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Couvre-feu à Berlin pour endiguer l’épidémie

La ville de Berlin impose à partir de samedi la fermeture des bars et restaurants entre 23 h et 6 h pour endiguer l’augmentation inquiétante des infections au Covid-19.

Comme Berlin qui impose un couvre-feu, la ville de Francfort a pris une mesure similaire, entrée en vigueur vendredi soir, avec la fermeture des bars et restaurants et l’interdiction de vente d’alcool entre 22 h et 6 h.

A Berlin, ce couvre-feu, qui concerne tous les magasins sauf les pharmacies et stations-service, sera en place au moins jusqu’au 31 octobre.

La suite… https://www.24heures.ch/ledimanche.ch/605147684774

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Les Galeries Lafayette Berlin fermeront leurs portes en juillet 2024.

La fermeture du grand magasin français se déroulera finalement plus tôt que prévu.

C’est le terme d’une épopée de 28 ans : les Galeries Lafayette situées sur la Friedrichstrasse à Berlin vont en définitive fermer leurs portes au plus tard le 31 juillet. La fermeture finale était au départ fixée pour la fin de l’année, mais le processus a été précipité. Même si la porte-parole de l’entreprise n’a pas fourni de motif précis pour cette fermeture avancée, elle a mis en avant que l’évolution des habitudes des consommateurs, qui s’éloignent du commerce traditionnel, a mené à cette décision. Face à une baisse de la fréquentation au cours des années et une concurrence renforcée par les centres commerciaux avoisinants tels que le Mall of Berlin, les Galeries Lafayette de Berlin ont dû affronter un marché en mutation et subissent un sort semblable à celui des filiales de New York, Londres, ou encore Istanbul.

Suite à la cession de l’immeuble berlinois au groupe américain Tishman Speyer en 2022, la société française avait entamé des discussions afin de renouveler le bail pour fin 2024, mais ces tentatives se sont finalement avérées infructueuses. Tishman Speyer projette dès lors de procéder à la modernisation du bâtiment, avec l’éventualité d’y installer le nouveau site de la Bibliothèque centrale et d’État de Berlin, une perspective qui reste pour l’heure incertaine.

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Controversé, le numéro 4 de l’équipe nationale allemande sera changé

La Fédération allemande de football changera la typographie du numéro 4 apposé sur les maillots des équipes masculines et féminines, suite à une controverse grandissante dans le pays.

La Fédération allemande de football (DFB) a déclaré lundi qu’elle modifierait la typographie employée pour les numéros sur les maillots de l’équipe nationale, car le numéro 4 évoque l’emblème nazi des SS.

Dans une déclaration, la DFB souligne d’abord que cette similitude n’a été détectée à aucun stade de la conception ou de l’approbation des maillots créés pour l’Euro-2024, que l’Allemagne accueille du 14 juin au 14 juillet.

Cependant, face aux critiques, la Fédération affirme vouloir éviter que l’affaire dégénère en controverse. « Nous prenons ces informations très au sérieux et ne voulons pas fournir un terrain de débat », précise-t-elle. « En collaboration avec notre partenaire 11teamsports, nous allons élaborer un nouveau design pour le numéro 4 et nous coordonnerons avec l’UEFA. »

Des maillots portant le numéro «44» ont déjà été commandés.

Sans tarder, Adidas, l’équipementier de l’équipe allemande, a suspendu lundi après-midi la possibilité de personnaliser (nom et numéro) les maillots disponibles à la vente sur son site marchand, selon ce qu’a rapporté le quotidien Bild. Un journaliste de l’AFP, ayant visité le site de l’équipementier en début de soirée, a confirmé cette information, car il n’a pas été possible de sélectionner une option de flocage personnalisé.

Toujours d’après Bild, Adidas a également interrompu l’envoi des maillots portant le numéro 44 déjà commandés, ceux-ci étant au cœur de la controverse. En effet, le double 4 évoque les deux S de l’insigne porté par les membres des «Schutzstaffel» sous le régime nazi. Cette situation survient alors que la DFB avait annoncé le mois dernier son intention de changer d’équipementier à compter de 2027, période à laquelle le géant américain Nike prendra la succession d’Adidas, partenaire emblématique du football allemand depuis les années 1950.

 

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Hommage solennel au “Kaiser” Franz Beckenbauer à l’Allianz Arena

Ce vendredi après-midi, une foule immense de Munichois est attendue à l’Allianz Arena pour saluer une dernière fois Franz Beckenbauer, icône du football allemand surnommé le “Kaiser”, décédé le 7 janvier à l’âge de 78 ans.

L’annonce du décès de Franz Beckenbauer a ému profondément il y a dix jours, et le Bayern Munich a choisi l’Allianz Arena pour lui rendre un ultime hommage, stade emblématique dont la construction fut fortement influencée par Beckenbauer.

À l’époque où Beckenbauer présidait le Bayern, dans les années 1990 et au début des années 2000, il fut un acteur clé du déménagement du club de l’Olympiastadion de Munich vers l’Allianz Arena, un stade moderne pouvant accueillir 75 000 spectateurs, situé au nord de Munich.
Le chancelier allemand Olaf Scholz (social-démocrate), ainsi que le président Frank-Walter Steinmeier et Markus Söder, président de la région (conservateur), seront présents dans les tribunes.

Le président du Bayern, Herbert Hainer, ouvrira la cérémonie avec un discours à 15h, suivi d’interventions de Frank-Walter Steinmeier et Markus Söder.

Uli Hoeness, président d’honneur du Bayern, qui a joué aux côtés de Beckenbauer dans les années 1960 et 1970 et a occupé des postes de direction avec Beckenbauer et Karl-Heinz Rummenigge, prendra également la parole.

La cérémonie, qui durera un peu plus d’une heure, commencera par l’interprétation de “Conte Partiro” par le ténor munichois Jonas Kaufmann.

Participation du Barça et du Real

Des figures telles que Paul Breitner, Günter Netzer, Wolfgang Overath et Rainer Bonhof, coéquipiers de Beckenbauer et Hoeness lors de leur victoire en Coupe du monde en 1974, seront présentes dans les tribunes, de même que les champions du monde de 1990 Lothar Matthäus, Andreas Brehme, Klaus Augenthaler, Pierre Littbarski, Guido Buchwald, Olaf Thon, Rudi Völler et Karlheinz Riedle, entraînés par le Kaiser.

Des anciens entraîneurs du Bayern tels que Hansi Flick, Julian Nagelsmann, Felix Magath ou Niko Kovac seront aussi de la partie, tout comme Charly Körbel, détenteur du record de matches joués en Bundesliga (602).

Au-delà des frontières allemandes, le Real Madrid sera représenté par son président d’honneur Pirri et la légende des Merengue Emilio Butragueno, tandis que le FC Barcelone enverra son président Joan Laporta et son vice-président Rafael Yuste.

D’autres anciennes stars internationales du Bayern, comme les défenseurs français Bixente Lizarazu ou Willy Sagnol, le gardien belge Jean-Marie Pfaff et le défenseur belge Marc van Bommel, ont également confirmé leur présence.

Franz Beckenbauer, légende du football allemand pendant près d’un demi-siècle, a remporté trois fois la Coupe d’Europe des clubs champions (1974, 1975, 1976), deux fois le Ballon d’or (1972, 1976), et a été champion d’Europe (1972) et champion du monde (1974) avec l’Allemagne. En tant que sélectionneur, il a mené l’équipe à la victoire en Coupe du monde en 1990 avant de se lancer dans une carrière de dirigeant au Bayern et de jouer un rôle déterminant dans l’organisation du Mondial 2006 en Allemagne.

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L’histoire du mur de Berlin, de la guerre à la chute

C’est l’un des plus célèbres symboles de la guerre froide : trente ans après sa chute, le mur de Berlin continue de passionner.

Grâce à des cartes, des historiens et de nombreuses images d’archives, revivez les grands moments de l’histoire du Mur, de ce qui a conduit à sa construction jusqu’aux images inoubliables de la nuit du 9 novembre 1989.

Cette nuit-là, lorsque les Berlinois se ruèrent aux points de passage, ils mirent fin à près de trois décennies de divisions de leur ville, entre un Berlin-Ouest sous contrôle occidental et un Berlin-Est sous contrôle soviétique.

Source : https://youtu.be/UQcKMxpU2bQ

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Le kebab, véritable icône culturelle en Allemagne, souffle ses 50 bougies

Le plus urbain des sandwichs, le döner kebab, fête cette année ses 50 ans. Né à Berlin de l’interaction entre la communauté turque et la société allemande, il est devenu un véritable symbole culturel dans le pays.

Le célèbre sandwich se vend aujourd’hui chaque jour à trois millions d’exemplaires dans le pays, soit 550 tonnes par jour, selon la fédération du secteur, qui génère quelque 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

A Berlin, Yana, jeune étudiante, vient de passer commande en compagnie de ses copines. A la mi-journée, une petite queue se forme déjà devant le stand de Bartiar, situé à la sortie du métro, à quelque pas de l’université. L’homme à la tête du stand, originaire de Turquie, est arrivé à Berlin en 1978.

Le célèbre sandwich se vend aujourd’hui chaque jour à trois millions d’exemplaires dans le pays, soit 550 tonnes par jour, selon la fédération du secteur, qui génère quelque 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

A Berlin, Yana, jeune étudiante, vient de passer commande en compagnie de ses copines. A la mi-journée, une petite queue se forme déjà devant le stand de Bartiar, situé à la sortie du métro, à quelque pas de l’université. L’homme à la tête du stand, originaire de Turquie, est arrivé à Berlin en 1978.

Le kebab “à l’allemande”

Or, comme il l’explique, le döner kebab à l’allemande n’a plus grand-chose à voir avec son lointain cousin d’Istanbul. Il est plus sec, contient moins de viande, davantage de pain et est donc forcément moins savoureux. “Les gens d’ici n’aiment pas trop le veau alors on le mélange avec de la viande hachée”, explique-t-il jeudi dans l’émission Tout un monde. La sauce et le type de salade utilisés sont aussi différents. “En Turquie, c’est ketchup ou mayonnaise avec de la laitue. En Allemagne, il y a la sauce épicée, à l’ail, aux herbes mais aussi du chou blanc ou du chou rouge”, poursuit-il.

Le kebab “à l’allemande” est né de l’interaction entre la communauté turque et la société allemande à Berlin, explique Eberhard Seidel, auteur d’un livre à ce sujet. “Berlin est assurément le lieu de naissance du döner allemand tel qu’on le connaît aujourd’hui. Toutes les conditions étaient réunies pour qu’il se répande dans une société qui était alors très conservatrice.”

Le célèbre sandwich a ainsi démarré dans les quartiers turcs alternatifs de Kreuzberg et de Schöneberg, puis vers les quartiers bourgeois. Il s’est ensuite répandu vers les villes étudiantes de l’ouest du pays comme Tübingen.

Source : https://www.rts.ch/info/monde/13194806-le-kebab-veritable-icone-culturelle-en-allemagne-souffle-ses-50-bougies.html

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