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Thomas Müller : « L’Allemagne doit s’affirmer avec confiance »
À l’approche de l’Euro 2024 qui débute ce vendredi avec un match contre l’Écosse, le pilier du Bayern Munich et de l’équipe nationale allemande nous offre une interview exclusive.
Dans seulement cinq jours, l’Euro s’élancera et durera jusqu’au 14 juillet. Ce vendredi, le pays organisateur affrontera l’Écosse à Munich à 21 heures pour le match inaugural. Un des piliers de cette équipe allemande, très attendue, est le vice-capitaine du Bayern, qui évolue au sein de la sélection depuis près de quinze ans et est une figure emblématique du football européen. Connu pour son franc-parler, Thomas Müller, qui envisage de se retirer de la scène internationale à presque 35 ans en septembre, aspire à laisser une dernière impression marquante. Et à marquer des buts.
Quelle est l’atmosphère en Allemagne à l’approche de l’Euro, après des années de résultats mitigés pour l’équipe nationale ?
Ces dernières semaines, l’excitation n’était pas vraiment palpable, mais désormais, on ressent un changement d’ambiance. Depuis nos victoires en mars contre la France (2-0) et les Pays-Bas (2-1), le moral du public s’est amélioré. Les consignes de notre entraîneur, Julian Nagelsmann, sont presque couvertes par les acclamations des supporters lors des entraînements ouverts, attirant près de 15 000 personnes. Depuis notre demi-finale à l’Euro 2016 contre la France, nous avons essuyé des échecs dans les grands tournois avec des éliminations précoces. Nous devons exceller devant notre public et répondre à leurs grandes attentes pour surmonter cette période difficile.
Comment les supporters peuvent-ils renouer avec l’équipe nationale après s’être éloignés ces dernières années ?
Nous espérons qu’ils nous soutiendront dès la première minute de jeu vendredi, sans attendre que nous marquions pour s’enthousiasmer. Nous voulons leur montrer que nous pouvons unir notre nation grâce à notre esprit d’équipe, notre cohésion et notre style de jeu, en commençant immédiatement contre l’Écosse.
Au cours de votre carrière, vous avez presque tout gagné…
(Il interrompt.) Tout sauf l’Euro. Ce serait formidable de conclure ce chapitre le 14 juillet, lors de la finale, et dans notre pays pour mon dernier match international. Et pourtant, je n’ai jamais marqué lors des phases finales de l’Euro, bien que j’en ai inscrit plusieurs depuis mes débuts en 2010 (45 buts en 129 sélections).
Vous allez jouer contre l’Écosse à Munich, dans votre stade, l’Allianz Arena. La pression pourrait-elle vous affecter ?
Pas du tout. Nous sommes habitués à la pression. Il est crucial de gagner pour gagner en confiance et montrer que nous sommes des compétiteurs sérieux cette fois. L’ambiance promet d’être fantastique, avec des fans écossais réputés pour leur bonne humeur et leur comportement exemplaire. Il n’y a aucune raison de nous cacher. Nous ne devons pas croire que nous gagnerons facilement le tournoi, mais plutôt faire preuve de patience, d’enthousiasme et de sérieux.
Cette équipe d’Allemagne a-t-elle le potentiel pour réaliser son rêve et remporter le tournoi ?
Absolument, nous avons le potentiel pour aller jusqu’au bout. La clé est de jouer ensemble, d’être unis du début à la fin. Ce n’est pas nécessaire d’être onze amis, mais il est crucial de tirer tous dans la même direction, y compris les remplaçants. C’est avec cette mentalité que nous avons les meilleures chances de réaliser nos ambitions.
Votre entraîneur, Julian Nagelsmann, est assez jeune (36 ans). Son manque d’expérience pourrait-il être un handicap pour diriger une nation hôte dans un Euro ?
Julian a déjà une belle expérience, ayant dirigé le Bayern Munich pendant presque deux saisons (2021-2023). Sa nature spontanée, son ambition et ses compétences techniques inspirent la confiance des joueurs. Il est très populaire en Allemagne.
Quels sont vos favoris pour ce tournoi ?
Je pense que le tournoi est très ouvert avec plusieurs équipes susceptibles de l’emporter, comme la France, l’Angleterre, le Portugal, l’Italie ou l’Espagne.
Sur un plan personnel, vous avez 34 ans et vous n’avez connu qu’un seul club, ce qui est rare de nos jours…
C’est vrai, et je suis fier de cela. Bien que la concurrence soit rude au Bayern Munich, j’ai toujours su trouver ma place. Quitter ce club serait difficile. Aucune raison majeure ne m’a jamais poussé à partir : je suis Bavarois de naissance, le club est l’un des meilleurs d’Europe depuis longtemps, et j’ai toujours su répondre aux attentes année après année. J’ai toujours été heureux ici. Terminer ma carrière dans ce club pour clore ce chapitre formidable et célébrer cette fidélité exceptionnelle serait pour moi un immense bonheur.
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La malédiction de Harry Kane : Un héros sans couronne
Dans le cœur battant du football anglais, une ombre plane sur le destin héroïque de Harry Kane, le vaillant capitaine de l’équipe nationale.
Malgré une carrière illustre, ornée de plus de 400 buts, ce titan du ballon rond n’a jamais embrassé la gloire d’un titre majeur. Sa quête de triomphe l’a vu échouer dans cinq tentatives finales, une épreuve qui forge autant qu’elle déchire.
Alors que la nuit berlinoise se prépare à accueillir la finale de l’Euro 2024, toute l’Angleterre, de Cornouailles à Carlisle, retient son souffle. Le rêve national? Voir Kane lever haut le trophée, brisant ainsi la malédiction qui semble hanter les pas de leurs Lions depuis la Coupe du monde de 1966. Jamais les Three Lions n’ont régné sur l’Europe, et l’espoir d’un renouveau scintille dans les yeux de plus de 56 millions de Britanniques.
De Tottenham à Munich : Une épopée de presque victoires
Le conte de Kane commence dans les rangs de Tottenham, où il a gravi les échelons pour devenir un symbole d’excellence et de persévérance. Cependant, la consécration ultime lui a échappé à plusieurs reprises. À Wembley et ailleurs, il a vu la victoire lui glisser des mains, notamment lors des finales de la Coupe de la Ligue anglaise contre Chelsea en 2015 et Manchester City en 2021, et plus mémorablement, face à Liverpool lors de la finale de la Ligue des champions en 2019.
L’histoire a cruellement répété ses motifs lors de l’Euro 2020, où, sous la pluie anglaise et les projecteurs de Wembley, l’Angleterre s’est inclinée aux tirs au but contre l’Italie, avec Kane comme capitaine.
Le Bayern Munich : Nouveau chapitre, même refrain
En quête de changement et peut-être de chance, Kane a traversé les frontières pour rejoindre le Bayern Munich en 2023 pour un montant record de 100 millions d’euros. Les Bavarois, forts de onze titres consécutifs de Bundesliga, semblaient le havre idéal pour notre héros maudit. Mais même au sein de cette forteresse du football, Kane n’a pas trouvé l’antidote à sa malchance.
La saison 2023-2024 s’est achevée sans éclat pour Kane et le Bayern, marquant la première année sans trophée depuis 2010-2011 pour le club, et ajoutant une autre page sombre à la saga de Kane : échecs en Bundesliga, en Ligue des champions, en Coupe nationale, et une défaite dévastatrice en Supercoupe d’Allemagne contre Dani Olmo, qui promet déjà de répéter son exploit en finale de l’Euro.
« Ce serait un rêve de marquer trois buts en finale », a lancé Olmo, ajoutant une tension palpable à l’approche du duel ultime. Pendant ce temps, l’Angleterre tout entière espère que, cette fois, le destin permettra à Harry Kane de renverser le cours des étoiles et de saisir enfin la gloire qui lui a tant échappé.
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Match 51 – Espagne / Angleterre
Finale de l’EURO 2024 : L’Espagne couronnée après une victoire 2-1 face à l’Angleterre
Berlin – 16 juillet 2024
L’Espagne est à nouveau au sommet de l’Europe, remportant son quatrième titre de champion d’Europe après une victoire acharnée 2-1 contre l’Angleterre à Berlin. Ce triomphe historique place la Roja au-dessus de toutes les autres nations en termes de titres de l’EURO.
Le dénouement héroïque de Mikel Oyarzabal
À seulement quatre minutes de la fin, Mikel Oyarzabal a inscrit le but décisif, permettant à l’Espagne de s’imposer. Ce quatrième titre européen, acquis avec panache, confirme la domination espagnole sur le football continental.
Une première mi-temps stratégique
Les premières 45 minutes ont été un véritable jeu d’échecs. Les entraîneurs Gareth Southgate et Luis de la Fuente avaient annoncé que le match se jouerait sur des détails, et ils ne se sont pas trompés. Malgré quelques demi-occasions, aucune des deux équipes n’a réussi à trouver la faille avant la pause.
Explosion de l’Espagne après la mi-temps
Le retour des vestiaires a été marqué par une explosion de l’attaque espagnole. Dès la 47e minute, Lamine Yamal, avec une course éblouissante, a servi Nico Williams qui a ouvert le score d’une frappe croisée imparable. L’Espagne était en tête.
Dani Olmo a failli doubler la mise quelques secondes plus tard, mais sa frappe n’a pas trouvé le cadre. Malgré plusieurs tentatives de Morata, Williams et Yamal, le score est resté inchangé jusqu’à l’égalisation anglaise.
L’Angleterre égalise, mais l’Espagne triomphe
L’Angleterre a montré sa résilience en égalisant grâce à une frappe de Cole Palmer, trois minutes après son entrée en jeu, suite à une belle combinaison entre Bukayo Saka et Jude Bellingham. Cependant, le gardien anglais Pickford n’a rien pu faire face à la reprise de volée d’Oyarzabal, sur un centre de Marc Cucurella, à quatre minutes de la fin.
L’Angleterre a bien tenté de revenir au score, mais Unai Simón et Dani Olmo ont empêché Declan Rice et Marc Guéhi de trouver le chemin des filets.
Nico Williams, joueur du match
Nico Williams a été l’homme du match, brillant en attaque et solide en défense. Son but et ses combinaisons avec Olmo ont été cruciaux pour la victoire espagnole.
Réactions et statistiques
- Luis de la Fuente : “Je ne peux pas être plus heureux. Nous sommes une vraie équipe, championne d’Europe.”
- Gareth Southgate : “Je pense que l’Espagne était la meilleure équipe du tournoi. Je suis déçu, mais très fier de mes joueurs.”
En chiffres
- L’Espagne, première équipe à remporter l’EURO quatre fois, dépasse l’Allemagne (trois titres).
- Première équipe à remporter tous ses matches lors d’une phase finale de l’EURO.
- 15 buts marqués, un nouveau record du tournoi.
- Gareth Southgate rejoint le cercle fermé des entraîneurs ayant disputé deux finales de l’EURO.
- Lamine Yamal, 17 ans et un jour, plus jeune joueur à disputer une finale de l’EURO ou de la Coupe du Monde.
Compositions
Espagne : Unai Simón; Carvajal, Le Normand (Nacho 83e), Laporte, Cucurella; Rodri (Zubimendi 46e), Fabián Ruiz; Yamal (Merino 89e), Olmo, Williams; Morata (Oyarzabal 68e)
Angleterre : Pickford; Walker, Stones, Guéhi, Shaw; Mainoo (Palmer 70e), Rice; Saka, Foden (Toney 89e), Bellingham; Kane (Watkins 61e)
Avec cette victoire, l’Espagne inscrit une nouvelle page glorieuse dans son histoire footballistique, laissant l’Angleterre encore en quête de son premier titre européen.
Dimanche, nous assisterons à la finale très médiatisée de l’Euro 2024 entre l’Espagne et l’Angleterre, un événement attendu avec impatience par tous. Quelle équipe sortira victorieuse ? Le match promet d’être intense.
Espagne
Après sa victoire 2-1 en Euro 2024 face à la France, l’Espagne tentera de réitérer cette performance devant ses supporters lors de la finale.
Lors du match précédent, l’Espagne a dominé avec 58% de possession de balle et a réalisé 6 tentatives de tir au but, dont 2 cadrées. Les buteurs espagnols étaient Lamine Yamal (21′) et Dani Olmo (25′). De son côté, la France a eu 9 tentatives de tir au but, dont 3 cadrées, avec un but marqué par Randal Kolo Muani (9′).
Les récentes statistiques montrent que la défense espagnole est solide. Lors de ses six derniers matchs, l’Espagne n’a concédé que 3 buts. Cependant, cette performance défensive pourrait être mise à l’épreuve lors de la finale.
Pour ce match, l’Espagne devrait aligner une formation en 4-2-3-1, avec Unai Simon, Daniel Carvajal, Robin Le Normand, Aymeric Laporte, Marc Cucurella, Rodri, Fabian Ruiz, Lamine Yamal, Dani Olmo, Nico Williams et Alvaro Morata.
Angleterre
L’Angleterre aborde ce face-à-face après sa victoire 2-1 contre les Pays-Bas en Euro 2024 lors de son dernier match.
Dans cette rencontre, l’Angleterre a enregistré 58% de possession de balle et 9 tentatives de tir au but, dont 5 cadrées. Les buts anglais ont été inscrits par Harry Kane (18′) et Ollie Watkins (91′). Du côté néerlandais, la sélection a eu 7 tentatives de tir au but, dont 2 cadrées, avec un but marqué par Xavi Simons (7′).
Sur ses six derniers matchs, l’Angleterre a montré une défense solide, ne concédant que 4 buts. Pendant cette période, elle a également inscrit un total de 7 buts.
Pour ce match, l’Angleterre devrait opter pour une formation en 3-4-2-1, avec Jordan Pickford, Kyle Walker, John Stones, Marc Guehi, Bukayo Saka, Luke Shaw, Kobbie Mainoo, Declan Rice, Phil Foden, Jude Bellingham et Harry Kane.
Confrontations
En examinant leurs confrontations précédentes depuis le 17/11/2004, on constate que l’Espagne a remporté 3 matchs, l’Angleterre en a gagné 2, et 1 match s’est terminé par un nul.
Ensemble, ces deux équipes ont marqué un total de 16 buts lors de ces rencontres, répartis ainsi : 9 pour l’Espagne et 7 pour l’Angleterre, soit une moyenne de 2,67 buts par match.
La dernière rencontre en championnat entre ces deux équipes s’est déroulée lors de la 4ème journée de la Ligue des Nations, le 15/10/2018. Ce match s’est terminé sur une victoire de l’Angleterre 3-2 face à l’Espagne.
Lors de ce match, l’Espagne a dominé avec 60% de possession de balle et a effectué 20 tirs au but, dont 10 cadrés. Les buteurs espagnols étaient Paco Alcácer (58′) et Sergio Ramos (98′). En face, l’Angleterre a réalisé 4 tirs au but, tous cadrés, avec des buts de Raheem Sterling (16′, 38′) et Marcus Rashford (30′).
Szymon Marciniak était l’arbitre de cette rencontre.
Pronostics
Nous pensons que l’Angleterre devra déployer tous ses efforts pour marquer contre cette équipe espagnole, qui a de grandes chances de l’emporter. C’est pourquoi nous prévoyons un affrontement serré et une victoire de l’Espagne avec un score final de 1-0 à l’issue du temps réglementaire. Le match se jouera sur des détails.
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Match 38 – Suisse / Italie 2-0
Les hommes de Murat Yakin ont dominé l’Italie, championne en titre, à Berlin pour se qualifier pour les quarts de finale de l’EURO 2024, une performance renouvelée pour la deuxième édition consécutive.
La Nati fait vibrer Berlin
Remo Freuler et Ruben Vargas ont marqué les buts suisses à Berlin, éliminant ainsi les champions en titre en huitièmes de finale, trois ans après avoir écarté la France aux tirs au but à ce même stade de la compétition.
Le match sous le signe de la Croix
La Suisse a pris le contrôle dès le début du match, mais il a fallu attendre la 24e minute pour voir la première véritable occasion. Breel Embolo, bien placé pour éviter le hors-jeu italien, a vu sa frappe repoussée par Gianluigi Donnarumma. Les Suisses ont ensuite ouvert le score grâce à une action rapide : Remo Freuler, servi en profondeur par Vargas sur le côté gauche, a contrôlé le ballon avant de tromper Donnarumma d’une frappe à ras de terre.
L’Italie, en difficulté face à une équipe suisse bien organisée et forte de 723 sélections au coup d’envoi (contre 400 pour l’Italie), aurait pu rentrer aux vestiaires avec deux buts de retard si Donnarumma n’avait pas repoussé un coup franc de Fabian Rieder sur son poteau en première période.
Le deuxième but est arrivé peu après le retour des vestiaires. Sur une passe de Michel Aebischer, un autre joueur de Bologne, Vargas, esseulé à l’entrée de la surface, a envoyé le ballon dans la lucarne opposée d’une frappe en finesse.
Les Suisses ont failli relancer leurs adversaires sur une tête défensive de Fabian Schär qui a heurté le poteau de Yann Sommer. Cependant, cette erreur est restée rare pour une équipe qui, malgré quelques risques, a su trouver des solutions et n’a semblé perturbée que dans les dernières minutes lorsque les hommes de Luciano Spalletti ont tout tenté. Gianluca Scamacca a cru égaliser à la 74e minute sur une frappe qui a heurté le montant, mais hormis cette action, la Suisse a démontré une maîtrise impressionnante.
Joueur du match: Ruben Vargas (Suisse)
Vargas a marqué un but de qualité, délivré une passe décisive intelligente, et a montré une grande énergie et des mouvements efficaces. Il a été dangereux en duel et a contribué de manière significative en défense.
Réactions
Murat Yakin : “Nous avons fait un super début de match, avec le pressing et la possession du ballon. L’équipe a signé une très grosse performance, une performance intelligente. Nous avons dominé en étant très bien organisés. Oui, je suis fier de mon équipe, fier de ce que les gars ont fait devant une grosse équipe, championne d’Europe.”
Granit Xhaka : “Je suis heureux, fier et je pense que la victoire est méritée. Nous avons mérité de gagner contre une équipe difficile à jouer. Nous étions compacts et nous nous sommes créés des occasions. Nous avons fait un très bon match et nous avons marqué au bon moment. Je suis très fier pour l’équipe, pour le staff et pour tout le pays.”
Remo Freuler : “Nous sommes très heureux car nous avons réalisé une très bonne performance. Nous avons montré dès la première seconde que nous voulions vraiment gagner ce match. L’état d’esprit est incroyable; tout le monde est heureux, tout le monde court pour l’autre, et je pense que nous l’avons montré sur le terrain.”
Luciano Spalletti : “Il est difficile de parler aujourd’hui, nous devons faire notre mea culpa, nous excuser auprès des supporters. C’est une énorme déception, nous ne sommes jamais entrés dans le match. Nous avons laissé le ballon entre leurs mains, en commettant trop d’erreurs. Nous donnons du crédit à la Suisse qui a fait un grand match, mais nous devions faire beaucoup mieux.”
Faits marquants
- Les sept buts de la Suisse à l’EURO 2024 ont été inscrits par sept joueurs différents. Freuler est devenu, à 32 ans et 75 jours, le buteur le plus âgé de la Suisse dans un EURO, battant le précédent record de Mario Gavranović.
- Avant ce match, la Suisse n’avait plus battu l’Italie depuis 11 rencontres, soit depuis un succès 1-0 en mai 1993.
- C’est la première fois que l’Italie concède plus d’un but lors d’un match de phase finale d’un EURO depuis sa défaite 4-0 contre l’Espagne en 2012.
- La Suisse s’est qualifiée pour les quarts de finale d’un EURO pour la deuxième fois consécutive.
- L’Italie manque les quarts de finale de l’EURO pour la première fois depuis 2004.
- Gianluca Mancini est devenu le premier Italien à faire ses débuts à l’EURO lors d’un match à élimination directe depuis l’introduction de la phase de groupes en 1980.
Compositions
Suisse: Sommer; Schär, Akanji, Rodríguez; Aebischer (Steffen 90e+2), Freuler, Xhaka, Rieder (Stergiou 71e); Vargas (Zuber 71e), Embolo (Duah 77e), Ndoye (Sierro 77e)
Italie: Donnarumma; Mancini, Bastoni, Darmian (Cambiaso 75e); Di Lorenzo, Cristante (Pellegrini 75e), Fagioli (Frattesi 86e), Barella (Retegui 64e), El Shaarawy (Zaccagni 46e); Scamacca, Chiesa
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Match 36 – République tchèque / Turquie 1-2
République tchèque [F4] / Turquie [F1] 1-2
Triste record pour la République tchèque et la Turquie
Le dernier match de la phase de groupes, remporté mercredi par la Turquie contre la République tchèque (2-1), a été le théâtre d’une intense bataille pour la qualification en huitièmes de finale de l’Euro 2024. Cette rencontre à suspense s’est terminée avec le plus grand nombre de cartons de l’histoire du tournoi continental.
Presque 18 ans jour pour jour après la “bataille de Nuremberg” entre le Portugal et les Pays-Bas lors du Mondial 2006, le match de l’Euro 2024 à Hambourg entre la Turquie et la République tchèque a également été marqué par un engagement intense de la part de tous les joueurs.
Un match chargé en cartons
Au final, les Turcs ont remporté la bataille du soir (2-1) et ont décroché leur qualification pour les huitièmes de finale grâce à un but de Cenk Tosun dans le temps additionnel. Ce duel face aux Tchèques s’est terminé sur un record de cartons avec 16 avertissements et deux expulsions pendant le match.
Selon le compte anglophone d’Opta, cela constitue le plus grand total de l’histoire de la compétition continentale. Le total est même monté à 18 jaunes en comptant ceux reçus par la pépite turque Arda Guler et le Tchèque Tomas Soucek après le coup de sifflet final.
Une fin de match très tendue
Dès le début de la rencontre, Antonin Barak a été averti puis a quitté ses partenaires après seulement vingt minutes de jeu. Après un contrôle approximatif et un duel perdu au milieu du terrain, le joueur de la Fiorentina a commis une faute involontaire mais évidente qui lui a valu un second jaune, synonyme de carton rouge.
Les autres avertissements distribués par l’arbitre Istvan Kovacs, notamment en fin de match, ont accentué la tension.
Conséquences pour la suite du tournoi
Éliminés de l’Euro, les Tchèques ne se consoleront pas avec ce triste record désormais partagé avec les Turcs. Malgré la qualification pour les huitièmes de finale, la Turquie regrettera probablement le carton jaune reçu par Hakan Çalhanoglu mercredi. Cet avertissement privera la star turque du huitième de finale contre l’Autriche, prévu le mardi 2 juillet à 21h.
Mercredi, 26.06.2024 à 21:00 dans la ville de Hambourg
Toutes les informations sur le site beIN SPORTS France https://www.beinsports.com/fr-fr/football/euro/rpublique-tchque-vs-turquie-2024-06-26
Toutes les informations sur le site officiel de l’UEFA EURO 2024 https://fr.uefa.com/euro2024/match/2036195–czechia-vs-turkiye/
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Match 35 – Géorgie / Portugal 2-0
Géorgie [F2] / Portugal [F3] 2-0
Géorgie 2-0 Portugal : Une Page d’Histoire
Khvicha Kvaratskhelia et Georges Mikautadze ont chacun marqué un but par mi-temps, permettant à la Géorgie de décrocher le premier huitième de finale de son histoire.
Le tournoi était déjà historique pour la Géorgie, et il le devient encore plus avec cette victoire mémorable contre le Portugal, qui permet à l’équipe de se qualifier pour les huitièmes de finale en conclusion du Groupe F.
Déroulement du Match
C’est une équipe du Portugal fortement remaniée qui s’est présentée à Gelsenkirchen. La Géorgie en a profité dès le coup d’envoi lorsque, sur un ballon perdu par António Silva, Georges Mikautadze a transmis parfaitement à Khvicha Kvaratskhelia. L’ailier de Naples n’a pas failli et a trompé Diogo Costa d’une frappe à ras de terre dès la deuxième minute.
Le Portugal a tenté de réagir rapidement. Giorgi Mamardashvili a repoussé un coup franc tonitruant de Cristiano Ronaldo avant de stopper une frappe féroce de João Palhinha. La Géorgie, cherchant à exploiter les longs ballons par-dessus la défense portugaise, a cependant subi une pression croissante. Francisco Conceição a tiré dans le petit filet, et Mamardashvili a poursuivi son sans-faute en repoussant une nouvelle frappe de Félix juste avant la mi-temps, ainsi qu’un corner de Conceição.
Le scénario n’a pas changé au retour des vestiaires, avec Cristiano Ronaldo voyant une nouvelle tentative contrée sur la ligne. Mais la Géorgie a maintenu sa menace, Kvaratskhelia s’offrant une nouvelle occasion. Le Portugal n’a pas tenu compte de cet avertissement, et quelques instants plus tard, s’est retrouvé mené de deux buts après qu’António Silva a renversé Luka Lochoshvili, permettant à Georges Mikautadze de transformer le penalty.
La Géorgie aurait pu creuser l’écart grâce à Giorgi Chakvetadze et Zuriko Davitashvili, tandis que Mamardashvili repoussait les tentatives de Nélson Semedo et de Diogo Dalot. Les hommes de Willy Sagnol ont finalement pu laisser éclater leur joie : la Géorgie est en huitièmes de finale.
Joueur du Match : Khvicha Kvaratskhelia (Géorgie)
Dans ce match collectivement très abouti de la part de toute l’équipe de Géorgie, Kvaratskhelia a joué un rôle prépondérant. Il a travaillé très dur sur le plan défensif et a su utiliser son habileté balle au pied pour orchestrer les contre-attaques. Son ouverture du score a donné une confiance cruciale à son équipe.
Réactions
Willy Sagnol, Sélectionneur de la Géorgie : “Honnêtement, je ne me souviens pas de ce que j’ai dit exactement aux joueurs avant le match, mais le message était de jouer leur football : garder leur discipline sans le ballon et jouer libérés avec. Je leur ai dit de jouer comme à 16 ou 17 ans, sans pression. Ils ont brillamment suivi ces consignes, au-delà de nos espérances.”
Joueur Géorgien : “Quand on est la ‘petite’ équipe, on n’a rien à perdre. On voulait jouer sans regrets, rester fidèles à notre jeu et prendre du plaisir. Nous avons réussi à rendre la nation géorgienne fière de ses joueurs de la plus belle des manières.”
Sélectionneur Portugais : “Nous n’avons pas mis assez d’intensité en début de match et avons concédé un but, ce qui a donné confiance à la Géorgie. Nous avons manqué de clairvoyance dans la dernière passe et dans le geste final. Leur gardien a réalisé une grande prestation. Cette défaite nous pousse à mieux nous préparer mentalement pour le huitième de finale.”
En Statistiques
- La Géorgie devient la 29e équipe à se hisser en huitièmes de finale d’un EURO.
- Ronaldo a disputé son 50e match combiné entre l’EURO et la Coupe du Monde.
- Le but de Khvicha Kvaratskhelia, inscrit à la 94e seconde, est le cinquième plus rapide de l’histoire de l’EURO.
- Les 4 buts de la Géorgie à l’EURO ont impliqué Georges Mikautadze (3 buts, 1 passe décisive), qui devient le meilleur buteur du tournoi.
- La Géorgie a marqué lors de 11 de ses 12 derniers matches.
- Les hommes de Willy Sagnol ont inscrit sept buts en première mi-temps lors des huit derniers matches.
- Roberto Martínez avait remporté ses cinq précédents matches de groupes à l’EURO avec la Belgique et le Portugal.
- Le Portugal n’a marqué lors de seulement deux de ses 12 derniers matches à l’EURO.
Mercredi, 26.06.2024 à 21:00 dans la ville de Gelsenkirchen
Toutes les informations sur le site beIN SPORTS France https://www.beinsports.com/fr-fr/football/euro/gorgie-vs-portugal-2024-06-26
Toutes les informations sur le site officiel de l’UEFA EURO 2024 https://fr.uefa.com/euro2024/match/2036196–georgia-vs-portugal/
