Michael Olise : but, passe dĂ©cisive, percussion constante. Un poison sur son aile. âSpieler des Spielsâ (joueur du match) â
- Joshua Kimmich : passeur sur le but de Sané, leader technique, cerveau du Bayern. Un métronome.
- Chavi Simons : quelle vista ! Deux passes clés, un tempo incroyable dans ses transmissions.
- Ć eĆĄko & Poulsen : rĂ©alistes, incisifs, prĂ©cis. Leipzig tient son duo dâattaque.
Les flops :
- Goretzka : perte de balle fatale en fin de match. Manque de lucidité.
- Eric Dier : à la peine dans ses duels, souvent mal positionné.
- La dĂ©fense bavaroise sur phases arrĂȘtĂ©es : trop de laxisme, pas dâalignement, marquage absent. âSchlafmĂŒtzigâ (endormi).
Une Bundesliga toujours aussi folle : le charme du championnat allemand đ©đȘđ„
Encore une fois, la Bundesliga nous offre un spectacle total. Des buts, des erreurs, des retournements de situation.
Et dans ce championnat si souvent dominé par le Bayern, le RB Leipzig continue de faire vibrer les puristes, avec son jeu rapide, vertical, et sa capacité à toujours surprendre.
Ce match, câĂ©tait un condensĂ© de tout ce quâon aime :
- Des duels de sprinteurs entre SanĂ© et Openda đââïž
- Des frappes venues dâailleurs
- Des moments de flottement transformés en fulgurances
Harry Kane : spectateur dâun scĂ©nario cruel đ
Dans les tribunes, Harry Kane semblait y croire. Lui, le meilleur buteur de la saison, qui vit enfin sa premiĂšre expĂ©rience Ă lâĂ©tranger, pensait pouvoir fĂȘter son premier grand titre.
Mais le football en Allemagne, ce nâest pas Hollywood. Ici, le titre se gagne dans la boue, dans le combat, parfois dans lâinjustice.
Et mĂȘme si la statistique le protĂšge â 30 buts dâĂ©cart avec Leverkusen â la confirmation officielle devra attendre.
âGeduld ist eine Tugendâ (La patience est une vertu), HarryâŠ
Kompany, le pari du renouveau đ§ đŻ
Ce match est aussi un symbole : le Bayern nâest plus une machine clinique. Câest une Ă©quipe en construction, capable de craquer⊠mais aussi capable de fulgurance.
Vincent Kompany, sur le banc, montre déjà des ajustements tactiques intéressants, un management offensif, et une capacité à faire éclore de nouveaux leaders comme Pavlovic ou Olise.
Il y aura encore des doutes. Mais il y a aussi une promesse de renouveau.
Ce quâil faut retenir de ce match complĂštement dingue đą
- Un score de 3-3, mais un match Ă dix buts potentiels
- Des Ă©motions intenses : du doute Ă la furie, de lâeuphorie Ă la frustration
- Une Bundesliga plus compétitive que jamais
- Un Bayern toujours leader, mais qui devra finir le travail
Et maintenant ? Le titre attendra encore un peu⊠đâł
Le Bayern Munich devra patienter. Peut-ĂȘtre une semaine. Peut-ĂȘtre jusquâĂ la derniĂšre journĂ©e.
Mais une chose est sûre : avec des scénarios pareils, on en redemande !
âSo ein Spiel vergisst man nieâ â On nâoublie jamais un tel match.