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Le Parlement donne son feu vert à l’achat des F-35A

Le Conseil National a accepté ce jeudi par 128 voix contre 67 l’achat des F-35A, déjà autorisé par le Conseil des États.

L’achat des F-35A est acté. Après le Conseil des États, le National a donné jeudi son feu vert au Conseil fédéral par 128 voix contre 67. Au grand dam du camp rose-vert. La Suisse n’attendra pas la votation sur l’initiative «Stop F-35».

Depuis l’annonce du choix des chasseurs américains, des voix critiques se sont fait entendre sur la procédure d’évaluation, sur le choix de l’avion, les coûts réels, pour l’instant estimés à six milliards de francs, et sur la gestion des risques.

Le F-35A américain est le bon avion pour la Suisse, a rappelé Jacqueline de Quattro (PLR/VD) au nom de la commission. Il a obtenu la meilleure note lors de l’évaluation. «C’est l’avion le moins cher, le meilleur du point de vue technologique.» De plus, a-t-elle ajouté, il est l’avion le plus répandu dans l’OTAN et l’UE.

La suite… https://www.24heures.ch/le-parlement-donne-son-feu-vert-a-lachat-des-f-35a–ledimanche.ch-475505492018

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Le Conseil fédéral souligne la nécessité de conserver les effectifs militaires actuels

Le Conseil fédéral insiste sur le maintien des effectifs actuels de l’armée, étant donné le climat géopolitique actuel qui incite à la prudence. Il estime nécessaire d’avoir des effectifs suffisants pour garantir la durabilité, surtout en cas d’intervention prolongée.

En date du 1er novembre 2023, il a ainsi mandaté le Département fédéral de la défense pour élaborer un projet permettant d’augmenter temporairement l’effectif maximal stipulé par la loi.

A l’heure actuelle, l’armée compte 147’000 soldats, bien que la législation en place fixe la limite des effectifs réels à 140’000 et celle des effectifs réglementaires à 100’000. Une clause transitoire avait permis de dépasser ces chiffres jusqu’à la fin de l’année 2022. Suite à cela, certains militaires ayant complété leur formation ont été libérés en avance.

La presse avait souligné cette situation en 2022, poussant la commission de la politique de sécurité du Conseil des États à solliciter des éclaircissements auprès de la ministre du département, Viola Amherd.

Le collectif “Groupe pour une Suisse sans armée” a exprimé des critiques, pointant du doigt une situation illégale persistante depuis plusieurs années.

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Les Leopard 1 de Ruag sont laissés à l’abandon dans le nord de l’Italie

Un stock d’environ cent chars Leopard 1 a été repéré par la «NZZ am Sonntag» à Villesse, dans le nord-est de l’Italie. 

Bien que l’armée suisse n’ait jamais passé commande pour ces chars, ils avaient été acquis par le groupe d’armement Ruag en 2016 en Italie, avec l’intention de revendre les véhicules ou leurs pièces détachées. Les Pays-Bas avaient montré un intérêt pour 96 de ces chars, possédés par Ruag, une entreprise sous la tutelle de la Confédération suisse. Ces véhicules d’occasion, actuellement inopérationnels, sont entreposés chez Goriziane SPA Group à Villesse. Une vidéo de l’entreprise suggère qu’elle pourrait remettre ces chars en état de marche en moins de 45 jours.

Cependant, la vente prévue aux Pays-Bas, qui avait prévu de les transférer en Allemagne, a été stoppée suite à un veto du Conseil fédéral suisse. Les chars pourraient désormais être destinés à la ferraille. Selon le conseiller national Mauro Tuena (UDC/ZH), « Il serait probablement compliqué de trouver un acquéreur ». Il poursuit en mentionnant que « mis à part l’Ukraine, peu de pays montreraient un intérêt, et une vente à l’Ukraine est clairement exclue après la décision du Conseil fédéral ». 

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Service social de l’armée : 674 000 francs alloués en 2022

Berne, 29.06.2023 – En 2022, le Service social de l’armée (SSA) a versé un total de 674 000 francs aux militaires, aux membres de la protection civile et du Service de la Croix-Rouge, aux patientes et patients militaires et aux familles de militaires décédés.

Les dépenses du SSA ont légèrement diminué en 2022. Le montant total de l’aide financière a atteint 674 000 francs, soit 156 000 francs de moins qu’en 2021. Le SSA conseille les militaires ainsi que les membres de la protection civile et du Service de la Croix-Rouge, en principe pendant toute la durée de leur service. En 2022, ses prestations ont à nouveau suscité un vif intérêt.

En 2022, le SSA a répondu à 2626 appels téléphoniques (3036 l’année précédente) adressés à au numéro gratuit 0800 855 844. En outre, le personnel spécialisé du SSA a traité 1541 dossiers (1686 l’année précédente). En raison des engagements et interventions liés à la pandémie de coronavirus, l’élément de milice du SSA, qui comprend des travailleuses et travailleurs sociaux, des juristes et d’autres spécialistes, a été renforcé et porté à 63 militaires. Grâce au soutien de la troupe, le SSA pourra assurer pleinement les futurs engagements de l’armée et interventions de la protection civile, même en cas d’imprévus. Les spécialistes nouvellement intégrés élargissent les compétences techniques du SSA grâce à leurs formations civiles et à leur réseau professionnel.

La suite … https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-96239.html

Rapport en PDF 

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“La Sécurité de la Suisse 2023” : le Service de renseignement de la Confédération dévoile son dernier rapport de situation 26.06.2023

D’après Christian Dussey, le Directeur du Service de renseignement de la Confédération, la Russie mène une guerre hybride qui impacte également la Suisse. Il souligne que le conflit ukrainien représente une menace pour la sécurité de la Suisse. Les tâches de cyberdéfense, de contre-espionnage et de lutte contre la prolifération d’armes deviennent de plus en plus complexes.

Durant le week-end entier, son équipe a surveillé de près les évolutions de la situation russe. Pour Christian Dussey, à la tête du Service de renseignement de la Confédération (SRC), “après une journée intense de samedi, nous sommes maintenant dans une phase de désescalade. Cependant, la situation demeure incertaine, volatile et en constante évolution”.

Il évalue : “C’est le défi domestique le plus conséquent auquel le président Poutine a été confronté depuis son accession au pouvoir. Cela représente un bouleversement majeur pour le système, et l’instabilité d’une puissance nucléaire est un sujet de grande gravité.”

La ministre de la Défense, Viola Amherd, a été mise au courant à chaque étape par le Service de l’avancée effrénée des mercenaires d’Evguéni Prigojine vers Moscou, samedi.

Christian Dussey fait référence au coup d’État raté qui avait affaibli Mikhaïl Gorbatchev en 1991, et à la crise constitutionnelle de 1993, lors de laquelle Boris Eltsine avait donné l’ordre de bombarder la maison blanche, siège du gouvernement russe. À cette époque, il était un jeune analyste.

Lors d’une conférence de presse le lundi, le chef du renseignement pense que la réponse des pays occidentaux a été “ajustée” afin d’éviter une escalade de la situation.

Présentant son rapport sur la sécurité de la Suisse pour l’année 2023, il exprime un regret : “J’aurais aimé vous offrir un rapport plus positif. Malheureusement, aucun des domaines relevant de notre responsabilité n’a connu une amélioration”.

Le rapport indique qu’il est “peu probable que le conflit entre la Russie et l’Ukraine soit résolu militairement avant la fin de l’année 2023”.

Selon Christian Dussey, “les objectifs de la Russie ne se termineront pas avec un simple cessez-le-feu. À la différence de la France ou de l’Angleterre, elle n’a pas encore accepté la perte de son empire”.

Dans cette situation, il souligne que “la Russie mène une guerre hybride qui a également des répercussions sur la Suisse”.

Agents d’espionnage et cybercriminels
Dans les jours précédant le discours historique du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le parlement suisse, plusieurs sites des administrations fédérales et de leurs alliés ont été temporairement paralysés par des cyberattaques.

Ces attaques ont été revendiquées par un groupe de hackers favorables à la Russie, qui s’est formé en mars 2022, peu de temps après le début de l’invasion de l’Ukraine. Il semble agir avec le consentement de l’État russe.

Cependant, la guerre hybride ne se confine pas uniquement à l’espace numérique. Le conflit persistant à l’Est devrait également compliquer la tâche des agents de renseignement dans les domaines du contre-espionnage et de la lutte contre la prolifération d’armes.

Christian Dussey déclare que “au moins un tiers des diplomates russes accrédités en Suisse travaillent pour le service de renseignement”. La menace est considérée comme “élevée”.

Le conflit a rendu le travail de ces agents russes plus difficile, et le SRC tente de définir les lignes rouges qu’ils ne doivent pas franchir sur le sol suisse. En tout, ils seraient plus de soixante-dix à rechercher des informations ou à essayer de se procurer des matériaux frappés de sanctions, car ils pourraient être utilisés dans la fabrication d’armes.

Composants électroniques suisses dans les armes russes
Le 14 juin dernier, une ONG analysant les débris des missiles russes tombés sur les villes ukrainiennes a une fois de plus signalé la présence de composants électroniques suisses parmi les ruines.

L’entreprise concernée a son siège à Genève. Régulièrement, des systèmes de guidage GPS fabriqués dans la région de Zurich sont également retrouvés parmi les restes de drones russes en Ukraine. Ces produits sont pourtant interdits à l’exportation vers la Russie depuis le 4 mars 2022.

D’après le rapport, la Russie contourne les sanctions en utilisant des entreprises basées dans l’Union économique eurasiatique, ainsi qu’en Turquie et en Inde. Le pays “avait constitué d’importantes réserves de composants avant la guerre et cherche à mettre en place de nouvelles structures d’acquisition tout en sollicitant activement les chaînes d’approvisionnement existantes”, prévient Christian Dussey.

Tout en soulignant “la complexité” de ces marchés interdépendants, il assure : “Nous collaborons avec les entreprises et nous nous efforçons au maximum pour empêcher ou perturber la livraison de biens à double usage vers la Russie.”

Le chef du renseignement rappelle également que son service s’adapte depuis plusieurs mois pour faire face à des défis qui se complexifient avec la guerre : “Les moyens de nos adversaires deviennent de plus en plus sophistiqués.”

Communiqué de presse de la Confédération https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-95984.html

Rapport de situation du Service de renseignement de la Confédération “La Sécurité de la Suisse 2023” [PDF] https://www.vbs.admin.ch/fr/ddps/organisation/unites-administratives/service-renseignement.detail.document.html/vbs-internet/fr/documents/servicederenseignement/rapportsdesituation/NDB-Lagebericht-2023-f.pdf.html

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Un événement plus effrayant que dangereux à Zoug

Collision entre deux avions de la Patrouille Suisse

Un incident a eu lieu jeudi pendant une séance d’entraînement de l’équipe de voltige aérienne Patrouille Suisse, jeudi 15 juin 2023 dans le canton de Zoug. Deux avions se sont percutés en fin de matinée. Heureusement, aucun blessé grave n’est à signaler.

Durant une session d’entraînement de l’équipe de voltige de la Patrouille Suisse jeudi matin dans la région de Baar (ZG), deux F-5 Tiger ont eu une collision aérienne. Le Département fédéral de la défense et des sports (DDPS) a initialement rapporté l’incident via Twitter

Après l’incident, les sept avions ont réussi à atterrir en toute sécurité. Les pilotes sont indemnes. Des enquêtes supplémentaires sont en cours. L’équipe de voltige devait effectuer un spectacle à la Fête fédérale du yodel à Zoug le lendemain.

Légère blessure causée par l’incident

Malgré tout, l’incident a eu quelques répercussions. Le nez d’un des F-5 Tiger s’est détaché et a percuté la façade d’une maison. L’impact a brisé ses fenêtres et une personne a été légèrement blessée par les éclats de verre. Lors de la collision, le parachute de freinage d’un avion s’est déployé et est aussi tombé au sol, a rapporté l’armée.

“Au début, je pensais que cela faisait partie de l’entraînement”, raconte une temoin. “Un des avions a perdu de l’altitude très rapidement.” Ce n’est qu’après avoir revu la vidéo qu’elle a réalisé qu’il s’agissait d’une collision. Mais la résidente suisse n’a pas été trop alarmée, ayant entendu dire que “heureusement, les deux avions ont pu continuer à voler”.

Des débris ont également atterri sur le site de la société minière Glencore. “Nous avons entendu un ‘bang’ et vu une pièce tomber”, relate un porte-parole. C’était vers 11h15. La société coopère activement avec les autorités pour faciliter l’enquête.

Information de l’armée suisse : [Incident lors d’un entraînement de la Patrouille Suisse] : https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-95740.html

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