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Revue de presse dimanche 28 juillet 2024
Le manque de souveraineté numérique de la Suisse, l’attitude de la Confédération envers les Yéniches et l’absence de conseillers fédéraux au Grütli pour le 1er août font les titres de la presse dominicale.
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : Une étude de la Haute École spécialisée bernoise (BHF), relayée par Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, alerte sur la dépendance excessive de la Suisse à des fournisseurs informatiques limités comme Google, Microsoft ou SAP. Ce modèle d’affaires repose sur un système d’enfermement propriétaire qui lie étroitement le client à un fournisseur, rendant difficile tout changement. Les conséquences incluent une sécurité informatique limitée, une insécurité juridique, des coûts incontrôlables, une flexibilité réduite et une innovation guidée par des intérêts tiers. L’étude souligne que d’autres nations prennent plus au sérieux la souveraineté numérique que la Suisse et recommande l’utilisation de logiciels libres.
NZZ am Sonntag : Le Conseil fédéral a commandé un avis de droit pour examiner le traitement des Yéniches en Suisse. Cette expertise doit déterminer si les acteurs impliqués et l’État fédéral ont commis un génocide ou des crimes contre l’humanité envers les gens du voyage. L’œuvre d’entraide “Les Enfants de la Grand-route”, créée en 1926 par Pro Juventute et cofinancée par la Confédération, retirait les enfants des gens du voyage pour les placer dans des foyers ou des familles d’accueil, afin de les intégrer dans la société. Les associations yéniches dénoncent un “génocide culturel” et demandent une reconnaissance. L’expertise devrait être disponible à l’automne et le Conseil fédéral devrait réagir d’ici la fin de l’année.
SonntagsZeitung : Aucun conseiller fédéral ne prononcera de discours au Grütli (UR) lors de la fête nationale du 1er août cette année. Selon la SonntagsZeitung, c’est un ministre de droite qui aurait dû le faire, mais les représentants de l’UDC et du PLR se sont désistés, ont été sollicités trop tard ou pas du tout. La Société suisse d’utilité publique (SSUP), qui gère la prairie depuis 160 ans, ne voit pas d’inconvénient à cette absence et souhaite accorder plus d’importance au thème de l’utilité publique cette année.
NZZ am Sonntag : La rénovation de tous les immeubles d’habitation énergivores en Suisse coûterait 228 milliards de francs suisses d’ici à 2050, selon une analyse de Wüest & Partner. Cela inclut l’amélioration des fenêtres, de l’enveloppe des bâtiments et le remplacement des systèmes de chauffage aux combustibles fossiles. 931’000 bâtiments résidentiels devraient être rénovés pour atteindre les objectifs climatiques d’ici 2050. Le financement est économiquement réaliste, mais la rentabilité dépend de la puissance économique des régions concernées.
Le Matin Dimanche : La baisse de la natalité en Suisse et ailleurs aura des effets massifs sur la prospérité, selon un rapport de l’OCDE cité par Le Matin Dimanche. La population de plus de 65 ans devrait passer de 30% en 2020 à 59% en 2060, entraînant des difficultés économiques et sociales pour les générations futures. Le taux de fécondité en Suisse est passé de 1,52 en 2021 à 1,33 en 2023, bien en dessous du seuil de 2,1 enfants par femme nécessaire pour maintenir une population constante.
SonntagsBlick : La chambre valaisanne du tourisme doit se réunir mardi pour discuter du président nouvellement élu, Yannick Buttet, ancien conseiller national condamné pour harcèlement sexuel et contrainte. Une pétition demandant sa destitution a recueilli plus de 5000 signatures. Christina Bachmann-Roth, présidente des Femmes du Centre, critique sa nomination, la qualifiant de scandaleuse.
SonntagsBlick : Les piscines en Suisse rencontrent fréquemment des problèmes de qualité de l’eau, selon les données des laboratoires cantonaux de l’année dernière. Près d’un tiers des piscines examinées dans le canton de Zurich et près de la moitié des 89 sites contrôlés dans le canton de Berne ont affiché des valeurs problématiques. En Argovie, 44 des 45 établissements de bains vérifiés ont été critiqués, principalement pour des taux de chlorate trop élevés. Cependant, ces problèmes sont généralement corrigés rapidement.
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Revue de presse dimanche 24 novembre 2024
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Revue de presse jeudi 21 novembre 2024
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Revue de presse mercredi 20 novembre 2024
Les grandes actualités du moment : entre débats, crises et inspirations
L’actualité suisse regorge de sujets variés, mêlant innovation, enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Cet article vous propose une plongée dans les thématiques marquantes qui font la Une, en explorant les nuances et les réflexions qu’elles suscitent. 📰✨
Le débat autour de Sarco : la capsule de suicide 🧠
Philippe Nietske, créateur de la capsule Sarco, fait les gros titres en Suisse. Affichant un béret et des lunettes rondes en couverture de la NZZ, il affirme avec conviction : « Il n’y a pas de modèle économique derrière Sarco. »
- Qu’est-ce que Sarco ?
- Une capsule permettant à une personne de mettre fin à ses jours de manière autonome.
- Technologie controversée mêlant innovation et éthique.
- Pourquoi ce sujet fait débat ?
- Il touche aux limites de l’autonomie individuelle face à la mort.
- Les implications légales et morales interrogent les systèmes de santé et de justice.
La création de Sarco ouvre un débat profond : l’innovation doit-elle se soumettre à des cadres éthiques stricts ou encourager la liberté totale ? 💭
Les caisses maladie en difficulté financière 💸
Une étude du cabinet Deloitte révèle que 11 caisses maladie suisses affichent une solvabilité insuffisante. Ce constat inquiète les assurés, déjà confrontés à la hausse des primes.
- Pourquoi cette instabilité ?
- Augmentation des coûts des soins.
- Gestion financière parfois critiquée.
- Conséquences potentielles :
- Risque de fusion ou de fermeture pour certaines caisses.
- Renforcement des régulations gouvernementales pour éviter de nouvelles crises.
Pour les assurés, ces révélations posent la question : faut-il repenser le système de santé pour garantir sa pérennité ? 🏥
L’immobilier suisse : des prix toujours plus élevés 🏡
Le Nouveliste met en avant une réalité économique bien connue : les maisons coûtent de plus en plus cher, notamment dans en Valais.
- Les raisons de cette inflation :
- Offre insuffisante face à une demande croissante.
- Augmentation des coûts de construction et des taux hypothécaires.
- Conséquences sociales :
- Une accessibilité réduite pour les jeunes familles.
- Une augmentation des inégalités entre propriétaires et locataires.
Avec des prix en constante augmentation, la question de l’accès au logement devient un enjeu crucial pour les décideurs. Comment concilier marché libre et droit au logement ? 🏘️
Déchets nucléaires : un héritage encombrant ♻️
Plusieurs journaux, dont La Liberté, reviennent sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires en Suisse. Ces résidus hautement radioactifs suscitent autant de préoccupations qu’ils posent de défis techniques.
- Les défis majeurs :
- Trouver un site géologiquement stable pour des milliers d’années.
- Obtenir l’adhésion des populations locales.
- Les enjeux pour l’avenir :
- Garantir la sécurité des générations futures.
- Maintenir la transparence des décisions politiques.
Enfouir ou trouver une alternative innovante ? Le débat est ouvert, mais l’urgence environnementale pousse à agir vite. 🌍
Fiscalité automobile : un dérapage mal anticipé 🚗
La Tribune de Genève évoque une polémique fiscale : la hausse des taxes automobiles, votée en mars dernier, n’a pas été anticipée correctement.
- Impact pour les automobilistes :
- Des augmentations jugées excessives par les associations d’usagers.
- Une confiance ébranlée envers les autorités locales.
- Vers quelles solutions ?
- Révision des barèmes fiscaux pour éviter les injustices.
- Meilleure communication des décisions politiques.
Ce fiasco fiscal montre l’importance d’une gestion rigoureuse des réformes économiques, avec une attention particulière aux impacts sur les citoyens. 📉
Éducation et scandale : le cas du professeur condamné 👩🏫
Les journaux 24h et La Côte rapportent un cas troublant : un professeur de gymnastique condamné pour actes d’ordre sexuel sur une élève mineure a continué à enseigner pendant cinq ans, malgré l’enquête en cours.
- Les faits marquants :
- Une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme.
- Le professeur a fait appel.
- Questions soulevées :
- Pourquoi a-t-il pu continuer à travailler dans une école ?
- Quelle responsabilité pour le département de l’éducation ?
Cette affaire met en lumière des lacunes dans la gestion des cas sensibles, appelant à des réformes pour protéger les élèves et rétablir la confiance. 🎓
Hommage à Winston Churchill : une figure toujours inspirante 📚
Enfin, un détour par l’histoire avec un hommage à Winston Churchill, personnage emblématique de la politique internationale. À l’occasion de la sortie d’une nouvelle biographie, plusieurs journaux suisses se penchent sur la perception de cet homme d’État par leurs politiciens.
- Pourquoi Churchill reste-t-il une figure admirée ?
- Son rôle décisif durant la Seconde Guerre mondiale.
- Sa personnalité complexe, mélange de charisme et de détermination.
- Leçons pour aujourd’hui :
- Importance de la résilience face aux crises.
- Leadership basé sur des valeurs fortes.
Un géant de l’histoire qui continue de fasciner et d’inspirer ! 💂♂️
Conclusion : une actualité diversifiée et stimulante 🌟
De la polémique éthique autour de Sarco à l’héritage inspirant de Churchill, en passant par des défis économiques et sociaux, l’actualité suisse reflète une société en constante évolution. Ces sujets, bien que variés, partagent une constante : ils soulèvent des questions essentielles sur notre avenir commun.
Prenez un moment pour réfléchir à ces thématiques et partagez vos pensées en commentaires ! 💬
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Revue de presse mardi 19 novembre 2024
L’actualité suisse et internationale : entre écologie, énergie, migrations et culture 🌍✨
Plongeons dans les grands sujets qui agitent les médias suisses et internationaux. Entre enjeux climatiques, débats énergétiques, migrations, culture et société, voici un tour d’horizon détaillé et captivant.
Une proximité qui dérange : l’OFEV et le lobby des carburants 🛢️🌱
Les milieux écologistes pointent du doigt une relation jugée problématique entre l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et le lobby des importateurs de carburants. Au cœur des critiques, un assouplissement des règles de compensation de CO2.
Ce qu’il s’est passé :
- Les importateurs de carburants, soumis à des obligations strictes pour compenser leurs émissions de CO2, craignaient des coûts élevés.
- Grâce à des négociations avec l’OFEV et Albert Rösti, conseiller fédéral, ils ont obtenu des conditions plus favorables.
- Les nouvelles règles :
- Compensation de 25 % des émissions d’ici 2025.
- Compensation de 50 % d’ici 2030.
- Seule une petite part (12 %) des émissions sera compensée en Suisse, le reste se faisant à l’étranger, où les coûts sont plus faibles.
Les écologistes dénoncent : ce compromis favorise-t-il les intérêts économiques au détriment du climat ? 🌍💭
Nucléaire : pas de plan B pour les déchets radioactifs ⚛️❌
La gestion des déchets nucléaires reste un sujet brûlant en Suisse. La société Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) a soumis des demandes d’autorisation pour un site à Stadel, dans le canton de Zurich.
Les grandes questions :
- Un processus incertain : Une votation populaire sur le sujet pourrait avoir lieu en 2030. En cas de rejet, aucun plan B n’est prévu, et un nouveau processus devra être lancé.
- Pas de place pour de nouvelles centrales : Le site prévu ne pourra pas accueillir les déchets d’éventuelles futures centrales nucléaires.
Le débat sur le nucléaire illustre les dilemmes énergétiques entre transition, indépendance et sécurité. 🌐🔋
Prime Energy : une faillite qui fait des vagues 🌞⚡
Le secteur des énergies renouvelables en Suisse a connu un revers avec la débâcle de Prime Energy, acteur majeur du photovoltaïque. Cette situation a mis en lumière des problèmes de gestion et de communication.
Les faits marquants :
- Bertrand Piccard, visage médiatique de l’entreprise : Il aurait été averti des risques de faillite dès mars, bien avant les petits investisseurs, mais nie toute utilisation d’informations privilégiées.
- Les investisseurs tardivement informés : Ce n’est qu’en octobre qu’un simple e-mail a averti les actionnaires des risques financiers.
Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la bonne gestion dans le secteur des énergies propres. 🌱💡
Migrations : la Suisse doit-elle imiter le Danemark ? 🛂🇩🇰
Le Danemark, sous un gouvernement de gauche, applique une des politiques migratoires les plus strictes d’Europe. Ce modèle divise en Suisse, où certains souhaitent s’en inspirer.
Principes de la politique danoise :
- Création de centres d’expulsion.
- Restrictions sur le regroupement familial.
- Séjours limités pour les migrants.
Réactions contrastées en Suisse :
- Thierry Burkart (PLR) : Plaide pour l’adoption d’une approche similaire en Suisse.
- Nina Schläfli (PS) : Dénonce une politique qui s’éloigne des valeurs sociales-démocrates, axée uniquement sur la réduction des demandes d’asile.
Le débat reflète une tension entre pragmatisme et respect des droits humains. 🌍🤝
Le loup, de prédateur redouté à héros de contes 🐺📖
L’historien Michel Pastoureau explore dans une interview fascinante l’évolution de l’image du loup dans nos sociétés. Ce prédateur, autrefois craint, est aujourd’hui réhabilité, notamment dans la littérature enfantine.
Une évolution culturelle :
- Une peur ancestrale : Jusqu’au XVIIIe siècle, le loup incarnait le danger, en particulier lors des famines.
- Un nouveau rôle : Dans les contes modernes, le loup est souvent perçu comme drôle, gentil, voire attachant.
Michel Pastoureau conclut : « Le véritable danger pour l’homme aujourd’hui, c’est l’homme lui-même. » Une réflexion qui pousse à repenser nos relations avec la nature et les animaux. 🌳🌿
Le Corbusier à l’honneur : un prix pour célébrer son héritage 🏛️🎨
L’architecte suisse Le Corbusier, pionnier de l’architecture moderne, sera célébré par un prix annuel récompensant des réalisations architecturales remarquables.
Ce qu’il faut savoir :
- Un concours international : Les participants doivent proposer un projet réalisé au cours des dix dernières années.
- Un prix itinérant : Il sera remis chaque année dans une ville où Le Corbusier a laissé son empreinte architecturale.
Un bel hommage à un génie suisse dont l’influence dépasse largement les frontières. 🏆✨
En bref : les autres actualités marquantes 📌
- Fiscalité automobile : Certains automobilistes suisses voient leur impôt augmenter jusqu’à 500 %, une conséquence de la réforme de mars dernier. 🚗💰
- Guerre en Ukraine : L’autorisation donnée à Kiev d’utiliser des missiles longue portée marque une escalade dans le conflit. 🚀⚔️
- Covid long chez les enfants : Le manque de suivi médical et scolaire suscite des inquiétudes parmi les associations de patients. 🤒📚
- Électrosensibilité : Les étudiants hypersensibles aux ondes peinent à poursuivre leurs études dans un monde de plus en plus connecté. 📵🎓
- Hockey et jeunes talents : À 22 ans, Jamy Monard fait sensation en tant qu’arbitre de hockey sur glace. 🏒✨
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Revue de presse dimanche 10 novembre 2024
Relancer les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis, ainsi que la présence de plomb dans le chocolat, font les gros titres de la presse dominicale.
Relance des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis
SonntagsZeitung : Après l’élection de Donald Trump, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR) souhaite accélérer les démarches. “Il est évident que nous devons reprendre immédiatement les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis”, déclare la dirigeante d’Ems-Chemie dans la SonntagsZeitung. “Je m’y engagerai personnellement.” Selon elle, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est le plus important manquant encore à la Suisse. Durant le premier mandat de Trump, des discussions avaient eu lieu entre les deux pays, mais l’arrivée au pouvoir de Joe Biden a interrompu ce processus. L’association économique Swissmem demande également à la Confédération de reprendre ces discussions “le plus rapidement possible”. Cependant, l’agriculture pourrait constituer un obstacle majeur. Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important de la Suisse après l’Union européenne.
Position de Guy Parmelin sur l’accord de libre-échange
Le Matin Dimanche : Le conseiller fédéral Guy Parmelin adopte une position plus nuancée concernant la relance de l’accord de libre-échange avec les États-Unis. “C’est peut-être utile de faire une nouvelle analyse”, déclare-t-il dans une interview au journal dominical romand. “Pour nous, le gros défi est l’agriculture. C’est ce qui avait fait échouer les derniers pourparlers”, poursuit-il. “Le problème est simple : nous ne pouvons pas manger 20 kilos de viande de bœuf par jour pour absorber les importations américaines et la production suisse. Mettre encore plus notre agriculture sous pression, alors que notre taux d’auto-approvisionnement n’est même pas de 50 %, ce n’est pas acceptable.”
Gerhard Pfister plaide pour un rapprochement avec l’OTAN
NZZ am Sonntag : Gerhard Pfister a plaidé pour un rapprochement avec l’OTAN après la présidentielle américaine. Certaines des annonces de Trump pourraient avoir une influence négative sur la sécurité de la Suisse, a déclaré le président du parti Le Centre dans un entretien à la NZZ am Sonntag. Le conseiller national zougois et spécialiste de la politique étrangère est convaincu que la coopération avec l’OTAN est la voie à suivre. Ainsi, des avions de combat suisses F-35 pourraient à l’avenir aider à surveiller l’espace aérien européen en cas de guerre. Car si Trump tient parole, l’Europe va devenir un endroit plus dangereux. Une paix rapide en Ukraine, promise par le républicain, se ferait au profit de la Russie.
Controverse sur l’extension des autoroutes et le prix de l’essence
SonntagsZeitung : Deux semaines avant la votation sur l’extension des autoroutes, une controverse a éclaté sur la question de savoir si l’investissement de près de cinq milliards de francs suisses entraînerait une hausse des coûts de l’essence. Le département fédéral des transports d’Albert Rösti (UDC) voulait préciser dans le livret de votation que l’extension était réalisable sans nouvelles taxes ou taxes supplémentaires. L’administration des finances du département de Karin Keller-Sutter a supprimé le passage “sans taxes nouvelles ou supplémentaires”, selon la SonntagsZeitung. Dans son message sur le projet, le Conseil fédéral lui-même avait écrit il y a deux ans que les taxes sur les huiles minérales devraient être augmentées à moyen terme, car les réserves du fonds routier diminuaient. Si ces réserves sont inférieures à 500 millions de francs suisses, le prix de l’essence devra être augmenté de quatre centimes par litre. Albert Rösti a réagi au débat : si le prix de l’essence devait effectivement être augmenté, ce ne serait pas à cause de l’extension des autoroutes. Le prix est de toute façon volatile en raison de la situation géopolitique, et il pourrait en outre éviter une sous-couverture du fonds routier. Il compte aussi sur une nouvelle taxe sur les voitures électriques pour 2030.
Campagne de l’OFROU pour l’extension des autoroutes
SonntagsBlick : Toujours sur l’extension des autoroutes, des documents internes de l’Office fédéral des routes (OFROU), dont le SonntagsBlick a eu connaissance, montrent que les autorités tentent de convaincre la population du bien-fondé de nouveaux tunnels et de voies supplémentaires en dépensant des millions. Pour la votation du 24 novembre, l’agence de communication Infrakom a organisé sept événements pour l’OFROU et deux expositions. Elle a encore conseillé à l’office d’éviter que les exploitants et les locataires de jardins familiaux ne se présentent devant les médias “comme des victimes (David contre Goliath)” en faisant “preuve de compréhension” et “en offrant une compensation comme une grillade ou en sponsorisant des boissons”. L’OFROU dit ne pas avoir mis en œuvre cette proposition et a indiqué au SonntagsBlick le montant de ses dépenses pour les relations publiques externes : 5,4 millions de francs suisses au total l’année dernière, soit 1,4 million de plus que l’année précédente. L’OFROU emploie douze chargés de relations avec les médias et trois autres personnes, ce qui est supérieur à la moyenne.
Critiques de Public Eye envers les groupes de matières premières
NZZ am Sonntag : Les groupes suisses de matières premières se présentent de manière plus écologique qu’ils ne le sont en réalité, affirme Public Eye dans un rapport non encore publié que le SonntagsBlick s’est procuré. Selon l’évaluation, les émissions indirectes de gaz à effet de serre de Vitol, Trafigura, Glencore, Mercuria et Gunvor se sont élevées l’année dernière à 4 043 millions de tonnes d’équivalents CO₂. Les émissions des entreprises citées seraient ainsi presque quatre fois plus hautes que celles déclarées et 100 fois plus importantes que les émissions totales de la Suisse. La raison de ces énormes écarts : dans leurs rapports, les négociants en matières premières ne prennent généralement en compte que les émissions de leurs propres installations de production et navires. Public Eye, en revanche, a également évalué les émissions indirectes issues de la phase d’utilisation des matières premières négociées, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qui se produisent lorsque ces matières premières sont brûlées pour produire de l’énergie. “Seule Gunvor présente des chiffres plus complets et donc plus crédibles”, affirme l’ONG. Suissenégoce, l’association suisse des négociants en matières premières, n’est pas d’accord. Sa secrétaire générale, Florence Schurch, qualifie la méthode de calcul de Public Eye de “délibérément trompeuse”. Selon elle, le rapport rejette toute la responsabilité des émissions de CO₂ sur les négociants et exonère le public de toute participation : “C’est une simplification grossière qui ne tient pas compte de la réalité de notre monde interconnecté.”
Nouveau conflit fiscal entre la Suisse et l’Union européenne
NZZ am Sonntag : Parallèlement aux négociations sur un nouvel accord européen, un nouveau conflit sur des questions fiscales a éclaté entre la Suisse et l’UE. Selon une enquête de la NZZ am Sonntag, Bruxelles exige une révision de l’échange automatique d’informations (EAI). Concrètement, cela signifierait que les autorités suisses devraient recouvrer auprès des citoyens de l’UE les créances fiscales de leur pays d’origine. Une idée inimaginable, surtout du côté des bourgeois, écrit la NZZ am Sonntag. “Nous devrions appliquer le droit étranger. C’est pour moi totalement inacceptable”, a par exemple déclaré le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU). Les Verts libéraux, en revanche, y ont vu une demande légitime dont la Suisse pourrait également profiter. Selon le journal dominical, le Conseil fédéral est prêt à négocier sur ce sujet délicat. L’application d’une telle réglementation devrait toutefois être fortement limitée. La commission de l’économie du Conseil des États a l’intention de discuter de cette demande lundi.
Beat Jans réaffirme la demande d’une clause de sauvegarde
SonntagsBlick : Le ministre de la Justice Beat Jans a réaffirmé la demande suisse d’une clause de sauvegarde dans la libre circulation des personnes avec l’UE. “Sinon, la politique intérieure sera difficile, l’UE le sait aussi”, a-t-il déclaré au SonntagsBlick. “Une clause de sauvegarde est aussi dans l’intérêt de l’UE.” Car il est également important pour Bruxelles que le projet puisse passer devant le peuple suisse. En même temps, il serait dommageable pour l’UE qu’un trop grand nombre de spécialistes émigrent vers la Suisse. Dans un autre registre, le conseiller fédéral a plaidé pour une stratégie nationale contre le crime organisé. “Il est important que la Suisse agisse dans ce domaine avant que nous ayons des problèmes similaires à ceux d’autres pays d’Europe”, a-t-il dit. “En Suisse aussi, il y a des groupes criminels venant d’Italie, d’Albanie et d’autres pays. Souvent, ces bandes se financent par la drogue, le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains.”
Le secteur textile suisse veut améliorer le recyclage
SonntagsZeitung : Le secteur textile suisse veut prendre en main le recyclage. Sept entreprises, dont Calida, Mammut et PKZ, fondent avec Swiss Textiles l’association Swiss Fabric Loop, écrit la SonntagsZeitung. La collecte de vêtements usagés en Suisse est en crise en raison des grandes quantités et de la valorisation financièrement peu intéressante. Selon le journal, l’association prévoit une taxe comme celle incluse dans le prix d’achat des appareils électriques et des bouteilles en PET. Le montant de la contribution de recyclage devrait s’inspirer de modèles appliqués aux Pays-Bas ou en France. Dans ces pays, elle se situe entre 30 et 70 centimes par kilo, ce qui représente 6 à 14 centimes par T-shirt. Les bases juridiques et la répartition des coûts vont être élaborées dans les semaines à venir. Les premières applications sont prévues d’ici deux ans.
Lindt & Sprüngli sous pression aux États-Unis
NZZ am Sonntag : L’entreprise zurichoise de chocolat Lindt & Sprüngli est sous pression aux États-Unis. Après qu’un magazine de consommateurs a mesuré trop de métaux lourds — cadmium et plomb — dans les tablettes “Excellence”, une plainte collective a été lancée. Lindt a tenté de faire rejeter cette plainte, sans succès. Pour Lindt & Sprüngli, tout n’est qu’un malentendu : “Dans notre avis juridique, il a été indiqué que des mots comme ‘excellent’ ne suggèrent pas automatiquement, selon le droit américain, qu’un produit est exempt de métaux lourds”, écrit l’entreprise selon la NZZ am Sonntag. Mais le mal est fait. Chez les consommateurs américains, l’indignation se déchaîne sur les réseaux sociaux.
L’utilisation de l’intelligence artificielle en Suisse
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : En Suisse, près de la moitié des employés de bureau utilisent des outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT ou DeepL, mais beaucoup se sentent insuffisamment soutenus, lit-on dans le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, qui se basent sur un sondage de “La Plateforme”, une alliance qui regroupe huit associations indépendantes d’employés et de professionnels. Celui-ci révèle que 80 % des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances spécialisées pour l’utilisation de l’IA. Seul un quart des sondés indiquent que leur employeur dispose d’une stratégie claire en matière d’IA. Les personnes occupant des postes de direction voient davantage d’opportunités dans l’IA, tandis que les personnes moins qualifiées sont plus sceptiques. Dominik Blunschy, conseiller national schwyzois du Centre, propose d’enseigner les compétences en IA dès l’école primaire dans la matière “médias et informatique”.
Augmentation des cas de démence en Suisse
SonntagsZeitung : Le nombre de personnes atteintes de démence augmente. Selon les estimations de la Confédération, il y a 156 000 personnes atteintes de démence en Suisse, 33 800 s’y ajoutent chaque année, soit environ 93 par jour. Selon la SonntagsZeitung, Exit et Alzheimer Suisse organiseront ces prochains mois des conférences sur le thème de la démence et du désir de mourir, car les demandes à ce sujet se sont multipliées. Les personnes atteintes de démence qui souhaitent recourir au suicide assisté doivent répondre à des exigences particulièrement élevées. Si la personne n’y parvient plus en raison de la progression de la maladie, le suicide ne pourra pas être effectué. Le neurologue et expert en soins palliatifs Ralf Jox déclare : “Celui qui se suicide pour ne pas devenir dément le fait en fait toujours trop tôt.” Si une personne est encore suffisamment capable de discernement pour prendre une décision d’une telle portée, elle a encore un peu de force mentale. À ce stade, on ne sait pas si la maladie va évoluer dans les proportions que l’on craint.
L’importance du soutien parental pour la santé mentale des jeunes
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : La fondation Pro Juventute peut démontrer, grâce à une vaste étude dont la SonntagsZeitung a eu connaissance, que lorsque les jeunes entretiennent un contact fiable et confiant avec leurs parents, les adolescents se portent mieux. Ils se sentent en meilleure forme physique et psychique, ont une image plus positive d’eux-mêmes et sont plus optimistes quant à leur avenir. “Les parents représentent une ressource importante qui a été sous-estimée jusqu’à présent”, explique Susanne Walitza, directrice de la clinique de psychiatrie et de psychothérapie pour enfants et adolescents de l’Université de Zurich (PUK). Plus de 1 000 jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été interrogés : 88 % des participants décrivent leur santé mentale comme “excellente”, “très bonne” ou “bonne”. Il existe toutefois des différences : les filles et les jeunes femmes font deux fois plus souvent appel à une aide extérieure que les jeunes hommes du même âge. Et les adolescentes se font plus de soucis pour le monde et réagissent plus fortement, émotionnellement et physiquement, au stress et à la pression de la performance.
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