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Cols du Jura vaudois : les Ă©leveurs se mobilisent face aux attaques de loups đŸș🐄

Une forĂȘt de croix pour sensibiliser le public đŸŒČ✝

Ce dimanche (21 septembre 2025), les cols du Marchairuz et du Mollendruz ont pris des allures de lieu de mĂ©moire. Une forĂȘt de croix en bois, ornĂ©es de photos de vaches mortes, a accueilli automobilistes, cyclistes et randonneurs.
Quelques mĂštres plus loin, des tracteurs formaient un barrage symbolique, ralentissant le passage. Les agriculteurs, vĂȘtus de gilets jaunes, distribuaient des tracts Ă©voquant « le cauchemar des pĂąturages ».

Selon les Ă©leveurs prĂ©sents, 94 bĂȘtes ont Ă©tĂ© prĂ©datĂ©es depuis le dĂ©but de la saison d’estivage. Pour eux, la situation est devenue intenable.

« On en a ras le bol de retrouver presque chaque jour une bĂȘte morte ou agonisante », expliquent Philippe Bally et Sylvain Pittet, deux Ă©leveurs mobilisĂ©s.

Ces derniers font partie d’un groupe WhatsApp rassemblant 285 membres. Ensemble, ils ont dĂ©cidĂ© de crĂ©er une nouvelle structure : l’Association pour la protection des animaux domestiques.

Une action bien accueillie par le public đŸš—đŸšŽâ€â™€ïž

La mobilisation a suscitĂ© de nombreuses rĂ©actions. Si certains passants ont simplement poursuivi leur route, beaucoup se sont arrĂȘtĂ©s pour Ă©changer.

‱ Des automobilistes ont exprimĂ© leur soutien, certains offrant des tĂ©moignages personnels.
‱ Des cyclistes et motards ont saluĂ© le courage des Ă©leveurs.
‱ Des promeneurs ont dĂ©couvert une rĂ©alitĂ© qu’ils ne soupçonnaient pas.

Un jeune couple, venu randonner dans la région, confie :

« On ne se rendait pas compte de leur situation. En recevant le tract et en voyant les photos, on comprend mieux leur détresse. »

Pour d’autres, la rĂ©ponse passe par des solutions Ă©quilibrĂ©es :

« L’État pourrait mieux soutenir les agriculteurs, notamment en finançant des chiens de protection pour les troupeaux », propose un autre automobiliste.

Des voix dissonantes, mais un climat apaisĂ© đŸ•Šïž

Si la majorité des usagers se sont montrés solidaires, certains restent favorables à la protection du loup.
Un couple de randonneurs, croisé sur le sentier, estime que :

« Avant de demander l’éradication du loup, il faudrait d’abord sĂ©curiser les parcelles. De toute façon, il en reviendra toujours. »

Les organisateurs, eux, avaient donnĂ© pour consigne d’éviter les conflits. L’objectif n’était pas de convaincre Ă  tout prix, mais de sensibiliser et d’informer.

« Ce que nous voulons, c’est sensibiliser, pas embĂȘter », rĂ©sume Sylvain Pittet.

Une lettre ouverte en prĂ©paration đŸ“œâœ‰ïž

La mobilisation de ce dimanche n’est qu’une Ă©tape. Les fondateurs de la nouvelle association prĂ©voient d’adresser une lettre ouverte au Conseil d’État vaudois.

Leurs revendications sont claires :
‱ Éradication de la meute du Mont-Tendre, jugĂ©e responsable de la majoritĂ© des attaques.
‱ RĂ©gulation systĂ©matique des loups qui s’en prennent au bĂ©tail.
‱ Sanctions sĂ©vĂšres contre ceux qui entravent les tirs autorisĂ©s.

Les reprĂ©sentants de l’association insistent sur le fait qu’ils veulent protĂ©ger les animaux d’élevage et Ă©viter la souffrance inutile.

Un loup abattu avant la manifestation 🎯đŸș

Quelques heures avant le début de la manifestation, un nouveau loup a été abattu au Mont-Tendre, selon la RTS.
Il s’agirait d’un mĂąle subadulte, le douziĂšme loup prĂ©levĂ© dans cette meute depuis 2023.

Il reste encore quatre loups visĂ©s par l’autorisation de tir, dont le M-351, considĂ©rĂ© comme le plus problĂ©matique.

Cette élimination a été perçue comme un signal fort pour les éleveurs présents.

« Nous voulons des résultats plus rapides », insistent-ils, estimant que chaque attaque supplémentaire met en péril leur activité.

Les revendications des Ă©leveurs 🐑📱

Durant l’action de sensibilisation, les membres de l’association ont rappelĂ© leurs demandes :
‱ RĂ©guler rapidement les prĂ©dateurs responsables des attaques.
‱ Renforcer les mesures de protection dans les pñturages.
‱ Garantir un soutien politique et financier aux agriculteurs.

Une éleveuse de Gimel, visiblement émue, résume la situation :

« Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’on vit ici. Il faut leur dire qu’on n’en peut plus. »

Cohabitation ou confrontation ? ⚖

L’association prĂ©cise qu’elle n’est pas opposĂ©e Ă  la prĂ©sence du loup en Suisse, mais qu’elle souhaite pouvoir protĂ©ger ses troupeaux.
Le canton, de son cĂŽtĂ©, rappelle qu’il agit dans le cadre strict de la lĂ©gislation fĂ©dĂ©rale et qu’il met en place des rĂ©gulations lorsque les conditions sont remplies.

Ce débat met en lumiÚre un équilibre délicat entre biodiversité et agriculture :
‱ Les dĂ©fenseurs du loup militent pour sa prĂ©servation, symbole du retour d’une faune sauvage.
‱ Les Ă©leveurs demandent de pouvoir vivre de leur mĂ©tier sans pertes rĂ©pĂ©tĂ©es et sans stress permanent.

Une question qui dĂ©passe le Jura vaudois 🌍

Les attaques de loups ne concernent pas uniquement le Mont-Tendre. Partout en Suisse et dans d’autres rĂ©gions d’Europe, la cohabitation entre Ă©leveurs et grands prĂ©dateurs fait dĂ©bat.

Ce dossier soulĂšve des interrogations plus larges :
‱ Comment concilier protection de la faune et viabilitĂ© Ă©conomique des exploitations agricoles ?
‱ Faut-il renforcer les mesures de protection (clĂŽtures, chiens de garde) ou privilĂ©gier la rĂ©gulation par les tirs ?
‱ Quelle place accorder aux grands carnivores dans les Alpes et le Jura ?

Un dĂ©bat appelĂ© Ă  durer ⏳

Pour l’heure, les agriculteurs restent mobilisĂ©s et attendent des rĂ©ponses concrĂštes.
Leur nouvelle association entend peser davantage dans les discussions avec les autorités.

Les prochaines semaines pourraient ĂȘtre dĂ©cisives :
‱ La lettre ouverte sera transmise au Conseil d’État.
‱ De nouvelles actions pourraient ĂȘtre envisagĂ©es si aucune solution n’est trouvĂ©e.
‱ La question de l’avenir de la meute du Mont-Tendre reste en suspens.

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Gens du voyage Ă  Saint-Maurice : l’autoroute A9 paralysĂ©e pendant plus de 7 heures

🚧 Gens du voyage Ă  Saint-Maurice : l’autoroute A9 paralysĂ©e pendant plus de 7 heures

Ce mardi (15.04.2025), la tranquillitĂ© du Valais a Ă©tĂ© fortement perturbĂ©e : l’autoroute A9, axe majeur du canton, a dĂ» ĂȘtre fermĂ©e durant plus de 7 heures Ă  Saint-Maurice. En cause : l’arrivĂ©e soudaine de 44 caravanes de gens du voyage, reprĂ©sentant environ 150 personnes venues de France, souhaitant s’installer Ă  Gampel
 sans autorisation.


🚐 Une tentative d’installation illĂ©gale

Les événements ont débuté en fin de matinée lorsque ce convoi impressionnant a tenté de rallier un terrain privé à Gampel, dans le Haut-Valais. ProblÚme :

  • La commune avait refusĂ© leur sĂ©jour
  • Le propriĂ©taire du terrain leur avait signifiĂ© son opposition
  • Les gens du voyage n’avaient pas effectuĂ© la demande officielle d’entrĂ©e en Valais, comme le prĂ©voit la loi cantonale

Face Ă  ces infractions, les polices vaudoise et valaisanne ont tentĂ© d’intercepter le groupe Ă  la hauteur de Villeneuve. Mais les caravanes ont continuĂ© leur route, forçant les autoritĂ©s Ă  prendre des mesures plus drastiques.


🚓 Un dĂ©ploiement de force inĂ©dit

🎯 C’est le plan COBRA qui a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© — une procĂ©dure spĂ©ciale qui mobilise toutes les unitĂ©s du Corps de police cantonal. RĂ©sultat :

  • 200 agents sur le terrain
  • Autoroute fermĂ©e dans les deux sens Ă  Saint-Maurice
  • Une situation jamais vue ou presque dans la rĂ©gion

La fermeture de l’autoroute a Ă©tĂ© rendue obligatoire par l’Office fĂ©dĂ©ral des routes pour Ă©viter tout risque d’accident, puisque un seul tronçon ne peut ĂȘtre fermĂ© sans l’autre.


🛑 ConsĂ©quences immĂ©diates sur la circulation

Ce blocage a provoqué un véritable chaos routier dans tout le Valais. Exemple frappant :

⏱ Il fallait 1h20 pour relier Sion Ă  Martigny, un trajet qui prend habituellement moins de 30 minutes.

Les usagers de l’autoroute se sont retrouvĂ©s coincĂ©s pendant des heures, sans information prĂ©cise, tandis que les forces de l’ordre tentaient de trouver une solution pacifique avec les reprĂ©sentants des gens du voyage.


đŸ€ Une issue nĂ©gociĂ©e

Tout au long de la journée, plusieurs discussions ont eu lieu entre les autorités et les représentants du groupe. Les options étaient limitées :

  • Aucun stationnement lĂ©gal disponible dans le Haut-Valais
  • Le seul terrain officiel Ă  Martigny Ă©tait dĂ©jĂ  complet
  • Le canton interdit formellement le « parking sauvage »

Finalement, aprÚs de longues heures de négociation, les gens du voyage ont accepté de quitter le canton du Valais vers 19h15.


✅ Retour progressif à la normale

Avec leur dĂ©part, le calme est revenu Ă  Saint-Maurice, et l’autoroute A9 a pu rouvrir, mettant fin Ă  plus de sept heures de perturbations inĂ©dites. Les autoritĂ©s ont saluĂ© la collaboration entre les forces de police, tout en soulignant les limites actuelles en matiĂšre de gestion des aires de stationnement pour les gens du voyage.


📌 Ce qu’il faut retenir

  • 📍 44 caravanes ont tentĂ© de s’installer sans autorisation Ă  Gampel
  • đŸš« L’autoroute A9 a Ă©tĂ© fermĂ©e pendant plus de 7 heures
  • 👼 200 policiers mobilisĂ©s dans le cadre du plan COBRA
  • 🛑 Le stationnement Ă©tait illĂ©gal, et aucune place n’était disponible ailleurs
  • đŸ€ Les nĂ©gociations ont abouti Ă  un dĂ©part volontaire vers 19h15

💬 Un Ă©pisode rĂ©vĂ©lateur d’un enjeu plus large ?

Cet Ă©vĂ©nement soulĂšve de nombreuses questions sur la gestion des dĂ©placements saisonniers des gens du voyage, l’accĂšs aux aires d’accueil, et les rĂ©ponses lĂ©gales des cantons suisses face Ă  ce type de situation.

🔎 Entre droit Ă  la libre circulation et respect des rĂšglements locaux, l’équilibre reste fragile. Le canton du Valais, comme d’autres rĂ©gions en Suisse, devra sans doute rĂ©flĂ©chir Ă  de nouvelles solutions pour prĂ©venir de telles situations Ă  l’avenir.


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suisse

Suisse en alerte : quand les sirÚnes deviennent le bouclier de notre sécurité !

Chaque annĂ©e, la Suisse procĂšde Ă  un test national des sirĂšnes d’alerte pour s’assurer de leur bon fonctionnement et rappeler Ă  la population les consignes Ă  suivre en cas d’urgence. Ce 7 fĂ©vrier, impossible de ne pas les entendre : les sirĂšnes ont retenti dans tout le pays. Cet exercice, bien que prĂ©visible, demeure une mesure essentielle pour garantir l’efficacitĂ© du systĂšme d’alerte. Retour sur cette journĂ©e particuliĂšre et sur l’importance d’un tel dispositif. 🚹



Un rĂ©seau d’alerte bien rodĂ©

La Suisse dispose de 5000 sirĂšnes fixes dissĂ©minĂ©es Ă  travers le pays. Ces dispositifs couvrent l’ensemble du territoire et permettent d’alerter la population en cas de menace imminente. Toutefois, certains endroits ne peuvent pas ĂȘtre couverts par ces installations fixes, notamment :

  • 🏡 Les zones rurales reculĂ©es, oĂč l’installation de sirĂšnes serait peu rentable
  • 🚧 Les zones en travaux, oĂč certaines sirĂšnes peuvent ĂȘtre temporairement dĂ©sactivĂ©es
  • đŸ”ïž Les rĂ©gions montagneuses, oĂč les obstacles naturels rĂ©duisent la portĂ©e du son

Pour pallier ces limitations, environ 2000 vĂ©hicules Ă©quipĂ©s de sirĂšnes mobiles sont dĂ©ployĂ©s. Ces fourgons, similaires aux cĂ©lĂšbres camions de glace amĂ©ricains (mais bien plus bruyants !), parcourent le pays pour garantir une couverture optimale. 🚛🔊


Pourquoi ne pas installer des sirĂšnes fixes partout ?

Une question lĂ©gitime se pose : pourquoi ne pas Ă©quiper l’ensemble du territoire avec des sirĂšnes fixes ? La rĂ©ponse rĂ©side dans plusieurs facteurs :

  • 💰 Le coĂ»t Ă©levĂ© : Installer et entretenir des sirĂšnes fixes reprĂ©sente une dĂ©pense importante, qui doit ĂȘtre justifiĂ©e par leur efficacitĂ©.
  • 📡 Le rayon d’action limitĂ© : Une sirĂšne fixe ne couvre qu’une certaine zone, et dans certains cas, cela ne suffirait pas.
  • đŸ›ïž Les dĂ©cisions fĂ©dĂ©rales : La ConfĂ©dĂ©ration est responsable de ces installations et doit prioriser les emplacements stratĂ©giques.

L’usage combinĂ© de sirĂšnes fixes et mobiles permet ainsi de garantir une alerte efficace tout en optimisant les ressources disponibles. ✅


Une application pour compléter le dispositif

Outre les sirĂšnes, la Suisse a mis en place une application mobile dĂ©diĂ©e : Alertswiss. đŸ“± Cette application, tĂ©lĂ©chargeable gratuitement, permet de recevoir des notifications en cas d’alerte rĂ©elle. En complĂ©ment des sirĂšnes, elle offre des informations dĂ©taillĂ©es sur la situation en cours et les comportements Ă  adopter. En cas d’alarme, chaque citoyen est tenu de :

  • đŸ“»đŸ“ș Écouter la radio ou regarder la tĂ©lĂ©vision pour suivre les consignes des autoritĂ©s
  • đŸ‘”đŸ‘Ž Informer ses voisins, notamment les personnes ĂągĂ©es ou isolĂ©es
  • đŸ“žđŸš« Éviter les appels inutiles, afin de ne pas saturer les rĂ©seaux tĂ©lĂ©phoniques

Pourquoi tester les sirÚnes chaque année ?

Certains pourraient s’interroger sur la nĂ©cessitĂ© de tester ces sirĂšnes tous les ans. Pourtant, cet exercice est indispensable pour plusieurs raisons :

  • ✅ VĂ©rifier leur bon fonctionnement : Un dispositif d’alerte efficace doit ĂȘtre opĂ©rationnel Ă  tout moment.
  • đŸ‘šâ€đŸ‘©â€đŸ‘§â€đŸ‘Š Habituer la population : En cas d’alerte rĂ©elle, chacun doit savoir comment rĂ©agir sans panique.
  • 🎧 S’assurer de la couverture sonore : Tester les sirĂšnes permet d’identifier d’éventuelles zones non couvertes et d’y remĂ©dier.

Bonne nouvelle, le test de cette annĂ©e a rĂ©vĂ©lĂ© que 99 % des sirĂšnes fonctionnent parfaitement ! 🎉 Un excellent rĂ©sultat qui tĂ©moigne de l’efficacitĂ© du systĂšme mis en place.


Une sécurité renforcée face aux incertitudes

Avec les Ă©vĂ©nements qui secouent le monde, il est rassurant de savoir que la Suisse met un point d’honneur Ă  prĂ©parer ses citoyens aux situations d’urgence. Si personne n’espĂšre jamais entendre ces sirĂšnes en situation rĂ©elle, leur prĂ©sence est un gage de sĂ©curitĂ©.

L’exercice annuel rappelle que chacun a un rĂŽle Ă  jouer en cas d’alerte : rester informĂ©, appliquer les consignes et aider son entourage. GrĂące aux sirĂšnes, aux vĂ©hicules mobiles et Ă  l’application Alertswiss, le pays dispose d’un systĂšme d’alerte performant et bien coordonnĂ©. ✅

Alors, la prochaine fois que vous entendrez ces sirĂšnes, pas de panique ! C’est un test, mais un test qui pourrait un jour faire la diffĂ©rence. 🔔💡

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armeesuisse

La place d’armes de BiĂšre : un site militaire au cƓur de l’histoire et de la nature

Au cƓur du parc naturel du Jura vaudois, la place d’Armes de BiĂšre est un site emblĂ©matique qui a marquĂ© l’histoire militaire suisse. Connue de milliers de recrues et de soldats, cette plaine stratĂ©gique possĂšde plus de 150 ans d’histoire et continue d’Ă©voluer au fil du temps. Retour sur un lieu oĂč l’hĂ©ritage militaire se mĂȘle Ă  la modernitĂ© et Ă  la prĂ©servation de la nature.



Un site stratégique depuis le XIXe siÚcle

La place d’Armes de BiĂšre doit son emplacement aux autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales qui, dĂšs 1820, ont identifiĂ© cette grande plaine comme un endroit idĂ©al pour les exercices militaires. Ce site est naturellement protĂ©gĂ© sur trois cĂŽtĂ©s, ce qui en fait un lieu stratĂ©gique parfait pour les manƓuvres.

Les premiers exercices militaires ont lieu dĂšs 1800, et c’est en 1867 que les premiers soldats intĂšgrent des baraquements en bois construits pour les accueillir. TrĂšs vite, le site devient un lieu clĂ© pour la formation des recrues suisses. Aujourd’hui, il accueille jusqu’Ă  1 400 recrues et cadres, ce qui en fait la deuxiĂšme plus grande place d’Armes du pays, mais selon certains, aussi la plus belle ! ✹


Une organisation architecturale bien pensée

La place d’Armes de BiĂšre se distingue par son amĂ©nagement symĂ©trique, centrĂ© autour de son bĂątiment emblĂ©matique. Avec le temps, elle a connu de nombreuses rĂ©novations pour s’adapter aux besoins des forces armĂ©es suisses.

Toutefois, malgré les modernisations successives, certains bùtiments ne répondent plus aux normes actuelles :

  • Normes Minergie pour l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique đŸŒ±
  • Normes de salubritĂ© pour garantir des conditions de vie optimales đŸ—ïž

Face Ă  ces dĂ©fis, une modernisation s’impose afin de conserver l’importance du site tout en amĂ©liorant le confort et la durabilitĂ© des infrastructures.


Un impact économique significatif

La prĂ©sence militaire Ă  BiĂšre a toujours eu une influence Ă©conomique forte sur la rĂ©gion. À l’époque, le village comptait jusqu’à 14 restaurants pour accueillir les soldats et leurs familles ! đŸœïž

Aujourd’hui encore, de nombreux habitants travaillent sur la place d’Armes, que ce soit directement pour l’armĂ©e ou Ă  travers des activitĂ©s connexes :

  • Entretien des infrastructures đŸ—ïž
  • Services alimentaires et hĂŽteliers đŸČ
  • Transport et logistique 🚛

En plus des emplois directs, l’activitĂ© militaire stimule l’Ă©conomie locale par des retombĂ©es indirectes, contribuant Ă  la vitalitĂ© du village et de ses alentours.


Une cohabitation harmonieuse entre l’armĂ©e et la nature

Si l’on pense souvent Ă  l’armĂ©e comme une force qui perturbe son environnement, la place d’Armes de BiĂšre est un exemple d’Ă©quilibre entre activitĂ© militaire et prĂ©servation de la nature. Sur ses 850 hectares, on trouve :

  • Des prairies sĂšches d’importance nationale đŸŒŸ
  • Une faune riche, incluant plusieurs espĂšces protĂ©gĂ©es 🩊
  • Des zones d’Ă©tude pour les scientifiques, qui viennent analyser cet Ă©cosystĂšme particulier 🔬

Paradoxalement, l’impact humain sur ce site est moindre que dans une ville ou sur des terres cultivĂ©es. L’armĂ©e a mis en place des mesures pour protĂ©ger ces milieux naturels, ce qui fait de la place d’Armes un vĂ©ritable laboratoire Ă©cologique.


Des projets d’avenir pour un site en constante Ă©volution

MalgrĂ© son passĂ© historique et sa structure bien Ă©tablie, la place d’Armes de BiĂšre ne cesse d’Ă©voluer. Des projets sont en cours pour :

  • Moderniser les infrastructures tout en respectant les normes Ă©nergĂ©tiques et environnementales ♻
  • AmĂ©liorer l’accueil des recrues et des formateurs pour rendre la formation encore plus efficace 🏅
  • Maintenir une cohabitation harmonieuse avec l’environnement, en dĂ©veloppant des initiatives de prĂ©servation đŸŒ±

Avec ces projets ambitieux, la place d’Armes de BiĂšre continuera d’ĂȘtre un pilier central de la formation militaire suisse, tout en affirmant son rĂŽle dans la protection de la nature et le dynamisme Ă©conomique de la rĂ©gion.


Conclusion : Un site Ă  la croisĂ©e de l’histoire, de la modernitĂ© et de l’Ă©cologie

La place d’Armes de BiĂšre est bien plus qu’un simple camp militaire. Elle est un tĂ©moin de l’histoire suisse, un acteur Ă©conomique clĂ© pour la rĂ©gion et un exemple de cohabitation rĂ©ussie entre l’homme et la nature. Avec ses projets de modernisation et son engagement pour l’environnement, elle se prĂ©pare Ă  jouer un rĂŽle encore plus important dans les dĂ©cennies Ă  venir.

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Loup : comment coexister avec les activités humaines ?

Le 13 mai 2024, l’État de Vaud et le Parc naturel rĂ©gional du Jura vaudois ont organisĂ© une confĂ©rence-dĂ©bat sur le thĂšme du loup Ă  L’Isle.

Plus de 250 personnes ont assistĂ© Ă  cet Ă©vĂ©nement, en prĂ©sence de Mme la conseillĂšre d’État ValĂ©rie Dittli, cheffe du DĂ©partement des finances et de l’agriculture (DFA), et de M. le conseiller d’État Vassilis Venizelos, chef du DĂ©partement de la jeunesse, de l’environnement et de la sĂ©curitĂ©.

Les discussions ont abordĂ© diverses thĂ©matiques, notamment des informations sur l’espĂšce et son rĂŽle dans l’écosystĂšme, le cadre lĂ©gal et la politique de rĂ©gulation, la coexistence du loup avec les humains, ainsi que les comportements Ă  adopter en cas de rencontre avec ce prĂ©dateur.

Ces sujets ont notamment Ă©tĂ© abordĂ©s lors d’une table-ronde rĂ©unissant :

M. Cédric Fonjallaz, président de la commission technique de VaudRando
M. Fridolin Zimmermann, coordinateur du monitoring des grands carnivores Ă  la fondation KORA
Mme Andrea Kupferschmid, collaboratrice scientifique Ă  l’Institut fĂ©dĂ©ral pour l’étude de la forĂȘt, de la neige et du paysage (WSL)
M. Philippe Christe, professeur associĂ© au dĂ©partement d’écologie et d’évolution de l’UniversitĂ© de Lausanne (UNIL)
M. Paolo Degiorgi, directeur du Parc Jura vaudois

10.20 – Mot de bienvenue de M. Philippe MĂŒlhauser, municipal de L’Isle et prĂ©sident du Parc Jura vaudois 
12.22 – Intervention de M. Paolo Degiorgi, directeur du Parc Jura vaudois 
21.20 – Intervention de Mme ValĂ©rie Dittli, conseillĂšre d’Etat, cheffe du DĂ©partement des finances et de l’agriculture (DFA) 
30.00 – Intervention de M. Vassilis Venizelos, conseiller d’Etat, chef du DĂ©partement de la jeunesse, de l’environnement et de la sĂ©curitĂ© (DJES) 
37.00 – Intervention de M. SĂ©bastien Beuchat, directeur des ressources et du patrimoine naturels, Direction gĂ©nĂ©rale de l’environnement (DGE) 
49.00 – questions-rĂ©ponses 
1.10.00 – table ronde 
1.50.00 – conclusion 

 

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musique

L’actrice et chanteuse suisse romande, La Castou, nous a quittĂ©s Ă  l’Ăąge de 75 ans

PersonnalitĂ© emblĂ©matique du théùtre en Suisse romande, La Castou nous a quittĂ©s pour aller «jouer le clown dans l’au-delà».

Actrice incontournable et adorĂ©e, La Castou a laissĂ© une empreinte indĂ©lĂ©bile sur les planches en Suisse romande et au sein de son village, oĂč elle animait avec passion une compagnie de théùtre amateur. Elle a dĂ©cidĂ© de nous quitter paisiblement, dans l’intimitĂ© de son foyer, ce mercredi.

IcĂŽne du théùtre et de la tĂ©lĂ©vision en Suisse romande, La Castou a dĂ©finitivement tirĂ© sa rĂ©vĂ©rence. Originaire du Jura et rĂ©sidente Ă  Denens, cette artiste aux talents multiples de comĂ©dienne, danseuse et chanteuse, cĂ©lĂšbre pour son charisme unique, s’est Ă©teinte Ă  son domicile mercredi. Elle avait brillĂ© dans plusieurs sitcoms de la TSR, parmi lesquels «Carnotzet», «Bigoudi», et «Les Pique-Meurons».

L’artiste, ĂągĂ©e de 75 ans, nous a quittĂ©s ce mercredi en dĂ©but d’aprĂšs-midi, dans la sĂ©rĂ©nitĂ© de son domicile. «Le rideau est tombé», a-t-elle partagĂ© sur son compte Facebook. «J’ai Ă©teint les lumiĂšres de cette scĂšne magnifique qu’a Ă©tĂ© ma vie, illuminĂ©e de couleurs, de brillance et d’aventures, mais avant tout, enrichie de rencontres extraordinaires.»

«Je retrouve mes amis»

«À prĂ©sent, je joue le clown lĂ -haut, retrouvant tous mes amis qui ont dĂ©jĂ  pris place sur cette scĂšne inĂ©dite», partage-t-elle encore. La Castou a choisi Exit Suisse romande, ayant endurĂ© pendant de «longs mois» une «douleur insupportable causĂ©e par une maladie incurable», a prĂ©cisĂ© sa famille dans une dĂ©claration.

NĂ©e en 1948 Ă  SaignelĂ©gier, Catherine Burkhardt a entamĂ© sa carriĂšre artistique Ă  18 ans, adoptant le nom de scĂšne «La Castou», une idĂ©e d’un ami inspirĂ© par sa tendance Ă  tout bouleverser. RĂ©sumer en quelques mots sa «Vie de patachon», titre de son autobiographie publiĂ©e en 2021, est une tĂąche ardue. Selon ses proches, Ă©voquĂ©s dans une annonce, elle a vĂ©cu «plus d’une millier de vies».

Une vie aux multiples facettes

Sa carriĂšre dĂ©bute avec un apprentissage en photographie, avant de s’orienter vers la danse, se produisant notamment dans des shows tĂ©lĂ©visĂ©s de la TSR aux cĂŽtĂ©s de Claude Nougaro, Serge Gainsbourg, et France Gall. Polyvalente, elle enchaĂźne les apparitions sur scĂšne, alternant entre chant, danse et théùtre.

C’est ainsi qu’elle croise la route de Jacques Brel, ayant mĂȘme l’honneur d’assurer la premiĂšre partie de son spectacle Ă  Knokke-le-Zoute. Jusqu’Ă  la fin, la scĂšne a Ă©tĂ© son domaine de prĂ©dilection, y compris dans son village de Denens, situĂ© sur les hauteurs de Morges.

Depuis 2013, sous l’impulsion de Philippe Hugli, Ă©lu local, elle dirige Les Hurluberlus, une troupe de théùtre amateur. «Son engagement a Ă©tĂ© extraordinaire», rappelle Marc-Henri Sauty, premier prĂ©sident de la troupe, dans le communiquĂ© de la famille. «Avec son dynamisme, son authenticitĂ©, son franc-parler et ses remontrances lĂ©gendaires, Castou a Ă©tĂ© le pilier, et «sa» troupe, dont elle Ă©tait tant fiĂšre, perdurera et continuera Ă  prĂ©senter des spectacles dans la salle du village.»

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