Connect with us

revue_de_presse

Revue de presse dimanche 28 avril 2024

La lutte des membres du parlement pour rétablir la carte journalière, éliminée au début de l’année, la poursuite judiciaire intentée par le gestionnaire de fonds spéculatifs le plus fortuné du monde contre les anciennes directions de Credit Suisse et d’UBS, ainsi que les difficultés rencontrées par le SESE pour clore les enquêtes relatives aux accidents aériens, figurent parmi les principaux sujets abordés par les journaux du dimanche.

SONNTAGSZEITUNG: David Tepper, le gestionnaire de fonds spéculatifs le plus riche du monde, a porté plainte aux États-Unis contre les anciennes directions de Credit Suisse et d’UBS. Il base ses accusations sur des déclarations incorrectes faites par les ex-dirigeants de Credit Suisse, Axel Lehmann et Ulrich Körner, rapporte la SonntagsZeitung. L’annulation de 16 milliards de francs suisses d’obligations AT1 par UBS est au cœur du litige, ayant provoqué d’importantes pertes financières pour le fonds de Tepper. Les deux dirigeants suisses sont désormais sous intense pression, les preuves des accusations étant disponibles publiquement.

LE MATIN DIMANCHE: Des représentants de divers partis politiques se mobilisent pour rétablir la carte journalière. Le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG) a initié une proposition législative, soutenue par des membres de tous les partis, visant à légaliser cette offre à 40 francs suisses disponible dans les communes jusqu’au début de l’année, révèle Le Matin Dimanche. Cette offre a été remplacée par un service numérique de l’Alliance SwissPass, qui varie les prix selon le timing de la réservation et la détention d’un abonnement. Les services de Monsieur Prix indiquent avoir reçu “de nombreux retours de citoyens insatisfaits” depuis la suppression de l’offre initiale. L’Alliance SwissPass suggère à la Commission des transports du Conseil national, qui examinera la proposition lundi, de la rejeter.

SONNTAGSBLICK: Le Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) est mis à rude épreuve par la multiplication des situations dangereuses dans le trafic aérien. Selon le SonntagsBlick, seulement 4% des incidents impliquant des avions actuellement en cours d’enquête ont été résolus. Le SESE a opté pour des enquêtes moins approfondies afin de soulager ses équipes et d’accélérer le processus. Les investigations prennent souvent le double du temps prévu, le délai légal s’échelonnant entre un an et un an et demi. En 2019, le SESE a traité 1800 cas, en hausse par rapport aux 1260 cas enregistrés en 2015. De plus, le service est de plus en plus confronté à l’intervention d’avocats mandatés par les personnes impliquées dans les accidents.

SONNTAGSBLICK: À la fin du mois de mars, le groupe d’armement suisse Ruag a cessé sa collaboration avec un individu accusé d’être un meurtrier sous le régime chilien d’Augusto Pinochet. Selon Human Rights Watch, cette personne était impliquée dans la condamnation de dissidents politiques en tant que membre de tribunaux de guerre secrets, rapporte le SonntagsBlick. Des critiques de l’ancien dictateur l’accusaient d’être impliqué dans plusieurs décès. En 2022, Ruag a examiné son passé après la publication d’articles le concernant, sans trouver de “conflits ni violations des droits confirmés”. Toutefois, le groupe d’armement a choisi de ne pas renouveler le contrat, probablement pour des raisons de réputation. La collaboration concernait la fourniture de 24 obusiers blindés au Chili.

SONNTAGSBLICK: D’anciens membres de l’équipe de DJ Bobo émettent des critiques à son encontre. Selon eux, René Baumann, de son vrai nom, privilégiait le succès commercial plutôt que l’intégrité, rapporte le SonntagsBlick. La comédie musicale “Last Night a DJ Took My Life”, qui a récemment fait sa première, illustre comment DJ Bobo a amassé des millions en utilisant la voix de l’artiste américaine Lori Glori. Cette dernière a perdu son procès contre le musicien suisse en 2000. Une ex-chanteuse et danseuse du groupe témoigne également qu’elle n’a jamais été compensée après avoir chuté dans un trou sur scène. Par ailleurs, un producteur affirme que DJ Bobo a réenregistré toutes ses chansons lors d’un changement de maison de disques pour éviter de payer les royalties dues aux ayants droit et aux producteurs.

LE MATIN DIMANCHE: Le Palais fédéral à Berne est confronté à un manque de toilettes pour femmes, malgré la présence de 93 femmes parlementaires. Selon Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, le bâtiment dispose seulement de 21 toilettes pour dames, contre 25 toilettes et 27 urinoirs pour les hommes, en plus de huit toilettes accessibles aux personnes en situation de handicap. Ce déséquilibre illustre les défis de l’égalité des sexes en Suisse, où les femmes ont historiquement été peu représentées en politique. L’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) admet que les installations ont été principalement conçues pour les hommes. Une initiative bipartisane, sous forme de lettre, a été lancée par des membres de tous les partis pour adresser ce problème. L’OFCL et les services du parlement, qui avaient déjà commencé à examiner cette question, devraient bientôt présenter un avant-projet pour rectifier la situation.

NZZ AM SONNTAG: Selon un sondage mené auprès d’environ mille directeurs d’école, une majorité se montre opposée à la sélection des élèves lors du passage à l’école secondaire. La NZZ am Sonntag rapporte que 68% des directeurs interrogés souhaitent également abandonner les notes chiffrées dans les bulletins scolaires au niveau primaire, d’après un rapport des directions d’école. L’association des directeurs d’école est en faveur de l’élimination du gymnase version longue, présent dans certains cantons alémaniques, visant à promouvoir l’égalité des chances, explique Lucius Hartmann, président de la Société suisse des professeurs de gymnase.

Continuer la lecture

revue_de_presse

Revue de presse dimanche 24 novembre 2024

Les mesures d’accompagnement et le rôle du franc suisse au cœur des débats

Les partenaires sociaux suisses montent au créneau pour protéger des acquis essentiels comme les mesures d’accompagnement dans le cadre des négociations sur les Bilatérales III. Pendant ce temps, le franc suisse continue de jouer son rôle de valeur refuge dans un contexte économique et géopolitique tendu. Voici un tour d’horizon des sujets qui font la une de la presse dominicale. 📰


Les partenaires sociaux unis pour préserver les mesures d’accompagnement

Une mobilisation inédite

Syndicats et associations d’artisans se sont unis pour défendre les mesures d’accompagnement, essentielles pour protéger les salaires en Suisse. Une lettre ouverte publiée dans le SonntagsBlick appelle à maintenir ces mesures dans le cadre des futures négociations entre la Suisse et l’Union européenne sur les accords bilatéraux.

Des revendications précises

Les partenaires sociaux demandent notamment :

  • Que les réglementations suisses sur les salaires et les frais, définies dans les conventions collectives de travail, s’appliquent également aux travailleurs détachés des entreprises européennes.
  • Que l’obligation de cautionnement pour garantir le respect des conventions collectives concerne aussi bien les entreprises étrangères que les entreprises suisses.

Ces mesures visent à protéger le marché du travail suisse tout en maintenant une concurrence équitable. 🛡️


Le franc suisse, valeur refuge dans un monde incertain

Une appréciation historique

Dans un contexte de crises politiques en Europe et de guerre en Ukraine, le franc suisse s’apprécie fortement, atteignant des niveaux proches du record de 2015. Selon Le Matin Dimanche, le taux de change actuel s’élève à moins de 93 centimes pour un euro, et certains spécialistes estiment qu’il pourrait atteindre 80 centimes d’ici trois ans.

Des conséquences contrastées

  • Pour les consommateurs suisses : Une monnaie forte augmente le pouvoir d’achat, car les produits importés deviennent moins chers.
  • Pour les exportateurs et le tourisme : Cette appréciation complique la situation des industries exportatrices comme l’horlogerie et la microtechnique, ainsi que du secteur touristique, notamment à l’approche de la saison d’hiver.

Bien que bénéfique pour certains, cette tendance constitue un défi majeur pour l’économie suisse. ⚖️


Des tensions autour du soutien à l’industrie sidérurgique

Une opposition aux subventions

Le directeur de Swissmem, Stefan Brupbacher, s’est exprimé dans le SonntagsBlick contre le subventionnement des membres de son association, comme Stahl Gerlafingen, Swiss Steel et Novelis. Selon lui, les subventions étatiques sont coûteuses et inefficaces à long terme.

Des pratiques controversées

L’exemple de Stahl Gerlafingen, détenu par le groupe italien Beltrame, illustre ces critiques. Alors que l’entreprise a demandé des soutiens financiers en Suisse, elle a distribué 54,2 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires à l’étranger. Ce double discours suscite des interrogations sur la pertinence d’un tel soutien.


Le dépôt des déchets nucléaires : un projet d’envergure

Une zone souterraine massive

La NZZ am Sonntag révèle que la Nagra prévoit une zone de protection souterraine de 26 kilomètres carrés, soit l’équivalent de plus de 3500 terrains de football, pour le stockage final des déchets nucléaires. Cependant, le dépôt en profondeur, où seront enfermées les barres de combustible, ne couvrira que 2 à 3 kilomètres carrés.

Un avenir incertain

Bien que de la place soit disponible pour accueillir davantage de déchets, la Nagra reste prudente et attend des décisions politiques pour définir la gestion de futurs projets de construction.


Régulation des grandes plateformes numériques : un projet au point mort

En matière de régulation des géants du numérique comme X, Facebook et YouTube, la Suisse prend du retard. Selon l’Office fédéral de la communication, les consultations prévues pour 2024 sont reportées. Cette nouvelle loi, qui soulève des questions juridiques inédites, nécessite plus de temps pour être finalisée.


Une hausse marquée des prescriptions pour le TDAH

Une augmentation de 10 % en deux ans

Les données de Swissmedic, rapportées par Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, montrent une augmentation de l’utilisation de médicaments pour le TDAH de 10 % depuis 2021. Cette hausse est attribuée à un plus grand nombre de personnes traitées, et non à des dosages plus élevés.

Les hypothèses en question

  • Pression à la performance : Certains spécialistes estiment que l’augmentation de la pression sociale et scolaire pourrait expliquer cette tendance.
  • Facteurs environnementaux : D’autres pointent les résidus d’insecticides comme un facteur aggravant des troubles du comportement.

Une société de plus en plus procédurière

Les dénonciations pour injures ont bondi de 64 % en dix ans, selon la SonntagsZeitung. Environ 12 000 plaintes sont enregistrées chaque année, soit 34 par jour. La professeure Monika Simmler explique cette hausse par la traçabilité numérique des messages, qui documentent désormais des propos autrefois éphémères.


Le paradoxe du boom touristique en Suisse

Malgré un boom touristique, le taux d’occupation des hôtels a diminué en raison d’une augmentation du nombre de lits disponibles (+5,4 % entre 2019 et 2023). Ce sont surtout les chaînes hôtelières internationales qui ont bénéficié de cette expansion, indique la NZZ am Sonntag.


Les loups abattus à tort : une gestion contestée

Le SonntagsBlick rapporte qu’en Valais, 11 loups abattus ne faisaient pas partie des meutes autorisées par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Cette erreur a suscité de vives critiques du Groupe Loup Suisse, mettant en lumière des lacunes dans la gestion de la faune sauvage.


Conclusion : des sujets brûlants pour la Suisse

Des négociations européennes aux défis environnementaux, en passant par les tensions économiques et sociales, les enjeux actuels de la Suisse reflètent une période de transition complexe. Entre protection des acquis, régulation et compétitivité, la Confédération devra faire preuve d’adaptabilité pour répondre aux défis à venir. 🌍

Continuer la lecture

revue_de_presse

Revue de presse jeudi 21 novembre 2024

Les Unes marquantes de ce jeudi : ce qu’il faut retenir

Les Unes des journaux du jour sont une mine d’informations sur les grands enjeux de notre époque. Entre investissements, questions sociales, controverses, et innovations, elles brossent un tableau riche et complexe. Voici un tour d’horizon des sujets phares, avec des analyses pour mieux comprendre les thématiques abordées. 📰✨


Les millionnaires redessinent les stations de ski 🏔️

Les stations de ski suisses sont en pleine transformation, et les investisseurs millionnaires y jouent un rôle clé. Selon Le Blick, ces investisseurs injectent des fonds dans ces lieux emblématiques, modernisant infrastructures et services pour attirer une clientèle internationale.

Quels impacts pour les stations de ski ?

  • Une renaissance économique : Les investissements permettent de moderniser les remontées mécaniques, hôtels et restaurants, offrant ainsi une expérience plus haut de gamme.
  • Une attractivité internationale : Les stations, rénovées et innovantes, séduisent des touristes venus du monde entier.
  • Une accessibilité en baisse : Les rabais destinés aux locaux disparaissent progressivement, rendant les stations de moins en moins accessibles aux familles suisses.

Cette évolution soulève une question majeure : le ski deviendra-t-il un loisir réservé à une élite ? Ce débat mérite réflexion, d’autant que certaines stations se regroupent pour accroître leur rentabilité, au détriment parfois des communautés locales. 🤔


La SSR face à des économies drastiques 💼

La Tagesschau et Le Blick rapportent des nouvelles inquiétantes pour l’avenir des médias suisses. La SSR doit économiser 270 millions de francs d’ici 2029, ce qui pourrait entraîner la suppression de près de 1000 postes.

Conséquences potentielles :

  • Réduction de l’offre médiatique : Certaines émissions pourraient disparaître, limitant la diversité des contenus.
  • Pression accrue sur les employés : Les équipes restantes devront en faire plus avec moins de moyens.
  • Fragilisation du service public : Une SSR affaiblie risque de perdre son rôle central dans le paysage médiatique suisse.

Ces mesures, justifiées par les défis de la digitalisation, posent toutefois la question de l’avenir de l’information publique dans un monde en constante évolution. 📉


EMS et précarité : un double défi 👵

Vieillir en Suisse peut conduire à la pauvreté. Le Courrier et La Liberté mettent en lumière une réalité inquiétante : l’entrée en EMS (Établissement médico-social) est souvent synonyme de charges financières insoutenables pour les retraités et leurs familles.

Les solutions envisagées :

  • Développer des alternatives comme les logements intergénérationnels.
  • Renforcer les aides financières aux familles en difficulté.
  • Mieux encadrer les coûts des EMS pour éviter les excès.

Un système plus inclusif est nécessaire pour garantir à chacun une vieillesse digne et sans précarité. 👵💸


L’affaire Emmaüs : entre scandale et résilience 🕊️

Malgré les accusations de violences sexuelles portées contre l’abbé Pierre, le mouvement Emmaüs conserve la confiance de ses clients et donateurs. Le Nouvelliste rapporte qu’une cliente affirme : « Il ne faut pas tout mélanger. »

Ce scandale soulève toutefois des questions sur la manière dont les institutions traitent les accusations graves, tout en poursuivant leur mission sociale. Emmaüs semble vouloir tourner la page tout en restant fidèle à son rôle de soutien aux plus démunis. 🤝


Optimisation des stades : un défi à relever ⚽🎤

Le 24 Heures s’intéresse au Stade de la Tuilière, conçu pour accueillir des matchs de football. Cependant, il peine à attirer suffisamment de spectateurs. Une solution envisagée : diversifier les usages du stade.

Potentiel inexploité :

  • Accueil de concerts et spectacles pour élargir le public.
  • Création d’événements multifonctionnels.
  • Partenariats avec des entreprises pour une meilleure rentabilité.

Un exemple de réflexion nécessaire sur l’utilisation des infrastructures publiques. Les stades peuvent devenir des lieux culturels à part entière, s’ils sont bien gérés. 🎶🏟️


Horlogerie de luxe : quand une montre fait débat ⌚💎

Le Temps a enquêté sur une montre suisse de luxe portée par Donald Trump et vendue 100 000 $. Derrière ce prix astronomique se cachent des questions sur la valeur réelle des produits de luxe.

Points clés :

  • Le mécanisme complexe (calibre tourbillon) justifie-t-il le prix ?
  • Est-elle véritablement « Swiss Made » ?
  • Quel rôle joue la marque dans la valorisation perçue ?

Ce sujet met en lumière la frontière parfois floue entre prestige et marketing dans l’industrie horlogère. Une réflexion intéressante pour les amateurs de luxe. 🕰️✨


Addictions et rédemption : le témoignage d’un acteur 🍷🚬

Dans L’Illustré, l’acteur Kimotti Klin partage son parcours pour se libérer de ses dépendances. Ce témoignage poignant rappelle que les addictions peuvent toucher tout le monde, mais qu’il est possible de s’en sortir.

Ce type de récit met en avant :

  • L’importance du soutien psychologique.
  • La nécessité de déstigmatiser les dépendances.
  • Le besoin de sensibiliser davantage sur les solutions existantes.

Une belle leçon de résilience pour inspirer ceux qui traversent des épreuves similaires. 💪


Controverses policières et scandale judiciaire 🚨⚖️

La Tribune de Genève dévoile un scandale impliquant des policiers accusés d’avoir couvert une affaire de viol. Si les faits sont avérés, cette affaire pourrait ébranler la confiance du public dans les forces de l’ordre.

Ce que l’on sait :

  • Trois policiers sont impliqués, dont deux à la retraite.
  • Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités.

Ce cas illustre l’importance d’une transparence totale dans les affaires judiciaires pour préserver la crédibilité des institutions. 🕵️


Le débat sur le foie gras divise toujours 🦆

Le QJ revient sur le rejet par le Conseil fédéral d’une initiative populaire visant à interdire l’importation de foie gras en Suisse. Un débat complexe entre éthique et commerce.

Points de vue opposés :

  • Les défenseurs du bien-être animal souhaitent une interdiction totale.
  • Les commerçants craignent des impacts économiques négatifs.

Ce sujet reflète les tensions entre conscience écologique et réalités économiques. Un débat qui ne semble pas prêt de s’éteindre. 🔥

Continuer la lecture

revue_de_presse

Revue de presse mercredi 20 novembre 2024

Les grandes actualités du moment : entre débats, crises et inspirations

L’actualité suisse regorge de sujets variés, mêlant innovation, enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Cet article vous propose une plongée dans les thématiques marquantes qui font la Une, en explorant les nuances et les réflexions qu’elles suscitent. 📰✨


Le débat autour de Sarco : la capsule de suicide 🧠

Philippe Nietske, créateur de la capsule Sarco, fait les gros titres en Suisse. Affichant un béret et des lunettes rondes en couverture de la NZZ, il affirme avec conviction : « Il n’y a pas de modèle économique derrière Sarco. »

  • Qu’est-ce que Sarco ?
    • Une capsule permettant à une personne de mettre fin à ses jours de manière autonome.
    • Technologie controversée mêlant innovation et éthique.
  • Pourquoi ce sujet fait débat ?
    • Il touche aux limites de l’autonomie individuelle face à la mort.
    • Les implications légales et morales interrogent les systèmes de santé et de justice.

La création de Sarco ouvre un débat profond : l’innovation doit-elle se soumettre à des cadres éthiques stricts ou encourager la liberté totale ? 💭


Les caisses maladie en difficulté financière 💸

Une étude du cabinet Deloitte révèle que 11 caisses maladie suisses affichent une solvabilité insuffisante. Ce constat inquiète les assurés, déjà confrontés à la hausse des primes.

  • Pourquoi cette instabilité ?
    • Augmentation des coûts des soins.
    • Gestion financière parfois critiquée.
  • Conséquences potentielles :
    • Risque de fusion ou de fermeture pour certaines caisses.
    • Renforcement des régulations gouvernementales pour éviter de nouvelles crises.

Pour les assurés, ces révélations posent la question : faut-il repenser le système de santé pour garantir sa pérennité ? 🏥


L’immobilier suisse : des prix toujours plus élevés 🏡

Le Nouveliste met en avant une réalité économique bien connue : les maisons coûtent de plus en plus cher, notamment dans en Valais.

  • Les raisons de cette inflation :
    • Offre insuffisante face à une demande croissante.
    • Augmentation des coûts de construction et des taux hypothécaires.
  • Conséquences sociales :
    • Une accessibilité réduite pour les jeunes familles.
    • Une augmentation des inégalités entre propriétaires et locataires.

Avec des prix en constante augmentation, la question de l’accès au logement devient un enjeu crucial pour les décideurs. Comment concilier marché libre et droit au logement ? 🏘️


Déchets nucléaires : un héritage encombrant ♻️

Plusieurs journaux, dont La Liberté, reviennent sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires en Suisse. Ces résidus hautement radioactifs suscitent autant de préoccupations qu’ils posent de défis techniques.

  • Les défis majeurs :
    • Trouver un site géologiquement stable pour des milliers d’années.
    • Obtenir l’adhésion des populations locales.
  • Les enjeux pour l’avenir :
    • Garantir la sécurité des générations futures.
    • Maintenir la transparence des décisions politiques.

Enfouir ou trouver une alternative innovante ? Le débat est ouvert, mais l’urgence environnementale pousse à agir vite. 🌍


Fiscalité automobile : un dérapage mal anticipé 🚗

La Tribune de Genève évoque une polémique fiscale : la hausse des taxes automobiles, votée en mars dernier, n’a pas été anticipée correctement.

  • Impact pour les automobilistes :
    • Des augmentations jugées excessives par les associations d’usagers.
    • Une confiance ébranlée envers les autorités locales.
  • Vers quelles solutions ?
    • Révision des barèmes fiscaux pour éviter les injustices.
    • Meilleure communication des décisions politiques.

Ce fiasco fiscal montre l’importance d’une gestion rigoureuse des réformes économiques, avec une attention particulière aux impacts sur les citoyens. 📉


Éducation et scandale : le cas du professeur condamné 👩‍🏫

Les journaux 24h et La Côte rapportent un cas troublant : un professeur de gymnastique condamné pour actes d’ordre sexuel sur une élève mineure a continué à enseigner pendant cinq ans, malgré l’enquête en cours.

  • Les faits marquants :
    • Une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme.
    • Le professeur a fait appel.
  • Questions soulevées :
    • Pourquoi a-t-il pu continuer à travailler dans une école ?
    • Quelle responsabilité pour le département de l’éducation ?

Cette affaire met en lumière des lacunes dans la gestion des cas sensibles, appelant à des réformes pour protéger les élèves et rétablir la confiance. 🎓


Hommage à Winston Churchill : une figure toujours inspirante 📚

Enfin, un détour par l’histoire avec un hommage à Winston Churchill, personnage emblématique de la politique internationale. À l’occasion de la sortie d’une nouvelle biographie, plusieurs journaux suisses se penchent sur la perception de cet homme d’État par leurs politiciens.

  • Pourquoi Churchill reste-t-il une figure admirée ?
    • Son rôle décisif durant la Seconde Guerre mondiale.
    • Sa personnalité complexe, mélange de charisme et de détermination.
  • Leçons pour aujourd’hui :
    • Importance de la résilience face aux crises.
    • Leadership basé sur des valeurs fortes.

Un géant de l’histoire qui continue de fasciner et d’inspirer ! 💂‍♂️


Conclusion : une actualité diversifiée et stimulante 🌟

De la polémique éthique autour de Sarco à l’héritage inspirant de Churchill, en passant par des défis économiques et sociaux, l’actualité suisse reflète une société en constante évolution. Ces sujets, bien que variés, partagent une constante : ils soulèvent des questions essentielles sur notre avenir commun.

Prenez un moment pour réfléchir à ces thématiques et partagez vos pensées en commentaires ! 💬

Continuer la lecture

revue_de_presse

Revue de presse mardi 19 novembre 2024

L’actualité suisse et internationale : entre écologie, énergie, migrations et culture 🌍✨

Plongeons dans les grands sujets qui agitent les médias suisses et internationaux. Entre enjeux climatiques, débats énergétiques, migrations, culture et société, voici un tour d’horizon détaillé et captivant.


Une proximité qui dérange : l’OFEV et le lobby des carburants 🛢️🌱

Les milieux écologistes pointent du doigt une relation jugée problématique entre l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et le lobby des importateurs de carburants. Au cœur des critiques, un assouplissement des règles de compensation de CO2.

Ce qu’il s’est passé :

  • Les importateurs de carburants, soumis à des obligations strictes pour compenser leurs émissions de CO2, craignaient des coûts élevés.
  • Grâce à des négociations avec l’OFEV et Albert Rösti, conseiller fédéral, ils ont obtenu des conditions plus favorables.
  • Les nouvelles règles :
    • Compensation de 25 % des émissions d’ici 2025.
    • Compensation de 50 % d’ici 2030.
    • Seule une petite part (12 %) des émissions sera compensée en Suisse, le reste se faisant à l’étranger, où les coûts sont plus faibles.

Les écologistes dénoncent : ce compromis favorise-t-il les intérêts économiques au détriment du climat ? 🌍💭


Nucléaire : pas de plan B pour les déchets radioactifs ⚛️❌

La gestion des déchets nucléaires reste un sujet brûlant en Suisse. La société Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) a soumis des demandes d’autorisation pour un site à Stadel, dans le canton de Zurich.

Les grandes questions :

  • Un processus incertain : Une votation populaire sur le sujet pourrait avoir lieu en 2030. En cas de rejet, aucun plan B n’est prévu, et un nouveau processus devra être lancé.
  • Pas de place pour de nouvelles centrales : Le site prévu ne pourra pas accueillir les déchets d’éventuelles futures centrales nucléaires.

Le débat sur le nucléaire illustre les dilemmes énergétiques entre transition, indépendance et sécurité. 🌐🔋


Prime Energy : une faillite qui fait des vagues 🌞⚡

Le secteur des énergies renouvelables en Suisse a connu un revers avec la débâcle de Prime Energy, acteur majeur du photovoltaïque. Cette situation a mis en lumière des problèmes de gestion et de communication.

Les faits marquants :

  • Bertrand Piccard, visage médiatique de l’entreprise : Il aurait été averti des risques de faillite dès mars, bien avant les petits investisseurs, mais nie toute utilisation d’informations privilégiées.
  • Les investisseurs tardivement informés : Ce n’est qu’en octobre qu’un simple e-mail a averti les actionnaires des risques financiers.

Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la bonne gestion dans le secteur des énergies propres. 🌱💡


Migrations : la Suisse doit-elle imiter le Danemark ? 🛂🇩🇰

Le Danemark, sous un gouvernement de gauche, applique une des politiques migratoires les plus strictes d’Europe. Ce modèle divise en Suisse, où certains souhaitent s’en inspirer.

Principes de la politique danoise :

  • Création de centres d’expulsion.
  • Restrictions sur le regroupement familial.
  • Séjours limités pour les migrants.

Réactions contrastées en Suisse :

  • Thierry Burkart (PLR) : Plaide pour l’adoption d’une approche similaire en Suisse.
  • Nina Schläfli (PS) : Dénonce une politique qui s’éloigne des valeurs sociales-démocrates, axée uniquement sur la réduction des demandes d’asile.

Le débat reflète une tension entre pragmatisme et respect des droits humains. 🌍🤝


Le loup, de prédateur redouté à héros de contes 🐺📖

L’historien Michel Pastoureau explore dans une interview fascinante l’évolution de l’image du loup dans nos sociétés. Ce prédateur, autrefois craint, est aujourd’hui réhabilité, notamment dans la littérature enfantine.

Une évolution culturelle :

  • Une peur ancestrale : Jusqu’au XVIIIe siècle, le loup incarnait le danger, en particulier lors des famines.
  • Un nouveau rôle : Dans les contes modernes, le loup est souvent perçu comme drôle, gentil, voire attachant.

Michel Pastoureau conclut : « Le véritable danger pour l’homme aujourd’hui, c’est l’homme lui-même. » Une réflexion qui pousse à repenser nos relations avec la nature et les animaux. 🌳🌿


Le Corbusier à l’honneur : un prix pour célébrer son héritage 🏛️🎨

L’architecte suisse Le Corbusier, pionnier de l’architecture moderne, sera célébré par un prix annuel récompensant des réalisations architecturales remarquables.

Ce qu’il faut savoir :

  • Un concours international : Les participants doivent proposer un projet réalisé au cours des dix dernières années.
  • Un prix itinérant : Il sera remis chaque année dans une ville où Le Corbusier a laissé son empreinte architecturale.

Un bel hommage à un génie suisse dont l’influence dépasse largement les frontières. 🏆✨


En bref : les autres actualités marquantes 📌

  • Fiscalité automobile : Certains automobilistes suisses voient leur impôt augmenter jusqu’à 500 %, une conséquence de la réforme de mars dernier. 🚗💰
  • Guerre en Ukraine : L’autorisation donnée à Kiev d’utiliser des missiles longue portée marque une escalade dans le conflit. 🚀⚔️
  • Covid long chez les enfants : Le manque de suivi médical et scolaire suscite des inquiétudes parmi les associations de patients. 🤒📚
  • Électrosensibilité : Les étudiants hypersensibles aux ondes peinent à poursuivre leurs études dans un monde de plus en plus connecté. 📵🎓
  • Hockey et jeunes talents : À 22 ans, Jamy Monard fait sensation en tant qu’arbitre de hockey sur glace. 🏒✨
Continuer la lecture

revue_de_presse

Revue de presse dimanche 10 novembre 2024

Relancer les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis, ainsi que la présence de plomb dans le chocolat, font les gros titres de la presse dominicale.

Relance des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis

SonntagsZeitung : Après l’élection de Donald Trump, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR) souhaite accélérer les démarches. “Il est évident que nous devons reprendre immédiatement les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis”, déclare la dirigeante d’Ems-Chemie dans la SonntagsZeitung. “Je m’y engagerai personnellement.” Selon elle, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est le plus important manquant encore à la Suisse. Durant le premier mandat de Trump, des discussions avaient eu lieu entre les deux pays, mais l’arrivée au pouvoir de Joe Biden a interrompu ce processus. L’association économique Swissmem demande également à la Confédération de reprendre ces discussions “le plus rapidement possible”. Cependant, l’agriculture pourrait constituer un obstacle majeur. Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important de la Suisse après l’Union européenne.

Position de Guy Parmelin sur l’accord de libre-échange

Le Matin Dimanche : Le conseiller fédéral Guy Parmelin adopte une position plus nuancée concernant la relance de l’accord de libre-échange avec les États-Unis. “C’est peut-être utile de faire une nouvelle analyse”, déclare-t-il dans une interview au journal dominical romand. “Pour nous, le gros défi est l’agriculture. C’est ce qui avait fait échouer les derniers pourparlers”, poursuit-il. “Le problème est simple : nous ne pouvons pas manger 20 kilos de viande de bœuf par jour pour absorber les importations américaines et la production suisse. Mettre encore plus notre agriculture sous pression, alors que notre taux d’auto-approvisionnement n’est même pas de 50 %, ce n’est pas acceptable.”

Gerhard Pfister plaide pour un rapprochement avec l’OTAN

NZZ am Sonntag : Gerhard Pfister a plaidé pour un rapprochement avec l’OTAN après la présidentielle américaine. Certaines des annonces de Trump pourraient avoir une influence négative sur la sécurité de la Suisse, a déclaré le président du parti Le Centre dans un entretien à la NZZ am Sonntag. Le conseiller national zougois et spécialiste de la politique étrangère est convaincu que la coopération avec l’OTAN est la voie à suivre. Ainsi, des avions de combat suisses F-35 pourraient à l’avenir aider à surveiller l’espace aérien européen en cas de guerre. Car si Trump tient parole, l’Europe va devenir un endroit plus dangereux. Une paix rapide en Ukraine, promise par le républicain, se ferait au profit de la Russie.

Controverse sur l’extension des autoroutes et le prix de l’essence

SonntagsZeitung : Deux semaines avant la votation sur l’extension des autoroutes, une controverse a éclaté sur la question de savoir si l’investissement de près de cinq milliards de francs suisses entraînerait une hausse des coûts de l’essence. Le département fédéral des transports d’Albert Rösti (UDC) voulait préciser dans le livret de votation que l’extension était réalisable sans nouvelles taxes ou taxes supplémentaires. L’administration des finances du département de Karin Keller-Sutter a supprimé le passage “sans taxes nouvelles ou supplémentaires”, selon la SonntagsZeitung. Dans son message sur le projet, le Conseil fédéral lui-même avait écrit il y a deux ans que les taxes sur les huiles minérales devraient être augmentées à moyen terme, car les réserves du fonds routier diminuaient. Si ces réserves sont inférieures à 500 millions de francs suisses, le prix de l’essence devra être augmenté de quatre centimes par litre. Albert Rösti a réagi au débat : si le prix de l’essence devait effectivement être augmenté, ce ne serait pas à cause de l’extension des autoroutes. Le prix est de toute façon volatile en raison de la situation géopolitique, et il pourrait en outre éviter une sous-couverture du fonds routier. Il compte aussi sur une nouvelle taxe sur les voitures électriques pour 2030.

Campagne de l’OFROU pour l’extension des autoroutes

SonntagsBlick : Toujours sur l’extension des autoroutes, des documents internes de l’Office fédéral des routes (OFROU), dont le SonntagsBlick a eu connaissance, montrent que les autorités tentent de convaincre la population du bien-fondé de nouveaux tunnels et de voies supplémentaires en dépensant des millions. Pour la votation du 24 novembre, l’agence de communication Infrakom a organisé sept événements pour l’OFROU et deux expositions. Elle a encore conseillé à l’office d’éviter que les exploitants et les locataires de jardins familiaux ne se présentent devant les médias “comme des victimes (David contre Goliath)” en faisant “preuve de compréhension” et “en offrant une compensation comme une grillade ou en sponsorisant des boissons”. L’OFROU dit ne pas avoir mis en œuvre cette proposition et a indiqué au SonntagsBlick le montant de ses dépenses pour les relations publiques externes : 5,4 millions de francs suisses au total l’année dernière, soit 1,4 million de plus que l’année précédente. L’OFROU emploie douze chargés de relations avec les médias et trois autres personnes, ce qui est supérieur à la moyenne.

Critiques de Public Eye envers les groupes de matières premières

NZZ am Sonntag : Les groupes suisses de matières premières se présentent de manière plus écologique qu’ils ne le sont en réalité, affirme Public Eye dans un rapport non encore publié que le SonntagsBlick s’est procuré. Selon l’évaluation, les émissions indirectes de gaz à effet de serre de Vitol, Trafigura, Glencore, Mercuria et Gunvor se sont élevées l’année dernière à 4 043 millions de tonnes d’équivalents CO₂. Les émissions des entreprises citées seraient ainsi presque quatre fois plus hautes que celles déclarées et 100 fois plus importantes que les émissions totales de la Suisse. La raison de ces énormes écarts : dans leurs rapports, les négociants en matières premières ne prennent généralement en compte que les émissions de leurs propres installations de production et navires. Public Eye, en revanche, a également évalué les émissions indirectes issues de la phase d’utilisation des matières premières négociées, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qui se produisent lorsque ces matières premières sont brûlées pour produire de l’énergie. “Seule Gunvor présente des chiffres plus complets et donc plus crédibles”, affirme l’ONG. Suissenégoce, l’association suisse des négociants en matières premières, n’est pas d’accord. Sa secrétaire générale, Florence Schurch, qualifie la méthode de calcul de Public Eye de “délibérément trompeuse”. Selon elle, le rapport rejette toute la responsabilité des émissions de CO₂ sur les négociants et exonère le public de toute participation : “C’est une simplification grossière qui ne tient pas compte de la réalité de notre monde interconnecté.”

Nouveau conflit fiscal entre la Suisse et l’Union européenne

NZZ am Sonntag : Parallèlement aux négociations sur un nouvel accord européen, un nouveau conflit sur des questions fiscales a éclaté entre la Suisse et l’UE. Selon une enquête de la NZZ am Sonntag, Bruxelles exige une révision de l’échange automatique d’informations (EAI). Concrètement, cela signifierait que les autorités suisses devraient recouvrer auprès des citoyens de l’UE les créances fiscales de leur pays d’origine. Une idée inimaginable, surtout du côté des bourgeois, écrit la NZZ am Sonntag. “Nous devrions appliquer le droit étranger. C’est pour moi totalement inacceptable”, a par exemple déclaré le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU). Les Verts libéraux, en revanche, y ont vu une demande légitime dont la Suisse pourrait également profiter. Selon le journal dominical, le Conseil fédéral est prêt à négocier sur ce sujet délicat. L’application d’une telle réglementation devrait toutefois être fortement limitée. La commission de l’économie du Conseil des États a l’intention de discuter de cette demande lundi.

Beat Jans réaffirme la demande d’une clause de sauvegarde

SonntagsBlick : Le ministre de la Justice Beat Jans a réaffirmé la demande suisse d’une clause de sauvegarde dans la libre circulation des personnes avec l’UE. “Sinon, la politique intérieure sera difficile, l’UE le sait aussi”, a-t-il déclaré au SonntagsBlick. “Une clause de sauvegarde est aussi dans l’intérêt de l’UE.” Car il est également important pour Bruxelles que le projet puisse passer devant le peuple suisse. En même temps, il serait dommageable pour l’UE qu’un trop grand nombre de spécialistes émigrent vers la Suisse. Dans un autre registre, le conseiller fédéral a plaidé pour une stratégie nationale contre le crime organisé. “Il est important que la Suisse agisse dans ce domaine avant que nous ayons des problèmes similaires à ceux d’autres pays d’Europe”, a-t-il dit. “En Suisse aussi, il y a des groupes criminels venant d’Italie, d’Albanie et d’autres pays. Souvent, ces bandes se financent par la drogue, le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains.”

Le secteur textile suisse veut améliorer le recyclage

SonntagsZeitung : Le secteur textile suisse veut prendre en main le recyclage. Sept entreprises, dont Calida, Mammut et PKZ, fondent avec Swiss Textiles l’association Swiss Fabric Loop, écrit la SonntagsZeitung. La collecte de vêtements usagés en Suisse est en crise en raison des grandes quantités et de la valorisation financièrement peu intéressante. Selon le journal, l’association prévoit une taxe comme celle incluse dans le prix d’achat des appareils électriques et des bouteilles en PET. Le montant de la contribution de recyclage devrait s’inspirer de modèles appliqués aux Pays-Bas ou en France. Dans ces pays, elle se situe entre 30 et 70 centimes par kilo, ce qui représente 6 à 14 centimes par T-shirt. Les bases juridiques et la répartition des coûts vont être élaborées dans les semaines à venir. Les premières applications sont prévues d’ici deux ans.

Lindt & Sprüngli sous pression aux États-Unis

NZZ am Sonntag : L’entreprise zurichoise de chocolat Lindt & Sprüngli est sous pression aux États-Unis. Après qu’un magazine de consommateurs a mesuré trop de métaux lourds — cadmium et plomb — dans les tablettes “Excellence”, une plainte collective a été lancée. Lindt a tenté de faire rejeter cette plainte, sans succès. Pour Lindt & Sprüngli, tout n’est qu’un malentendu : “Dans notre avis juridique, il a été indiqué que des mots comme ‘excellent’ ne suggèrent pas automatiquement, selon le droit américain, qu’un produit est exempt de métaux lourds”, écrit l’entreprise selon la NZZ am Sonntag. Mais le mal est fait. Chez les consommateurs américains, l’indignation se déchaîne sur les réseaux sociaux.

L’utilisation de l’intelligence artificielle en Suisse

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : En Suisse, près de la moitié des employés de bureau utilisent des outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT ou DeepL, mais beaucoup se sentent insuffisamment soutenus, lit-on dans le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, qui se basent sur un sondage de “La Plateforme”, une alliance qui regroupe huit associations indépendantes d’employés et de professionnels. Celui-ci révèle que 80 % des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances spécialisées pour l’utilisation de l’IA. Seul un quart des sondés indiquent que leur employeur dispose d’une stratégie claire en matière d’IA. Les personnes occupant des postes de direction voient davantage d’opportunités dans l’IA, tandis que les personnes moins qualifiées sont plus sceptiques. Dominik Blunschy, conseiller national schwyzois du Centre, propose d’enseigner les compétences en IA dès l’école primaire dans la matière “médias et informatique”.

Augmentation des cas de démence en Suisse

SonntagsZeitung : Le nombre de personnes atteintes de démence augmente. Selon les estimations de la Confédération, il y a 156 000 personnes atteintes de démence en Suisse, 33 800 s’y ajoutent chaque année, soit environ 93 par jour. Selon la SonntagsZeitung, Exit et Alzheimer Suisse organiseront ces prochains mois des conférences sur le thème de la démence et du désir de mourir, car les demandes à ce sujet se sont multipliées. Les personnes atteintes de démence qui souhaitent recourir au suicide assisté doivent répondre à des exigences particulièrement élevées. Si la personne n’y parvient plus en raison de la progression de la maladie, le suicide ne pourra pas être effectué. Le neurologue et expert en soins palliatifs Ralf Jox déclare : “Celui qui se suicide pour ne pas devenir dément le fait en fait toujours trop tôt.” Si une personne est encore suffisamment capable de discernement pour prendre une décision d’une telle portée, elle a encore un peu de force mentale. À ce stade, on ne sait pas si la maladie va évoluer dans les proportions que l’on craint.

L’importance du soutien parental pour la santé mentale des jeunes

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : La fondation Pro Juventute peut démontrer, grâce à une vaste étude dont la SonntagsZeitung a eu connaissance, que lorsque les jeunes entretiennent un contact fiable et confiant avec leurs parents, les adolescents se portent mieux. Ils se sentent en meilleure forme physique et psychique, ont une image plus positive d’eux-mêmes et sont plus optimistes quant à leur avenir. “Les parents représentent une ressource importante qui a été sous-estimée jusqu’à présent”, explique Susanne Walitza, directrice de la clinique de psychiatrie et de psychothérapie pour enfants et adolescents de l’Université de Zurich (PUK). Plus de 1 000 jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été interrogés : 88 % des participants décrivent leur santé mentale comme “excellente”, “très bonne” ou “bonne”. Il existe toutefois des différences : les filles et les jeunes femmes font deux fois plus souvent appel à une aide extérieure que les jeunes hommes du même âge. Et les adolescentes se font plus de soucis pour le monde et réagissent plus fortement, émotionnellement et physiquement, au stress et à la pression de la performance.

ance.

Continuer la lecture