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Place à l’endurance, au talent et à l’ingéniosité pour une édition 2025 du Dakar hors normes

L’année 2025 s’annonce palpitante pour les amateurs de sports motorisés. Le Dakar, événement emblématique et mythique, s’apprête à relever la barre avec un parcours d’une intensité exceptionnelle. Pour sa sixième édition en Arabie saoudite, le maître-mot est clair : endurance. Les concurrents devront non seulement repousser leurs limites physiques et mentales, mais aussi démontrer une maîtrise parfaite de leur mécanique et de leur stratégie. Voici tout ce que vous devez savoir sur cette compétition unique.


Un parcours monumental pour le Dakar 2025 🏆🏤

Du 3 au 17 janvier, les 590 concurrents s’affronteront sur un tracé époustouflant de 7700 km, dont 5100 km de spéciales. Ce périple hors normes débutera à Bisha et se conclura à Shubaytah, au cœur du redoutable désert de l’Empty Quarter. Une aventure répartie sur 12 étapes où chaque kilomètre promet son lot de défis.

Les moments forts du tracé :

  • Étape 48h chrono : Dès le troisième jour, les pilotes affronteront une épreuve redoutée et emblématique, séparée en deux journées de course. Sur près de 960 km, les participants devront se battre contre le chronomètre tout en gérant leurs forces dans des zones de repos minimalistes.
  • Traversée de l’Empty Quarter : Ce vaste désert de sable fin constituera un juge de paix dans la deuxième semaine de course. Les erreurs de navigation et les pannes mécaniques pourraient coûter très cher.
  • Parcours distincts pour autos et motos : Pour la première fois, 45 % des secteurs chronométrés seront séparés entre les deux catégories. Une initiative visant à renforcer la sécurité et à accroître les exigences en navigation.

« La conception du parcours a obéi à la précision d’un exercice de dentellière » explique David Castera, directeur du Dakar. Cette métaphore illustre l’attention portée à chaque détail, qu’il s’agisse de sécurité, de difficulté ou d’esthétisme.


Une compétition sous le signe de l’excellence 🌐🚜

Les forces en présence :

Chez les autos, les équipes et pilotes de renom ne manquent pas. Tous les yeux seront tournés vers :

  • Dacia Sandrider : Une première pour Dacia, qui aligne des pointures telles que :
    • Sébastien Loeb, toujours en quête de sa première victoire.
    • Nasser Al-Attiyah, déjà quintuple vainqueur.
    • Cristina Gutierrez, prête à relever le défi.
  • Ford : Carlos Sainz et Mattias Ekström rejoignent cette équipe ambitieuse.
  • Mini et Toyota : Avec des pilotes tels que Guerlain Chicherit, Seth Quintero ou encore Toby Price, la bataille s’annonce serrée.

Côté motos, la compétition promet d’être tout aussi intense. Les favoris incluent :

  • Ricky Brabec, champion en titre, qui revient sous les couleurs de Honda.
  • Les frères Benavides, Kevin et Luciano, têtes d’affiche chez KTM.
  • Ross Branch (Hero) et Adrien Van Beveren (Honda), prêts à créer la surprise.

L’édition 2025 mettra à l’honneur non seulement la vitesse, mais aussi la stratégie et la résistance 🌧️


Le Dakar Classic : un hommage aux pionniers 📺⚡

En parallèle de la compétition principale, la cinquième édition du Dakar Classic propose une aventure résolument différente. Cette épreuve de régularité rassemble des véhicules d’époque immatriculés jusqu’en 2005.

Chiffres clés :

  • 76 voitures et 19 camions engagés
  • 7246 km de parcours, dont 4033 km de spéciales, un record.

Ce format permet de revivre l’esprit des « anciens » rallyes, avec des tracés moins exigeants en termes de vitesse, mais tout aussi éprouvants pour les mécaniques et les équipages.


Pourquoi le Dakar 2025 sera unique 🏁🚀

Cette édition ne se contentera pas de perpétuer une tradition. Elle introduit des innovations clés et renforce les valeurs fondatrices du rallye.

Les points à retenir :

  • Sécurité accrue : Des parcours séparés pour limiter les interactions dangereuses entre motos et autos.
  • Héritage respecté : Un retour aux sensations des « pionniers » des années 80.
  • Diversité des terrains : Des dunes infinies aux roches techniques, chaque étape sera unique.
  • Mix de modernité et de nostalgie : Avec le Dakar Classic, l’événement rend hommage à l’histoire tout en regardant vers l’avenir.

Un rendez-vous incontournable pour les passionnés de sport, d’aventure et de dépassement de soi. 🙌

 

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Sébastien Loeb est surnommé le « Poulidor du Dakar »

Le nonuple champion du monde de rallye WRC, Sébastien Loeb, semble être frappé d’une malédiction sur le Dakar, une compétition qu’il rêve de remporter.

Après deux semaines d’intenses défis à travers le désert, les dunes et les terrains rocailleux, le Dakar 2024 a sacré ses champions, mais Sébastien Loeb ne figure toujours pas parmi les vainqueurs.

« Le Dakar est mon principal objectif », affirmait l’Alsacien avant le début de la course à Al-Ula. Surnommé “le Poulidor du Dakar” ou “Loeb le Maudit”, ces appellations témoignent de ses nombreuses tentatives infructueuses depuis son entrée dans cette compétition.

Au départ de l’avant-dernière étape de cette 46e édition du Dakar, qui s’est achevée vendredi avec la quatrième victoire de Carlos Sainz, le vétéran espagnol de 61 ans, depuis 2010, Sébastien Loeb gardait encore espoir. Cependant, des ennuis mécaniques survenus jeudi durant l’étape la plus éprouvante de la deuxième semaine l’ont à nouveau privé d’une victoire sur cette célèbre compétition de rallye-raid.

Arrivé à Yanbu le vendredi, Carlos “El Matador” Sainz, victorieux, s’est empressé de consoler son principal concurrent, l’étreignant et murmurant : « Tu n’as pas eu de chance ». Déçu, Loeb se classe troisième, un résultat identique à celui de 2019, mais inférieur à ses secondes places de 2017, 2022 et 2023.

Loeb, nonuple champion du monde de rallye WRC de 2004 à 2012, là où Sainz en a remporté “seulement” deux en 1990 et 1992, a néanmoins démontré qu’il était devenu un compétiteur formidable en rallye-raid. Avec 28 victoires d’étape à son actif, y compris un record de six victoires consécutives obtenues l’année précédente, il a montré une remarquable maîtrise. Cette année, il a remporté cinq étapes, tandis que Sainz n’en a gagné aucune.

L’habitant de La Côte vaudoise, conscient des difficultés rencontrées, admet : « Nous avons régulièrement été confrontés à des problèmes mécaniques qui nous ont coûté du temps, à cela s’ajoutent parfois mes propres erreurs, ainsi que des erreurs de navigation. Chaque année, j’ai été affecté par au moins l’un de ces trois problèmes. »

Pour l’édition 2024, l’Alsacien estime avoir perdu au moins deux heures à cause d’un ensemble de ces trois facteurs : un triangle de suspension avant droit endommagé durant la 11e étape, une erreur de navigation à la 8e étape, et une stratégie défaillante lors de la 5e étape.

“Prodrive est responsable de la perte de Sébastien”

Nasser al-Attiyah, quintuple vainqueur qatari du Dakar et nouveau coéquipier de Loeb chez Prodrive cette année, a abandonné lors de la 9e étape après une série de problèmes mécaniques, y compris une panne de moteur. David Castera, le directeur de l’épreuve, critique l’équipe Prodrive : « La voiture est peu utilisée durant l’année, il n’y a pas eu assez de développement ou d’investissement pour l’améliorer. On remarque les mêmes pannes depuis deux ans, ce qui est inacceptable pour prétendre gagner le Dakar. »

Sébastien Loeb reconnaît également les faiblesses de la voiture connues depuis l’année précédente. « Nous savons qu’elle a des points faibles, l’objectif de l’équipe était de l’optimiser en vue de travailler sur le prochain modèle. C’est en cours. Actuellement, la voiture est performante mais ne pardonne pas les erreurs », déclare-t-il.

Selon David Castera, Prodrive joue un rôle majeur dans les performances décevantes de Loeb. « C’est un manque de sérieux de l’équipe qui cause la perte de Sébastien. L’équipe n’est pas bien structurée et n’a pas mis en place les ressources nécessaires. L’arrivée prochaine de Dacia devrait apporter une amélioration notable », conclut le directeur de course.

En 2025, Sébastien Loeb rejoindra l’équipe Dacia pour le Dakar, aux côtés de Nasser Al-Attiyah. Leur véhicule prototype sera élaboré par Prodrive et devrait être testé lors du Rallye du Maroc en fin d’année 2024. La collaboration entre les deux pilotes n’est cependant pas encore tout à fait harmonieuse. Ils s’étaient engagés à s’entraider en cas de besoin, mais cette dynamique n’a pas fonctionné comme prévu.

Quand l’occasion s’est présentée, Al-Attiyah a promis d’aider Loeb, mais il a fini par abandonner, laissant le pilote français sans soutien pour faire face à la stratégie coordonnée des Audi qui protégeaient leur leader. « Affronter seul trois Audi qui travaillent ensemble était impossible. C’était une lutte pour la survie. Carlos (Sainz) a une crevaison ? Il ne s’en inquiète pas, il attend simplement la voiture suivante. Lui était soutenu, contrairement à moi…», s’est lamenté Loeb ce jeudi soir, voyant ses dernières chances de briser cette série noire s’évanouir.

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Carlos Sainz remporte son quatrième Dakar, le premier pour l’écurie Audi

Au terme d’une courte dernière étape ce vendredi, Carlos Sainz a validé son large succès dans ce Dakar 2024. L’Espagnol s’impose pour la quatrième fois de sa carrière et offre à Audi une première victoire finale dans l’épreuve. Guillaume de Mévius (Toyota) et Sébastien Loeb (Prodrive), vainqueur de la dernière étape, complètent le podium final.

Avec près d’une heure et demie d’avance au départ des 175 km de la dernière spéciale de l’épreuve vendredi, une boucle autour de Yanbu, Carlos Sainz a pu terminer « tranquillement » ce Dakar 2024. Comme c’était quasiment acquis depuis la veille et les ennuis de Sébastien Loeb, son dernier rival, l’Espagnol a remporté la victoire finale, la quatrième à titre personnel après 2010 (avec Volkswagen), 2018 (Peugeot) et 2020 (Mini).

Il rejoint Ari Vatanen au palmarès et n’est devancé que par Nasser Al-Attiyah (5 victoires) et Stéphane Peterhansel (8). C’est, en revanche, une première pour son équipe actuelle, Audi, qui s’alignait pour la troisième fois après avoir commencé son aventure dans le désert en 2022.

La victoire de Sainz s’est construite patiemment. D’abord devancé par Yazid Al-Rajhi et Nasser Al-Attiyah, l’ancien double champion du monde des rallyes a fait la différence lors de la fameuse étape 48 heures chrono, sur deux jours dans les dunes de l’Empty Quarter, d’où il est ressorti en tête de l’épreuve après les ennuis des leaders.

Carlos Sainz : « Une victoire un peu spéciale »

La dernière étape et la 3e place du podium pour Loeb
Ensuite, c’est une intense lutte avec Loeb qui l’a mis à l’épreuve, les deux pilotes se rendant coup pour coup à chaque étape. Jusqu’à l’avant-dernière journée où l’Alsacien, à l’attaque, a été victime d’une rupture d’un triangle de suspension dans une zone cassante qui a mis fin à tous ses espoirs. Plus régulier, victime de moins de problèmes et parfois parfaitement épaulé par ses coéquipiers Matthias Ekström et Stéphane Peterhansel, Sainz, copiloté par Lucas Cruz, est un vainqueur logique.

La dernière étape a été remportée par Sébastien Loeb, qui partait longtemps après les autres favoris après sa casse de la veille. Le nonuple champion du monde des rallyes devance Guillaume de Mevius (Toyota) de 5’09 dans cette spéciale mais le Belge garde sa deuxième place au général (à 1h20 de Sainz) pour un peu moins de cinq minutes face au Français. Guerlain Chicherit (Toyota) prend la quatrième place finale (à 10 minutes de Loeb). Le Tchèque Martin Prokop complète le top 5 (à 2h16 du vainqueur) au volant de son Ford Raptor.

Sébastien Loeb : « On s’est quand même battus »

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Cérémonie de clôture – Dakar 2024

Cérémonie de clôture dès 15h30 en direct

 

 

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YANBU > YANBU le 19 janvier 2024 Étape 12

YANBU > YANBU
19/01/2024 – Étape 12
Liaison > 153 km – Spéciale > 175 km

La dernière spéciale n’offre pas de défis majeurs, mais elle reste potentiellement décisive. Un contre-la-montre de 144 kilomètres constitue toujours un risque pour le leader. Par exemple, l’année passée, Toby Price avait abordé la 14ème étape avec l’espoir de décrocher un troisième titre, mais son avance de 12 secondes n’a pas été suffisante pour résister à l’assaut final de Kevin Benavides, qui s’était imposé de justesse dans la catégorie motos. La situation des leaders ne sera pas forcément aussi tendue… mais en course, tout peut arriver !

Toutes les informations sur le site officiel https://www.dakar.com/fr/etape-12/auto

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Loeb sans remords : “Nous n’avions aucune possibilité face à Audi”

Jeudi soir, Sébastien Loeb est parvenu au bivouac par lui-même, alors qu’il croyait devoir abandonner quelques heures auparavant. Proche de la fin du Dakar 2024 et d’une potentielle place sur le podium qu’il considère comme secondaire, il évalue déjà en détail la situation, convaincu qu’une victoire cette année “était hors de portée”. Voici son interview.

Sébastien, après une étape aussi difficile, vous devez être frustré…

En effet, la frustration est présente. Nous savions que face aux Audi, unies et solidaires dans une étape aussi ardue où tout repose sur les crevaisons, la victoire serait ardue. C’est une lutte pour survivre : on avance prudemment, en essayant de passer sans encombre, c’est tout.

Nous avons manqué de chance en début d’étape, au kilomètre 130, dans une zone technique et lente. J’ai franchi une crête, comme souvent, mais dans nos véhicules, on ne voit pas ce qui se cache derrière… J’ai heurté une pierre, endommageant un bras de suspension. Nous n’avions pas la pièce de rechange. On pensait que c’était terminé, mais par chance, le pilote chinois [Zi Yungang], qui pilote un Hunter, avait la pièce nécessaire. Il est arrivé une heure après nous et nous avons pu réparer. Puis, ce furent les crevaisons. Nous avons dû utiliser toutes nos roues jusqu’à la jante. Mais nous avons terminé.

Combien de crevaisons avez-vous eu aujourd’hui ?

Cinq. Nous avons dû réutiliser tous les pneus crevés jusqu’à la jante. Une fois sur la jante, si un choc endommage celle-ci, elle peut ne plus passer sur l’étrier, empêchant son retrait. Donc, lorsqu’on arrivait à la jante, on remettait une autre roue, qui durait environ dix kilomètres avant de se désintégrer. Une fois détruite, on remettait la dernière roue, mais notre vitesse était limitée à 50 km/h.

Est-ce que cette étape correspond au “vrai” Dakar ?

Oui, mais ce n’est pas pour autant plaisant. Nos spéciales ne sont pas adaptées à nos véhicules ni à nos pneus. On avance lentement, en espérant que tout se passe bien, puis finalement ça crève, ça casse, mais c’est ainsi.

Quel est votre sentiment principal ce jeudi soir ?

D’abord, je suis soulagé d’être arrivé. De toute façon, en concurrence régulière avec trois Audi, vu l’état de la spéciale et les crevaisons, face à eux qui s’entraident, la victoire était hors de portée. Peut-être aurions-nous pu être deuxièmes, mais pour l’instant nous sommes troisièmes. Il reste une journée, nous verrons bien.

Quels sont vos espoirs pour vendredi ?

J’espère simplement terminer, que ce soit en deuxième ou troisième position. Chicherit n’est pas loin derrière [6 minutes], il va attaquer. On verra, même si c’est la quatrième place, ce n’est pas si grave. L’objectif était de lutter pour la victoire. Maintenant, nous en sommes là, nous continuerons à rouler demain et verrons le résultat.

Est-ce un petit miracle d’être encore en course ce soir ?

À un moment, j’ai envisagé de prendre l’hélicoptère pour rentrer, d’attendre le camion, mais nous ne pouvions pas abandonner la voiture dans le désert. Ils auraient eu plus de mal à la récupérer. Je n’avais rien de prévu aujourd’hui, donc j’ai décidé d’attendre le camion. Finalement, le pilote chinois est arrivé et tout s’est bien passé. Pour nous, c’était fini, nous étions assis sur un rocher. Mais finalement, nous avons repris la route. Un petit miracle, peut-être… Mais ce ne sont pas ces miracles que je préfère !

La fiabilité semble avoir été moins au rendez-vous que l’année dernière…

Nos triangles de suspension sont un peu plus fragiles que ceux des autres. Tant que tu évites les chocs, tout va bien, la voiture est rapide. Aujourd’hui, c’était une grosse pierre invisible.

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