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Décès de Geneviève Grad, inoubliable fille du Gendarme de Saint-Tropez : retour sur une carrière emblématique

Geneviève Grad, connue pour avoir incarné la fille de Louis de Funès dans la saga culte du “Gendarme de Saint-Tropez”, est décédée dans la nuit du 7 au 8 novembre 2024. Retour sur la vie et la carrière de cette actrice qui a marqué plusieurs générations.

L’annonce de son décès

L’actrice Geneviève Grad est décédée à l’âge de 80 ans, comme l’a annoncé son mari Jean Guillaume à l’Agence France-Presse (AFP). Elle s’est éteinte à la polyclinique de Blois après un combat courageux contre le cancer.

Geneviève Grad restera dans les mémoires pour son rôle emblématique de Nicole Cruchot, la fille de Ludovic Cruchot, personnage joué par Louis de Funès. Sa performance et la chanson “Douliou Saint-Tropez”, interprétée dans le film, ont laissé une empreinte indélébile sur le cinéma français.

De la danse au cinéma : une carrière marquée par la chance

Geneviève Grad était née à Paris en juillet 1944, et elle se destinait initialement à une carrière de danseuse. Cependant, une rencontre fortuite avec des producteurs de cinéma à l’âge de 15 ans a changé le cours de sa vie. Cette opportunité lui a permis d’être remarquée par Michel Boisrond, qui lui a confié un rôle dans le film Un soir sur la plage sorti en 1961.

À partir de là, Geneviève Grad a enchaîné les rôles dans des séries télévisées et des téléfilms. Mais c’est bien sa participation à la saga du Gendarme de Saint-Tropez qui l’a propulsée au rang de vedette.

Nicole Cruchot : un rôle inoubliable

Geneviève Grad est surtout connue pour avoir incarné Nicole Cruchot, la fille du maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot, joué par le légendaire Louis de Funès. Elle apparaît notamment dans :

  • Le Gendarme de Saint-Tropez (1964)
  • Le Gendarme à New York (1965)
  • Le Gendarme se marie (1968)

Son rôle de Nicole Cruchot a marqué toute une génération, non seulement pour son talent mais aussi pour l’énergie et la joie de vivre qu’elle apportait à l’écran.

Une carrière riche mais discrète

En plus de la saga du gendarme, Geneviève Grad a joué dans de nombreux autres films, notamment :

  • Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit
  • Arsène Lupin contre Arsène Lupin d’Édouard Molinaro
  • OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon
  • Voulez-vous un bébé Nobel ? de Robert Pouret

Bien qu’elle ait joué dans des productions de renom, l’actrice a choisi de quitter le monde du cinéma à la fin des années 1980. Elle a ensuite travaillé en tant qu’assistante de production pour la chaîne TF1, restant dans le monde de l’audiovisuel mais loin des projecteurs.

Une vie personnelle marquée par l’amour

Côté vie privée, Geneviève Grad a eu une relation avec Igor Bogdanov dans les années 1970, de laquelle est né leur fils Dimitri en 1976. En 1993, elle a épousé Jean Guillaume, avec qui elle partageait sa vie depuis 11 ans.

Un héritage qui perdure

Geneviève Grad a laissé une marque indélébile sur le cinéma français, en particulier grâce à son rôle dans la saga du gendarme. Sa joie de vivre communicative, son talent et sa présence à l’écran ont fait d’elle une figure aimée et admirée.

Son décès laisse un grand vide, mais ses films continueront à faire rire et émerveiller les spectateurs, perpétuant ainsi l’éclat de cette grande actrice. Geneviève Grad restera toujours l’inoubliable Nicole Cruchot, la fille du gendarme le plus célèbre de France.

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Michel Blanc, l’inoubliable Jean-Claude Dusse, nous a quittés

Ce vendredi 4 octobre 2024, le cinéma français est en deuil. Michel Blanc, acteur emblématique et réalisateur talentueux, s’est éteint à l’âge de 72 ans. Il laisse derrière lui une œuvre riche et des personnages inoubliables, dont le célèbre Jean-Claude Dusse de la trilogie “Les Bronzés”.

Né le 16 avril 1952 à Courbevoie, Michel Blanc s’est fait connaître dans les années 1970 avec la troupe du Splendid. Avec ses partenaires Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Marie-Anne Chazel, ils ont marqué le café-théâtre avant de connaître un succès retentissant au cinéma. Blanc incarnait souvent des personnages maladroits et attachants, et c’est avec Jean-Claude Dusse, dans “Les Bronzés” (1978), qu’il a atteint une popularité immense. Ce personnage est devenu culte, symbolisant l’archétype du séducteur maladroit en quête désespérée d’amour et de vacances parfaites.

Michel Blanc ne s’est pas limité à la comédie. En 1984, il passe à la réalisation avec “Marche à l’ombre”, qui rencontre un grand succès auprès du public et de la critique, affirmant ainsi son talent derrière la caméra. Sa carrière est marquée par plusieurs distinctions, dont le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes en 1986 pour “Tenue de soirée” et le César du meilleur acteur dans un second rôle pour “L’Exercice de l’État” en 2012.

Michel Blanc était un artiste aux multiples facettes, capable de faire rire autant que de toucher par des rôles plus introspectifs. Son passage de la comédie à des œuvres plus dramatiques témoigne de sa grande versatilité et de son amour sincère pour le cinéma sous toutes ses formes.

Son décès, survenu dans la nuit du 3 au 4 octobre à la suite d’un malaise cardiaque, laisse un vide immense. Il était bien plus qu’un acteur et réalisateur : il était également scénariste et dialoguiste. Ses œuvres continueront de vivre et de faire rire, réfléchir et émouvoir les générations futures.

Michel Blanc demeurera dans les mémoires comme un artiste complet, un homme de scène et d’écran dont le talent et la sensibilité ont durablement marqué la culture française.

 

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Le documentaire d’Inoxtag sur l’ascension de l’Everest sortira au cinéma

Le youtubeur français Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, a récemment annoncé une nouvelle qui a fait vibrer ses millions d’abonnés : un documentaire retraçant son ascension du mont Everest sera projeté au cinéma. Intitulé “Kaizen“, ce film documentaire d’une durée de 2h40 minutes est prévu pour une sortie unique dans les salles de France, Suisse, Belgique, et dans les DOM-TOM le 13 septembre 2024.

Inoxtag, qui compte près de 8 millions d’abonnés sur YouTube, avait lancé ce défi fou il y a plus d’un an : gravir le plus haut sommet du monde avec une préparation d’un an seulement. Son aventure, marquée par des moments de doute, de fatigue, et de lutte contre les éléments, a été capturée dans ce documentaire.

La bande-annonce dévoilée par Inoxtag montre des images époustouflantes de l’Himalaya, mais aussi des moments de vulnérabilité du youtubeur, laissant les spectateurs dans l’expectative quant à l’issue de cette expédition.

Après sa projection en salles, “Kaizen” sera disponible sur la chaîne YouTube d’Inoxtag le 14 septembre à 14h30. Cette stratégie de sortie hybride permet à Inoxtag de toucher à la fois un public désireux d’une expérience cinématographique et ses abonnés fidèles qui suivent ses aventures depuis le confort de leurs foyers.

Les réseaux sociaux ont été inondés de félicitations et d’excitations suite à cette annonce. Des personnalités du monde du web comme Michou ou Juju Fitcats ont déjà félicité Inoxtag pour son retour et l’annonce de ce projet. La communauté semble unanime sur l’impatience de découvrir comment Inoxtag a vécu cette expérience, réussie ou non, soulignant que le voyage en lui-même est une victoire.

Pour ceux intéressés par la séance unique au cinéma, la billetterie ouvrira le mardi 3 septembre à 17h30 sur le site dédié inoxtag-everest.com.

Le documentaire “Kaizen” d’Inoxtag représente non seulement un exploit personnel mais aussi une nouvelle étape dans la carrière de ce créateur de contenu, qui utilise son influence pour partager des expériences extrêmes et inspirantes. Cette sortie cinématographique suivie d’une diffusion en ligne illustre également l’évolution des contenus numériques vers des formats plus traditionnels, tout en gardant une base solide sur les plateformes en ligne.

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Aston Martin dans les films de James Bond : une histoire légendaire

Depuis plus de cinq décennies, les voitures Aston Martin sont devenues indissociables de l’image de James Bond. Ces véhicules de luxe allient performance, élégance et gadgets futuristes, faisant d’eux un partenaire idéal pour l’agent secret le plus célèbre du monde. Voici un tour d’horizon des modèles d’Aston Martin qui ont marqué l’histoire cinématographique de James Bond.

Aston Martin DB5

Films :

  • Goldfinger (1964)
  • Thunderball (1965)
  • GoldenEye (1995)
  • Tomorrow Never Dies (1997, cameo)
  • Casino Royale (2006)
  • Skyfall (2012)
  • Spectre (2015)
  • No Time to Die (2021)

La DB5 est probablement l’Aston Martin la plus iconique de l’univers de James Bond. Introduite dans Goldfinger, la voiture est équipée de gadgets innovants comme les mitrailleuses, le siège éjectable et le générateur de fumée. Son élégance et ses performances ont captivé les fans dès le début, faisant de la DB5 un symbole de la franchise.

Aston Martin DBS

Films :

  • On Her Majesty’s Secret Service (1969)
  • Casino Royale (2006)
  • Quantum of Solace (2008)

La DBS est apparue pour la première fois dans On Her Majesty’s Secret Service. Ce modèle a été modernisé dans Casino Royale et Quantum of Solace, où il a été impliqué dans certaines des scènes de poursuite les plus spectaculaires de la série.

Aston Martin V8 Vantage

Films :

  • The Living Daylights (1987)
  • No Time to Die (2021)

Le V8 Vantage a fait ses débuts dans The Living Daylights, équipé de lasers, de roquettes et d’un mode d’autodestruction. Il est récemment réapparu dans No Time to Die, rappelant les souvenirs des films classiques tout en intégrant des technologies modernes.

Aston Martin V12 Vanquish

Film :

  • Die Another Day (2002)

Le Vanquish, surnommé “Vanish” pour son système de camouflage optique, est doté de mitrailleuses, de missiles et d’un siège éjectable. Il a joué un rôle central dans les séquences d’action spectaculaires de Die Another Day.

Aston Martin DB10

Film :

  • Spectre (2015)

Créée spécialement pour Spectre, la DB10 est une voiture futuriste conçue en collaboration étroite avec les producteurs de James Bond. Bien qu’elle ne soit jamais entrée en production pour le public, elle incarne parfaitement l’esprit innovant de la franchise avec des gadgets comme le lance-flammes et le système de surveillance intégré.

Aston Martin Valhalla

Film :

  • No Time to Die (2021)

Le Valhalla est une voiture hybride supercar qui fait une brève apparition dans No Time to Die. Elle symbolise l’avenir de la marque avec sa technologie avancée et son design audacieux.

Aston Martin Rapide E

Film :

  • No Time to Die (2021)

Le Rapide E, une version entièrement électrique du Rapide, marque la première apparition d’une Aston Martin électrique dans un film de James Bond. Cette inclusion montre l’engagement de la franchise envers les technologies durables et l’innovation.

Conclusion

Les Aston Martin dans les films de James Bond ne sont pas simplement des moyens de transport; elles sont des personnages à part entière, représentant le mariage parfait entre style, performance et technologie. Chaque modèle a apporté une touche unique à la saga, assurant que James Bond reste toujours à la pointe de l’élégance et de l’innovation.

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“Ciao-ciao bourbine / Bon Schuur Ticino”, comédie délirante mettant en scène le plurilinguisme suisse

Le français pour seule langue nationale suisse: la comédie alémanique “Ciao-Ciao Bourbine” (“Bon Schuur Ticino”) s’amuse du résultat cauchemardesque d’une votation fédérale pour les germanophones et tessinois. Le film sorti le 17 janvier 2024 offre un second rôle au Vaudois Vincent Kucholl.

Pour l’agent zurichois de la police fédérale Walter Egli, joué par le comédien Beat Schlatter, le monde s’effondre un dimanche de votation. Les Suisses approuvent l’initiative “No Bilingue”. Ils optent pour une seule langue nationale à l’avenir et choisissent le français, que Walter Egli parle à peine. D’un jour à l’autre, le policier risque donc de perdre son emploi.

Humour autodérisoire alémanique
Avec son humour autodérisoire alémanique, “Ciao-Ciao Bourbine” (connu sous le titre “Bon Schuur Ticino” dans sa version originale) de Peter Luisi se moque de l’état d’esprit qui règne dans les différentes régions du pays, tout en mettant en avant la sympathie entre les zones linguistiques au cœur de son récit. Les tensions entre Romands et Alémaniques y sont abordées sans jamais franchir la ligne de l’irrespect.

Le film ne glorifie pas le “Röstigraben” et évite de montrer des Alémaniques râlant contre le français. L’humour réside plutôt dans leur difficulté à s’adapter à cette nouvelle réalité.

9 minutes d’extrait du film Bon Schuur Ticino

Avec Kucholl face à la rébellion tessinoise
Alors que la plupart des Alémaniques acceptent plutôt bien le résultat du vote, une révolte éclate au Tessin. Dans le cadre d’une mission secrète, Walter Egli doit contrecarrer les plans visant à faire sauter le tunnel du Gothard et à proclamer l’indépendance, tout en préservant son emploi.

Pourtant, le personnage principal ne parle pas mieux l’italien que le français. Il se rend dans le canton italophone avec son partenaire romand, Jonas Bornand, interprété par Vincent Kucholl.

La comédie a fait son entrée dans les salles romandes le 17 janvier 2024 après avoir enregistré 189’000 entrées en Suisse alémanique depuis sa sortie fin novembre, ainsi que plus de 10’000 au Tessin, ce qui en fait le meilleur score pour un film suisse cette saison.

Selon Vincent Kucholl, interviewé dans le 19h30 du 15 janvier 2024, le succès du film repose sur plusieurs facteurs : “Les gens aiment rire d’eux-mêmes, et ici, des aspects typiquement suisses tels que la démocratie directe et ces initiatives un peu absurdes sur lesquelles ils sont appelés à se prononcer. De plus, les confrontations entre les différentes parties linguistiques du pays, avec leur lot de clichés et le plurilinguisme, amusent. Dans le film, il y a beaucoup de clichés sur les Tessinois et les Alémaniques, et un peu sur les Romands. Je crois que c’est la recette miracle”.

Bon Schuur Ticino (Blu-ray) sortie le 8 mars 2024

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« Love Actually » : 5 raisons de (re)découvrir ce classique incontournable !

Vingt ans après sa sortie, “Love Actually” demeure une œuvre phare du cinéma de Noël. Mais qu’est-ce qui rend ce film si spécial et tant aimé ? Voici un examen approfondi en cinq arguments clés.

Un antidote à la morosité :
Avec ses vingt ans d’existence, “Love Actually” se distingue dans le paysage saturé des comédies de Noël. Le film de Richard Curtis, avec son assemblage ingénieux de dix histoires entrecroisées durant les semaines précédant Noël, est devenu un classique réconfortant pour de nombreux spectateurs. Son succès repose sur un casting prestigieux incluant Hugh Grant, dans un rôle mémorable de Premier ministre britannique, la touchante Emma Thompson, Colin Firth dans le rôle d’un écrivain romantique, et Bill Nighy en tant que rock star vieillissante. Leur jeu d’acteur, à la fois délicat et puissant, apporte une dimension humaine et attachante au film.

Un remède contre la grisaille :
Dans un monde souvent assombri par les nouvelles et le quotidien, “Love Actually” offre une bulle de bonheur et d’évasion. Le film s’ouvre et se clôt sur des scènes à l’aéroport de Heathrow, symbolisant l’amour et l’humanité dans leurs formes les plus pures. Les performances captivantes et les décors féeriques contrastent avec la morosité de l’hiver, rappelant que l’amour et la beauté existent même dans les moments les plus sombres.

Un concentré d’humour et d’émotion :
Le film mêle habilement humour et émotion, avec des personnages aux situations variées. Entre les scènes comiques d’acteurs comme Rowan Atkinson et les moments touchants de solitude et de désir inassouvi, “Love Actually” offre un équilibre parfait entre rires et larmes, reflétant la complexité de la vie et des relations humaines.

La magie de Hugh Grant :
Hugh Grant, avec son charisme et son jeu naturel, apporte une dimension unique au film. Sa performance, notamment dans la scène de danse culte sur “Jump (For My Love)” des Pointer Sisters, reste l’un des moments les plus emblématiques du cinéma moderne. Ce rôle confirme son statut de figure incontournable des comédies romantiques.

Une bande-son envoûtante :
La musique de “Love Actually” joue un rôle crucial dans sa popularité. Des classiques de Noël aux succès contemporains, la bande-son accompagne et enrichit chaque scène, créant une atmosphère unique et mémorable. La reprise de “All I Want For Christmas” de Mariah Carey est devenue synonyme du film, capturant l’esprit de Noël et la magie du cinéma.

En conclusion, “Love Actually” reste, vingt ans après sa sortie, un film incontournable qui transcende les générations. Il offre une expérience cinématographique riche, alliant humour, romance, mélancolie et espoir, le rendant idéal pour se plonger dans l’esprit des fêtes.

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