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Parlement Suisse : En route pour la session extraordinaire
L’irruption du coronavirus en Suisse met à l’épreuve notre système politique. Dans une démocratie, les pouvoirs doivent continuer d’interagir correctement même pendant une pandémie.
En tant qu’autorité suprême de la Confédération, le Parlement suisse joue un rôle important en la matière. Les décisions du Parlement et de ses organes ainsi que les travaux préparatoires sont présentés dans ce podcast, que les Services du Parlement mettront régulièrement à jour.
Ainsi, les Services du Parlement permettent au public de s’informer des évènements liés à la session extraordinaire qui aura lieu début mai et sera consacrée à la gestion de la crise du coronavirus.
Source : https://www.youtube.com/embed/K5lJAB7_arY
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“Ciao-ciao bourbine / Bon Schuur Ticino”, comédie délirante mettant en scène le plurilinguisme suisse
Le français pour seule langue nationale suisse: la comédie alémanique “Ciao-Ciao Bourbine” (“Bon Schuur Ticino”) s’amuse du résultat cauchemardesque d’une votation fédérale pour les germanophones et tessinois. Le film sorti le 17 janvier 2024 offre un second rôle au Vaudois Vincent Kucholl.
Pour l’agent zurichois de la police fédérale Walter Egli, joué par le comédien Beat Schlatter, le monde s’effondre un dimanche de votation. Les Suisses approuvent l’initiative “No Bilingue”. Ils optent pour une seule langue nationale à l’avenir et choisissent le français, que Walter Egli parle à peine. D’un jour à l’autre, le policier risque donc de perdre son emploi.
Humour autodérisoire alémanique
Avec son humour autodérisoire alémanique, “Ciao-Ciao Bourbine” (connu sous le titre “Bon Schuur Ticino” dans sa version originale) de Peter Luisi se moque de l’état d’esprit qui règne dans les différentes régions du pays, tout en mettant en avant la sympathie entre les zones linguistiques au cœur de son récit. Les tensions entre Romands et Alémaniques y sont abordées sans jamais franchir la ligne de l’irrespect.
Le film ne glorifie pas le “Röstigraben” et évite de montrer des Alémaniques râlant contre le français. L’humour réside plutôt dans leur difficulté à s’adapter à cette nouvelle réalité.
9 minutes d’extrait du film Bon Schuur Ticino
Avec Kucholl face à la rébellion tessinoise
Alors que la plupart des Alémaniques acceptent plutôt bien le résultat du vote, une révolte éclate au Tessin. Dans le cadre d’une mission secrète, Walter Egli doit contrecarrer les plans visant à faire sauter le tunnel du Gothard et à proclamer l’indépendance, tout en préservant son emploi.
Pourtant, le personnage principal ne parle pas mieux l’italien que le français. Il se rend dans le canton italophone avec son partenaire romand, Jonas Bornand, interprété par Vincent Kucholl.
La comédie a fait son entrée dans les salles romandes le 17 janvier 2024 après avoir enregistré 189’000 entrées en Suisse alémanique depuis sa sortie fin novembre, ainsi que plus de 10’000 au Tessin, ce qui en fait le meilleur score pour un film suisse cette saison.
Selon Vincent Kucholl, interviewé dans le 19h30 du 15 janvier 2024, le succès du film repose sur plusieurs facteurs : “Les gens aiment rire d’eux-mêmes, et ici, des aspects typiquement suisses tels que la démocratie directe et ces initiatives un peu absurdes sur lesquelles ils sont appelés à se prononcer. De plus, les confrontations entre les différentes parties linguistiques du pays, avec leur lot de clichés et le plurilinguisme, amusent. Dans le film, il y a beaucoup de clichés sur les Tessinois et les Alémaniques, et un peu sur les Romands. Je crois que c’est la recette miracle”.
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La Suisse introduit l’USB-C comme standardnorme de charge uniforme
Berne, 22.11.2023 – A partir de 2024, les consommateurs pourront utiliser le même câble de charge pour plusieurs appareils de différents fabricants: l’USB-C devient la norme de charge en Suisse. Dans sa séance du 22 novembre 2023, le Conseil fédéral a adopté la révision de l’ordonnance sur les installations de télécommunication (OIT). Les modifications concernent également les dispositions relatives aux installations de radiocommunication destinées à garantir la sécurité publique ainsi qu’aux redevances dans le domaine des satellites et des réseaux privés locaux.
A partir du 1er janvier 2024, un protocole et des interfaces de charge uniformes dotés de l’USB-C, une norme largement répandue, seront introduits pour les téléphones mobiles et autres installations de radiocommunication. Ce changement concerne également d’autres appareils contenant des éléments de télécommunication, comme les tablettes, caméras numériques, ordinateurs portables, écouteurs, liseuses électroniques, etc. Une charge rapide au moyen de la norme “USB Power Delivery” doit être possible si nécessaire. Sur l’emballage et dans les informations jointes, les fabricants doivent indiquer aux consommateurs les caractéristiques de charge des appareils et si un câble de charge est fourni. Ils sont tenus de proposer dans leur assortiment également des appareils sans câble de charge.
Avantages d’une norme d’un standard de charge uniforme
Fin 2022, l’UE avait adopté des réglementations pour harmoniser les solutions de charge et accordé environ un an aux Etats membres pour mettre en œuvre des mesures appropriées. Avec la révision partielle de l’OIT, l’introduction de l’USB-C en tant que norme harmonisée se fait simultanément en Suisse. L’accord entre la Suisse et l’UE relatif à la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité reste donc applicable aux installations de télécommunication.
Ces changements présentent des avantages pour les consommateurs suisses, qui peuvent aussi profiter d’un standard de charge uniforme à l’étranger. De plus, la Suisse partage les objectifs de durabilité et de consommation liés à la solution uniforme, laquelle contribue en outre à réduire les déchets électroniques, les besoins en matières premières et les émissions de CO2 lors de la fabrication, du transport et de l’élimination.
Autres modifications de l’ordonnance
D’autres modifications concernent les installations de télécommunication qui peuvent être utilisées par les autorités (armée, service de renseignement de la Confédération, police, etc.) dans le but d’assurer la sécurité publique. Elles visent une légère ouverture de ce marché de niche. L’accompagnement étroit de l’OFCOM sous la forme d’obligations d’homologation et d’autorisation est maintenu. Enfin, les dispositions relatives aux redevances dans le domaine des télécommunications ont aussi été modifiées, car la technologie a fortement évolué. L’adaptation concerne le domaine des satellites et les réseaux privés locaux à large bande (également appelés réseaux de campus).
Source : https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-98775.html
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Quand politique et pantouflage font bon ménage
“Quand politique et pantouflage font bon ménage”, Temps Présent du 27 avril 2023 une émission de la RTS.
Dans quelques mois, la campagne pour les élections fédérales va démarrer avec à la clé le renouvellement du Parlement helvétique. Puis cette nouvelle assemblée élira le Conseil fédéral, notre gouvernement suisse. Il n’est pas exclu que certains ministres doivent partir, que d’autres prennent leur place.
Personne ne met en doute les qualités qui sont nécessaires pour assumer la tâche de Conseiller fédéral. De lourdes heures de travail, des responsabilités écrasantes. Covid, Ukraine, Crédit suisse, le gouvernement est sur tous les fronts et il faut beaucoup d’énergie et de motivation pour tenir le coup. Le job, pourtant, n’est pas sans récompense au bout, comme vous allez le voir dans ce reportage signé Roland Rossier et Wilfred Rebetez.
Il arrive en effet que certains conseillers fédéraux à peine retraités décrochent de très lucratifs postes dans les conseils d’administrations de grandes entreprises. Et le soupçon existe qu’ils profitent de leur présence au gouvernement pour se ménager de jolies retraites. C’est ce qu’on appelle le pantouflage, et ça concerne aussi les membres des gouvernements cantonaux. Attention, le risque de conflit d’intérêt et même de corruption rôdent, et la Suisse n’est pas très bon élève.
Des conseillers fédéraux qui se placent dans des conseils d’administration très bien payés, juste après leur départ du gouvernement. Des magistrats cantonaux qui touchent de lucratifs jetons de présence après avoir quitté la politique. On appelle cela du pantouflage. Ces comportements peuvent s’avérer très problématiques et ébranler la confiance des citoyens dans leurs élus, ce qui vaut à la Suisse d’être dans le collimateur des régulateurs européens.
Selon nos informations, une mission de l’OCDE se rendra au mois de juin en Suisse, pour y rencontrer les services de la benjamine du Conseil fédéral, la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider. Et puis, sachez encore que cette enquête a été menée en collaboration avec un groupe d’étudiants de l’Académie de journalisme de l’Université de Neuchâtel.
Un reportage de Wilfred Rebetez et Roland Rossier
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Alternative à l’armée : L’accès au service civil doit être durci
Le Conseil des États a approuvé une motion demandant de reprendre la plupart des mesures proposées dans la réforme avortée du service civil de 2020.
Les conditions d’accès au service civil doivent être durcies. Le Conseil des États a approuvé lundi par 31 voix contre 9 une motion du National demandant de reprendre la plupart des mesures proposées dans la réforme avortée du service civil de 2020.
Le nombre de civilistes a bondi et trop de militaires partent au service civil après l’école de recrues. Il est indésirable que le passage tardif au service civil soit attractif, a déploré Olivier Français (PLR/VD) pour la commission.
La motion, issue des rangs de l’UDC, reprend le paquet refusé en 2020 en supprimant les deux mesures contestées à l’époque et en gardant les six mesures qui n’étaient pas ou peu combattues. Le texte demande notamment que toutes les personnes admises au service civil accomplissent 150 jours de service.
La suite… https://www.tdg.ch/lacces-au-service-civil-doit-etre-durci-388946245133
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Coronavirus : le Conseil fédéral met sur pied une troisième fois la protection civile
Berne, 10.12.2021 – Lors de sa séance du 10 décembre 2021, le Conseil fédéral a décidé d’engager une troisième fois des membres de la protection civile pour faire face à la pandémie du coronavirus. Dans le cadre de cette convocation, un maximum de 100 000 jours de service pourra être fourni d’ici au 31 mars 2022.
Au cours des dernières semaines, le nombre de cas de COVID-19 a augmenté pour tous les groupes d’âge et dans tous les cantons. De même, les hospitalisations de patients atteints du COVID-19 et l’occupation des lits des unités de soins intensifs sont également parties à la hausse. Les cantons font donc face à un besoin accru de soutien dans le domaine de la santé ; ils font de nouveau davantage appel à la protection civile pour la vaccination et le traçage des contacts.
La suite…. https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-86381.html