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L’uniforme 95 : l’armée suisse fait des économies sur la tenue de sortie des soldats
L’uniforme 95 : l’armée suisse fait des économies sur la tenue de sortie des soldats
L’armée suisse a récemment annoncé une mesure qui fait beaucoup parler d’elle : la réduction de la distribution de l’uniforme de sortie 95. Cette décision, motivée par des objectifs d’économies budgétaires, vise à limiter cet équipement aux seules tâches de représentation. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette décision, ses conséquences et ses implications.
Une mesure pour économiser 55 millions de francs 💸 🧮
L’uniforme de sortie 95, jusqu’à présent remis à toutes les recrues, ne sera désormais fourni qu’à des fins de représentation officielle. Cette mesure devrait permettre une économie de 55 millions de francs d’ici à 2035. Actuellement, cette tenue représente un coût annuel de 5,2 millions de francs pour l’armée.
Quelques chiffres-clés sur cette décision :
- Le nombre de soldats équipés passera de 20’000 à 1’000 par an.
- Le coût moyen d’un uniforme complet est d’environ 300 francs.
- Les tenues de sortie rendues seront réparées et réutilisées autant que possible.
Avec ces ajustements, l’armée prévoit de réaffecter les fonds à d’autres priorités, comme le renforcement de ses capacités de défense.
De quoi est composé l’uniforme de sortie 95 ? 👔 🎖️
L’uniforme de sortie 95 est un vêtement réservé aux grandes occasions. Il reflète la sobriété et le pragmatisme typiques de l’armée suisse. Voici ses différents éléments :
- Une veste (ou blazer) gris sombre.
- Un pantalon ou une jupe assortie.
- Deux chemises : une à manches longues et une à manches courtes.
- Une cravate pour les occasions formelles.
- Une ceinture élastique gris sombre.
- Un manteau de sortie pour les temps froids.
À la fin des obligations militaires, les soldats doivent rendre leur uniforme, qui sera ensuite réparé et stocké pour une future utilisation. Si la tenue ne peut être réutilisée, elle est tout simplement liquidée.
Pourquoi une telle mesure ? 🤔 🧐
L’objectif principal est clair : optimiser les dépenses. L’armée suisse, malgré un budget augmenté de 530 millions pour atteindre 2,7 milliards de francs en 2024, cherche à maîtriser ses coûts.
Les raisons derrière cette décision :
- La tenue de sortie est peu utilisée dans le quotidien des soldats.
- Réduire les coûts de production et de stockage.
- Prioriser les dépenses liées à la modernisation de l’équipement militaire.
En somme, cette décision vise à recentrer les ressources sur les missions essentielles de l’armée.
Une réorganisation des frais de personnel 📊 👨💻
Outre les économies sur les tenues, l’armée prévoit de réduire ses frais de personnel de 3% d’ici 2030, soit une baisse de 210 millions de francs.
Comment cette réduction sera-t-elle mise en place ?
- Elle reposera principalement sur les départs à la retraite.
- Aucun licenciement n’est prévu.
- Les postes vacants ne seront pas remplacés, dans une logique d’optimisation.
Les fonds ainsi libérés seront investis dans le renforcement des capacités de défense, un enjeu majeur pour l’armée suisse.
Les réductions dans les forces aériennes 🚁🛩️
Dans le cadre de ces mesures d’économie, les démonstrations aériennes des Forces aériennes suisses seront aussi touchées.
Les ajustements prévus :
- Suspension du F/A-18 Swiss Hornet Solo Display Team dès le 1er janvier 2025.
- Arrêt des Swiss Para Wings.
- Menaces sur la célèbre Patrouille suisse, dont les activités pourraient être suspendues pour des raisons de coûts.
Ces mesures illustrent une volonté de réduire les dépenses non essentielles tout en maintenant un haut niveau de capacité opérationnelle.
Des opinions partagées parmi les citoyens 😐 💬
Cette décision suscite des réactions variées. Voici les principales opinions exprimées par le public :
- Certains regrettent cette mesure, estimant que l’uniforme de sortie donne une prestance aux soldats.
- D’autres jugent que cette tenue est inesthétique et peu utile.
- Une partie de la population reste indifférente, considérant que cette décision n’impacte pas directement leur quotidien.
L’armée suisse, pour sa part, insiste sur la nécessité de ces mesures pour garantir une gestion responsable des fonds publics.
Conclusion : un choix pragmatique mais débattu 🌟 🔀
L’abandon de la distribution généralisée de l’uniforme de sortie 95 s’inscrit dans une logique d’économie budgétaire.
Bien que critiquée par certains, cette mesure témoigne de la volonté de l’armée suisse de prioriser ses ressources pour des missions stratégiques. Avec d’autres réformes en cours, comme la réduction des frais de personnel et des activités aériennes, l’armée montre qu’elle est prête à faire des choix difficiles pour assurer son avenir.
Les citoyens, eux, continueront d’observer ces changements avec intérêt, tout en débattant de leur pertinence.
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La fin d’une ère : l’arrêt de la radio d’urgence en Suisse
La Suisse s’apprête à tourner une page historique en mettant fin à son système de radio d’urgence. Ce dispositif, qui a été un pilier de la sécurité en cas de crise pendant des décennies, sera progressivement remplacé par un système multicanal plus moderne. Revenons sur les détails de ce changement majeur.
La radio d’urgence : un symbole de sécurité nationale
Durant des décennies, la radio d’urgence a été un instrument clé pour la Suisse. Conçue pour transmettre des informations vitales à la population, même en cas de crise majeure, cette radio s’appuyait sur une infrastructure unique :
- Des antennes FM extensibles capables d’atteindre 30 m de hauteur. Ces antennes étaient déployées pour garantir la diffusion d’informations même depuis des bunkers.
- Une puissance d’émission élevée, soutenue par un système d’alimentation de secours.
- Une trentaine d’émetteurs spécialisés sur les 800 émetteurs FM de la SSR, dédiés uniquement à la radio d’urgence.
Ce dispositif garantissait une transmission résistante même en cas de destruction des émetteurs principaux. Cependant, avec l’évolution des technologies et des besoins, cette solution est devenue moins pertinente.
Pourquoi ce changement ?
Une utilité en baisse
Selon les autorités suisses, le scénario d’une population enfermée dans des abris pendant une longue durée est devenu peu probable. Les nouvelles menaces, telles que les cyberattaques, les pandémies ou les catastrophes naturelles, exigent des systèmes plus flexibles et adaptés à la vie moderne.
Un coût difficile à justifier
Le maintien de la radio d’urgence représente un coût annuel de 20 millions de francs. De plus, le démantèlement complet de cette infrastructure est estimé à 70 millions de francs. Ces sommes importantes ont poussé les autorités à chercher des alternatives plus économiques.
L’arrêt de la bande FM
Avec la fin de la bande FM en Suisse, la radio d’urgence se retrouve isolée, car elle repose entièrement sur cette technologie. Ce contexte accélère la nécessité de trouver une solution de remplacement.
Le futur : un système multicanal
Pour remplacer la radio d’urgence, un système multicanal est en cours de mise en place. Voici les principaux éléments de ce nouveau dispositif :
- Cell Broadcast 📢 : Cette technologie utilise les réseaux de téléphonie mobile pour envoyer des messages d’alerte directement sur les téléphones des citoyens, sans application spécifique.
- L’application Alert Suisse 📱 : Déjà en place, elle continuera à informer la population via des notifications.
- Les sirènes 🛶 : Un moyen classique mais efficace, qui sera maintenu pour alerter rapidement en cas d’urgence.
Quels sont les avantages de ce nouveau système ?
Le passage à un système multicanal présente de nombreux avantages :
- Modernité : Les technologies comme le Cell Broadcast sont adaptées aux habitudes actuelles des citoyens, largement équipés de smartphones.
- Flexibilité : Ces solutions permettent une réponse rapide et ciblée selon la nature de la crise.
- Coûts réduits : En utilisant des infrastructures existantes comme les réseaux mobiles, les dépenses seront mieux maîtrisées.
Les critiques et les interrogations
Malgré les avantages évidents, ce changement suscite certaines questions :
- Que se passe-t-il en cas de panne des réseaux mobiles ? Contrairement à la radio FM, les infrastructures de téléphonie mobile sont vulnérables aux cyberattaques ou aux catastrophes naturelles.
- L’accessibilité pour tous 🤔 : Une partie de la population, notamment les personnes âgées ou vivant en zones reculées, peut ne pas avoir accès à un smartphone ou une connexion internet fiable.
Ces points devront être pris en compte pour assurer une transition réussie.
Une transition décisive d’ici 2027
La radio d’urgence devrait cesser d’être utilisée à partir de 2027. D’ici là, la Suisse devra finaliser la mise en place du système multicanal et assurer une communication claire avec la population sur son fonctionnement.
Conclusion : une évolution nécessaire mais symbolique
La fin de la radio d’urgence marque la fin d’une ère dans l’histoire de la protection civile suisse. Si cette transition est dictée par des impératifs technologiques et financiers, elle souligne également l’évolution des priorités en matière de gestion des crises. Reste à voir si le nouveau système répondra efficacement aux attentes et besoins de la population dans les années à venir. 🌐
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Lancement d’une nouvelle procédure en ligne pour les allocations pour perte de gain
Les personnes engagées dans l’armée, la protection civile, le service civil ou participant à des cours pour moniteurs Jeunesse et Sport pourront désormais demander leurs allocations pour perte de gain (APG) en ligne. Cette procédure numérique sera progressivement déployée à partir de 2026. Lors de sa séance du 20 novembre 2024, le Conseil fédéral a approuvé les modifications légales nécessaires et a fixé la date d’entrée en vigueur au 1er janvier 2025.
Cette nouvelle démarche vise à simplifier les procédures administratives pour les assurés et leurs employeurs, en remplaçant les formulaires papier par un processus en ligne plus efficace. Les données nécessaires au traitement des demandes seront automatiquement extraites d’autres registres, ce qui améliorera la qualité des informations. Ce système permettra non seulement d’accélérer le versement des prestations, mais aussi de réduire les charges administratives pour les employeurs et les caisses de compensation. Le déploiement de la procédure numérique commencera en 2026, avec des dispositions d’exécution entrant en vigueur le 1er janvier 2025.
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Les militaires peuvent planifier leur service en ligne
Depuis fin juin 2024, un nouveau système de gestion des données de service est disponible pour tous les militaires n’ayant pas encore terminé leurs obligations. Accessible via le site armee.ch ou directement depuis le portail de l’armée, cette plateforme simplifie grandement l’accès aux services et aux informations nécessaires.
Dès l’été 2023, une invitation à s’enregistrer dans ce nouveau système a été envoyée progressivement à tous les militaires n’ayant pas terminé leurs jours de service obligatoire. Depuis juin dernier, l’ensemble des fonctionnalités est disponible. Les militaires peuvent maintenant soumettre des demandes de congé, consulter leurs données et obtenir une vue d’ensemble de leurs services à venir en quelques clics, via armee.ch ou portal-armee.ch. Le site pilote urlaubsgesuche.ch a été désactivé fin juin, ses fonctionnalités étant intégrées dans le nouveau système.
Nouvelles fonctionnalités en préparation
L’Armée suisse prévoit d’ajouter de nouvelles fonctionnalités au système de gestion pour les militaires de milice dans les mois à venir. Les prochaines étapes incluent l’ordre de marche électronique, les tickets CFF sur le SwissPass des militaires, et la feuille de congé numérique.
Depuis fin 2023, d’autres services en ligne sont disponibles pour les futurs militaires en service obligatoire. Le planificateur d’ER permet de choisir le meilleur moment pour intégrer l’école de recrues en fonction des projets personnels (études, séjours à l’étranger, apprentissage, etc.). Les données de l’ER souhaitée peuvent être exportées directement dans l’agenda et partagées avec d’autres. Un outil de recherche d’équipe permet également de trouver l’équipe idéale au sein de l’armée : aide, soutien, combat ou technique.
Function Finder dès 2025
À partir de 2025, un outil appelé Function Finder détaillera les différentes fonctions de l’armée et leurs exigences spécifiques. Cet outil remplacera le site miljobs.ch à compter du 1er janvier 2025.
L’inscription des militaires aux services numériques de l’armée se fait sur portal-armee.ch, où des informations complémentaires sont également disponibles.
Protection des données et sécurité de l’information
Les données des militaires sont sécurisées et stockées au sein de l’infrastructure de la Confédération. Les normes de sécurité strictes de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication et du Groupement Défense sont appliquées et contrôlées en permanence.
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Atterrissages et décollages des F/A-18 sur l’autoroute A1 – « Alpha Uno »
Ce mercredi [05.06.2024], l’armée suisse fait décoller et atterrir des avions de combat F/A-18 sur l’autoroute A1, entre Payerne et Avenches. Assistez à cet exercice en direct .
Un tronçon de l’autoroute A1, situé entre Payerne et Avenches, se transforme en piste d’aviation pour l’exercice « Alpha Uno ». Quatre F/A-18 de l’armée suisse y effectueront des atterrissages et des décollages.
Cet exercice n’est pas une première pour les Forces aériennes suisses. De tels tests ont été réalisés à dix reprises pendant la guerre froide. Le dernier atterrissage sur une autoroute par des avions de combat suisses a eu lieu au Tessin en 1991.
Le tronçon d’autoroute près de Payerne avait déjà été préparé pour des exercices d’avions de combat lors de sa construction en 1995.
Suivez en direct vidéo les atterrissages et décollages des quatre F/A-18 :
Atterrissages de quatre F/A-18
Décollages de quatre F/A-18
RTS 12:45
RTS 1930
[Le Parisien] Suisse : des avions de combat F/A-18 atterrissent sur une autoroute
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Le Conseil fédéral souligne la nécessité de conserver les effectifs militaires actuels
Le Conseil fédéral insiste sur le maintien des effectifs actuels de l’armée, étant donné le climat géopolitique actuel qui incite à la prudence. Il estime nécessaire d’avoir des effectifs suffisants pour garantir la durabilité, surtout en cas d’intervention prolongée.
En date du 1er novembre 2023, il a ainsi mandaté le Département fédéral de la défense pour élaborer un projet permettant d’augmenter temporairement l’effectif maximal stipulé par la loi.
A l’heure actuelle, l’armée compte 147’000 soldats, bien que la législation en place fixe la limite des effectifs réels à 140’000 et celle des effectifs réglementaires à 100’000. Une clause transitoire avait permis de dépasser ces chiffres jusqu’à la fin de l’année 2022. Suite à cela, certains militaires ayant complété leur formation ont été libérés en avance.
La presse avait souligné cette situation en 2022, poussant la commission de la politique de sécurité du Conseil des États à solliciter des éclaircissements auprès de la ministre du département, Viola Amherd.
Le collectif “Groupe pour une Suisse sans armée” a exprimé des critiques, pointant du doigt une situation illégale persistante depuis plusieurs années.