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Christian Constantin – L’Helvète underground

Président depuis un quart de siècle du FC Sion, l’homme d’affaires suisse est autant réputé pour ses résultats que pour ses frasques. Un personnage controversé dans son pays, qui n’aime pas trop les têtes qui dépassent.
SION (SUI) – Christian Constantin ne sait plus. Ou il fait semblant de ne plus savoir. « Je n’ai pas la mémoire des chiffres », claque l’homme d’affaires valaisan de 66 ans dans un sourire qui se veut tout de suite complice.
« J’ai dû avoir une soixantaine de coaches(voir par ailleurs) sur mon banc, reprend le promoteur immobilier à la fortune estimée autour de 400 M de francs suisses (environ 417 M€). Mais c’est la loi du Totomat ! »
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Nord–Sud en Bundesliga : le Rekordmeister renforce son attaque avec Jackson

Dans l’air de Munich flotte ce parfum très particulier des grands rendez-vous : Bayern – HSV, c’est le Nord contre le Sud, la tradition face à la renaissance, la puissance installée opposée à l’enthousiasme de l’ascension. À la veille du Topspiel de la 3e journée de Bundesliga, Vincent Kompany et Max Eberl ont livré une conférence riche en signaux forts : humilité vigilante, alignement interne, ambition offensive assumée. Et, cerise sur le gâteau, la présentation d’un renfort de taille, Nicolas Jackson, buteur moderne au profil élastique et à la mentalité de compétiteur. ⚽🔥
On a retrouvé dans ces échanges tout ce qui fait le sel du football allemand : tension tactique, histoires humaines, passerelles entre passé et présent, ce credo qu’on entend dans tous les vestiaires „Vollgas!“ (plein gaz). Voici un décryptage, à la fois de vestiaire et de tableau noir, de ce Bayern–HSV qui promet plus qu’un simple choc de début de saison.
Un duel historique et un parfum de Nord contre Sud
La rivalité Munich – Hambourg n’est pas qu’une opposition de maillots. Elle raconte la géographie émotionnelle de l’Allemagne du foot : le Sud bavarois, souverain et sûr de sa force, face au Nord portuaire, fier, rugueux, accroché à ses grands souvenirs. Kompany l’a rappelé avec justesse : il y a de la tradition, de la ville contre ville, du mythe contre le défi. Et quand une place comme Hambourg remonte au premier plan, elle ramène avec elle un capital d’énergie qui déjoue souvent les pronostics.
- Le Bayern à domicile, favori naturel : „Zu Hause sind wir immer Favorit“ – à la maison, nous sommes toujours favoris. ✅
- Mais un promu gonflé à bloc : la dynamique d’une montée apporte confiance et insouciance, et ça, c’est dangereux.
- Une affiche identitaire : „Nord-Süd-Duell“, un classique où le contexte dépasse la simple forme du moment. 🧭
Idée forte : la hiérarchie existe, mais l’état d’esprit du promu permet parfois de rééquilibrer très vite le rapport de force, surtout en début de saison.
Kompany, l’ex du HSV devenu patron munichois
Vincent Kompany ne se cache pas : Hambourg est une étape qui l’a marqué, humainement autant que sportivement. Les blessures, les turbulences, des moments familiaux durs… et une chaleur de club qui ne s’oublie pas. Dans son discours, on sent ce mélange de gratitude et de détermination : aujourd’hui, il est Bayern et veut incarner à Munich ce lien fort entre l’équipe, le club et la ville.
- L’héritage personnel : un passage au HSV qui a construit le joueur et l’homme.
- La fidélité de vestiaire : des noms qui claquent (Van der Vaart, De Jong, Olić, Boateng), une génération qui a fait carrière.
- Le présent sans ambiguïté : „Meine Verbindung ist jetzt Bayern München“ mon lien, c’est désormais le Bayern. 🔴
Idée forte : Kompany parle vrai, et ce vrai passe dans le vestiaire. Les joueurs sentent quand le coach ne joue pas un rôle.
Favoris à l’Allianz, mais prudents
Le message central du coach est limpide : être favori ne signifie rien si on ne respecte pas les dangers. Hambourg vient pour prendre des points, pas pour faire du tourisme. Et un promu, ça attaque ses matchs avec l’élan de ses succès récents.
- Attention au faux rythme : l’adversaire ne viendra pas pour „ne pas perdre“, mais pour bousculer.
- Gestion des transitions : face à un promu confiant, les pertes de balle coûtent doubles.
- Discipline mentale : „jedes Spiel hat seine Gefahren“ chaque match a ses pièges. 🧠
Idée forte : la prudence n’est pas la peur, c’est de la maîtrise. Et le Bayern version Kompany respire cette maîtrise.
Vollgas, du début à la fin
Il y a des phrases qui claquent et qui vivent ensuite dans le vestiaire. Celle de Kompany est simple : pas une minute de relâche. Même à 4–0 à la pause – hypothèse lancée pour rire par la salle – on ne lève pas le pied. Au Bayern, l’intensité est une norme, pas une option.
- Exigence permanente : lever le pied = „Ärger am Montag“ discussion musclée le lundi.
- Standard Bayern : jouer pour l’écusson, maintenir une marque d’intensité 🛡️.
- Humanité contrôlée : „Ce sont des hommes“, admet le coach, mais la culture de performance fixe le cadre.
Idée forte : la barre est haute et la règle est collective : „Mia san mia“ identité et exigence. 💪
Max Eberl, cap sur le terrain après la tempête médiatique
Interrogé sur des déclarations publiques récentes, Max Eberl a fait du Eberl : droit, calme, orienté solution. Message répété : „Und jetzt Fußball“ – et maintenant, du foot. Il revendique un mercato cohérent au regard des contraintes, un effectif resserré, des économies de masse salariale et une vraie place faite aux talents.
- Alignement triptyque : Eberl – Kompany – staff sportif, une ligne claire.
- Kader plus petit (effectif réduit) mais qualitatif : on sait qui joue, qui pousse, qui double.
- État d’esprit : „fühlen“ – ressentir, se battre. Le DS parle passion et travail plutôt que posture médiatique. 🔧
Idée forte : la gouvernance sportive s’assume dans les actes : prolongations clés, arbitrages économiques, voie royale pour les jeunes.
Un mercato d’ajustements : effectif réduit, talents promus
Le Bayern a élagué pour mieux respirer. Eberl insiste : prolongations essentielles (capitaines de vestiaire, leaders techniques), ventes raisonnées, cap salarial tenu. Tout cela pour laisser de l’espace aux jeunes et à ceux qui méritent.
- Objectif : qualité sur chaque poste, pas de „touristes“ sur le banc.
- Mérite : chaque joueur aligné est à 100 % digne de démarrer.
- Plan jeunes : pas de hype, mais des parcours balisés (prêts, retours, intégrations progressives). 🌱
Idée forte : on réduit la quantité pour augmenter l’intensité de concurrence et fluidifier la rotation.
Le cas Daniel Peretz et la bataille des numéros 1 à Hambourg
Sujet sensible et instructif : Daniel Peretz, gardien du Bayern en quête de temps de jeu, a choisi Hambourg pour progresser. Mais Daniel Heuer Fernandes a démarré fort : deux bons matchs, donc hiérarchie respectée pour l’instant. Eberl ne se défausse pas : haut niveau = concurrence.
- Intention d’origine : aller à Hambourg pour jouer.
- Réalité immédiate : Heuer Fernandes performant, Peretz doit gagner sa place.
- Confiance : le Bayern croit au caractère et au talent de Peretz. 🧤
Idée forte : l’apprentissage par la compétition. Pour un gardien, gagner un vestiaire prend du temps – surtout quand l’autre porte les traces de la montée.
Nicolas Jackson, un neuf pour plusieurs systèmes
Kompany l’a dit avec un sourire de tacticien : Jackson est compatible avec tous les visages offensifs que le Bayern veut présenter. Neuf de métier, il est aussi à l’aise à deux pointes, avec un „dix“ proche, ou dans un système hybride. Son atout n°1 à court terme ? Un moteur athlétique naturel, même sans vraie préparation complète.
- Profil : appels profonds, capacité à attaquer la profondeur, jeu dos au but en progrès.
- Synergies : peut jouer avec un 9 référent, un ailier axial, un faux dix.
- Calendrier serré : 6 matchs en 3 semaines – intégration graduée, titularisations ciblées. 🗓️⚡
Idée forte : Jackson élargit la palette sans forcer la structure : il entre dans le moule, il n’oblige pas à tout redessiner.
Deadline day : montagnes russes et choix du cœur
Le récit de Max Eberl sur les dernières 48 heures a le goût des Deadline Days qu’on connaît tous : tout est bouclé, puis un grain de sable (une blessure ailleurs), on rappelle le joueur, les négos repartent, la volonté du joueur fait la différence. Jackson et son camp ont été clairs : Munich ou rien. C’est le genre de phrase qui pèse dans un dossier.
- Volonté du joueur : le facteur X des deals tendus.
- Fermeté des clubs : chacun défend ses intérêts, tempo heurté mais issue favorable.
- Signal vestiaire : un attaquant qui veut venir, ça fédère. 🤝
Idée forte : dans les grands clubs, les mercatos s’évaluent aussi à l’aune du fit humain motivation, alignement, désir réciproque.
Le regard de Jackson : ambitions, Bundesliga et horizon CAN
Devant la presse, Nicolas Jackson a coché les cases du neuf moderne : il se définit comme un 9, capable en duo, au service du collectif. Il ne se projette pas dans les comparaisons avec les légendes ; il veut aider l’équipe, marquer, gagner. Sur la Bundesliga ? Curiosité humble : il veut sentir la différence sur le terrain. Et il assume l’évidence : la CAN en hiver, ce sera un chapitre à écrire, puis retour au Bayern pour la suite.
- Priorité : le terrain d’abord, les symboles viendront après les actes.
- Adaptation : connaître l’Angleterre et l’Espagne, bon passeport tactique pour l’Allemagne.
- CAN : fait partie du package d’un attaquant africain au top niveau, gestion anticipée côté club. 🌍🏆
Idée forte : le discours sans esbroufe inspire confiance il sait ce qu’il est, il sait ce qu’il doit faire.
Qu’attendre tactiquement du Bayern face au HSV ?
Le Bayern de Kompany montre déjà une cohérence structurelle : hauteur de bloc contrôlée, relance ambitieuse mais sécurisée, corridors bien tenus. Face à un HSV euphorique, les priorités seront claires :
- Sortie de balle propre, pour aspirer le pressing hambourgeois puis casser une ligne.
- Occupation de l’intervalle latéral (entre latéral HSV et central excentré), zone privilégiée pour renverser.
- Varier les hauteurs : un 9 qui fixe + un „Zehner“ (10) qui flotte entre les lignes = défense adverse en dilemme.
- Contre-pressing (Gegenpressing) agressif sur la première passe de sortie hambourgeoise tuer les transitions.
- Centres en retrait plutôt que jetés : le promu défend souvent en bas de surface, zone pénalty surpeuplée. 🎯
Idée forte : temps fort géré par la balle, temps faible éteint par le contre-pressing.
Qu’attendre du HSV : audace mesurée et transitions
Le HSV, porté par sa dynamique de montée, voudra regarder le Bayern dans les yeux. Ça veut dire :
- Pressing d’intention au moins sur les premières relances pour tester la sérénité munichoise.
- Transversalités rapides vers le côté faible pour éviter l’étouffoir axial du Bayern.
- Jeu sur la première touche dans le dernier tiers : ne pas garder trop longtemps, éviter la meute.
- Arrêts de jeu „malins“ pour casser les temps forts bavarois (sans tomber dans l’excès).
- Coup de pied arrêté : arme numéro un des promus pour ouvrir une brèche. 🚀
Idée forte : l’audace oui, l’inconscience non. Le meilleur HSV est celui qui pique sans se démembrer.
Les clés du match, vues du banc
Les bascules possibles :
- La première demi-heure : si le Bayern score tôt, l’affaire glisse vers un match de gestion. Si le HSV résiste et transperce en transition, l’Allianz peut gronder et l’incertitude s’installe.
- La zone du latéral offensif : avantage offensif énorme, couverture à sécuriser côté opposé pour éviter la contre-attaque.
- Le duel aérien sur CPA : centralité dans un match potentiellement fermé par séquences.
- L’entrée de Jackson (si joker) : changer le tempo, étirer la ligne, attaquer l’intervalle dos-ligne.
- La discipline sans ballon de la ligne offensive : schéma de pressing = équilibre de l’équipe. 🧩
Idée forte : la rigueur des attaquants sans ballon vaut parfois un clean sheet.
Ce que cette conférence nous dit du Bayern version Kompany
Au-delà du match, cette conférence ressemble à un manifeste de méthode :
- Clarté : on explique sans dévoiler, on pose des principes.
- Cohérence : sportif et direction parlent la même langue.
- Culture : „Vollgas“, travail, humilité, identité.
- Flexibilité : effectif plus léger, joueurs polyvalents, plans alternatifs déjà on.
- Humanité : reconnaissance du passé, respect des hommes, exigence non négociable. 📐❤️
Idée forte : le Bayern de Kompany est une équipe d’idées autant qu’une équipe de talents.
Focus joueurs : qui peut faire basculer la rencontre ?
Sans écrire la feuille de match, trois profils peuvent faire la différence :
- Le créateur entre les lignes : capable de casser le verrou par la conduite intérieure et la passe de rupture.
- Le latéral „dragster“ : prise d’intervalle extérieur, centre en retrait dans la zone cut-back.
- Le neuf „aimant“ : fixation des centraux, remise plein axe, création d’un „L“ d’attaque pour frapper à l’opposé. 🎯
Et s’il entre :
- Nicolas Jackson : première course, premier frisson. Même 25 minutes, c’est un changement de climat dans le dernier tiers.
Idée forte : le Bayern a plusieurs points d’allumage ; le HSV doit choisir quel feu éteindre, rarement tous.
Gestion des temps forts/faibles : le Bayern en maître horloger
Un grand Bayern se reconnaît ici :
- Temps fort : densifier la surface adverse, accélérer au troisième appui, multiplier les ballons dans le half-space gauche/droit.
- Temps faible : pousser l’adversaire dehors, interdire l’intérieur, temporiser sans reculer trop.
- Reprise de main après une frayeur : séquence de 20 passes pour nettoyer les têtes. ⏱️
Idée forte : le tempo est une arme – et Kompany a l’air de vouloir l’enseigner autant que l’imposer.
La part mentale : du respect, mais pas de complexe
L’élément le plus frappant des mots de Kompany : respecter sans complexer. C’est valable pour le Bayern (ne pas sous-estimer) comme pour le HSV (ne pas s’agenouiller).
- Bayern : éviter l’arrogance inconsciente – „Wir müssen immer Vollgas geben“.
- HSV : transformer l’orgueil de la montée en énergie contrôlée, pas en course-poursuite perdue d’avance.
- Public : l’Allianz récompense l’initiative et punit l’ennui – équation connue. 🎭
Idée forte : dans ce genre d’affiche, la première énergie gagnée n’est pas physique, elle est mentale.
Séquences à surveiller en direct
Pour les technophiles du jeu, quelques checkpoints pour la retransmission :
- Pressing déclenché sur la passe latérale du central à son latéral : le Bayern enferme-t-il bien côté ballon ?
- Position du „dix“ munichois en phase de préparation : entre les pivots ou dans le dos du 6 adverse ?
- Synchronisation des appels quand l’ailier fixe en largeur : appel croisé du 9 ou inversion avec le piston ?
- Distance entre 6 et 8 bavarois à la perte : assez courte pour mordre dans la seconde balle ?
- Choix HSV sur relance : verticale rasante risquée ou jeu long sur couloir pour gagner du terrain ? 🧪
Idée forte : le match peut paraître „évident“, il ne l’est pas : beaucoup d’ajustements invisibles.
Le facteur banc : fraîcheur et profils
Avec six matchs en trois semaines, le banc devient une arme :
- Jackson : verticalité immédiate, fougue et appel tranchant sur défense fatiguée.
- Ailier de percussion : pour débloquer un un-contre-un en fin de match.
- Milieu „éponge“ : fermer boutique et assurer la sortie propre quand le match bascule dans la gestion.
- Latéral frais : pour garder la menace de couloir à la 80e, pas seulement au quart d’heure initial. 🔄
Idée forte : le Bayern ne finit pas ses matchs plus lentement qu’il ne les commence c’est tout l’intérêt d’un effectif réduit mais compétitif.
Le mot de la direction : apprendre, écouter, trancher
Eberl l’a bien formulé : apprendre tous les jours, écouter les avis, avancer. Son message est un engagement plus qu’une réaction. Dans le football allemand, ça s’appelle le respect des fonctions : „Zuhören, entscheiden, tragen“ écouter, décider, assumer.
- Prolongations stratégiques : colonne vertébrale verrouillée.
- Rotation des jeunes : pas de brûlure, du temps et des étapes.
- Économie de la performance : équilibrer ambition et réalité budgétaire. 📊
Idée forte : le Bayern prépare demain sans renier aujourd’hui.
Projection lucide : ce qu’on peut attendre du match
L’affiche, les dynamiques, le contexte Allianz : Bayern favori. Mais attention au premier quart d’heure : si le HSV vient haut et juste, il peut installer un doute. Sur la durée, la densité des Bavarois, la qualité de leur contre-pressing et les solutions du banc devraient faire tomber le verrou.
- Scénario le plus probable : Bayern prend l’avantage avant l’heure de jeu, accélère ou gère selon la réponse du HSV.
- Scénario alternatif : HSV tient jusqu’à la 70e, Jackson (ou un autre joker) change le rythme et plie la rencontre.
- Clé émotionnelle : si Hambourg marque le premier, le match devient un vrai test de patience pour Munich. 🔐
Idée forte : le contrôle d’Allianz reste un super-pouvoir – à condition de l’alimenter en intensité.
Pour conclure : un Bayern d’idées, un HSV d’envie
Ce Bayern–HSV ne tient pas seulement à l’écart de budget ou d’effectifs. Il tient à ce qui s’est dit aujourd’hui :
- Un coach qui respecte son passé et assume son présent.
- Un directeur sportif qui éteint le bruit pour allumer le jeu.
- Un renfort offensif qui choisit Munich et parle équipe avant de parler chiffres.
- Un promu qui arrive en ville avec du cœur, des jambes et l’esprit clair.
Idée forte : „Ohne Angst, mit Respekt.“ – Sans peur, avec respect. C’est ainsi que se jouent, et se gagnent, les classiques allemands. 🔴⚓
En trois points, comme dans le vestiaire
- Identité : le Bayern affiche une ligne claire – intensité, discipline, flexibilité.
- Humanité : des propos droits, sans posture, qui construisent de la confiance.
- Équilibre : un effectif resserré mais vivant, des jeunes qui poussent, un 9 (Jackson) qui élargit les options. ✅
Mantra du jour : „Konzentration, Kommunikation, Konsequenz.“ Concentration, communication, constance. Et Vollgas jusqu’au coup de sifflet final. 💨💪
Bonus tableau noir : micro-clés pour amateurs de détails 🧩
- Pressing déclencheur : sur la passe horizontale du central HSV – fermer l’intérieur, forcer la touche.
- Finition zones chaudes : cut-backs et zones point de penalty plutôt que centres lobés.
- Distance lignes : 10–12 m entre défense et milieu à la perte – pas plus, sinon transition subie.
- Timing banc : aile fraîche 70–75e, „Zweite Luft“ (seconde respiration) pour maintenir la menace.
- Coups de pied arrêtés : écran premier poteau, déviation vers second rideau typique Bundesliga.
Idée forte : les détails font les saisons. Le Bayern en donne la sensation : une équipe qui pense, une équipe qui sent, une équipe qui pousse.
Feuille de route express pour Nicolas Jackson ✍️
- Entrer avec une course : première action sans ballon, prendre la profondeur pour étirer.
- Premier duel gagné : poser la griffe sur le match (épaule, appui, remise).
- Communication : geste clair vers le porteur – appel orienteur, pas d’hésitation.
- Finition : cadrer vite, même dans un angle fermé, pour mettre la défense en alerte.
- Langage : le foot se parle par les trajectoires – „Laufwege sind Worte“ (les courses sont des mots). 🗣️➡️🏃♂️
Idée forte : la première impression en Allemagne passe souvent par l’énergie et la propreté des détails. Jackson a le profil pour cocher ces cases.
allemagne
Slovaquie–Allemagne (2-0) : Nagelsmann voit l’invincibilité historique s’effondrer

Une défaite qui fait date dans l’histoire de la Mannschaft 📉
La soirée du football européen a réservé un choc inattendu : l’Allemagne s’est inclinée 2-0 en Slovaquie lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde.
À première vue, cela pourrait passer pour un simple accident de parcours. Mais en réalité, cette rencontre marque un tournant historique.
Car oui, il faut le rappeler : jamais l’Allemagne n’avait perdu à l’extérieur en qualifications de Coupe du monde.
En 47 matchs disputés, la Mannschaft affichait un bilan impressionnant :
- 37 victoires
- 10 matchs nuls
- 0 défaite
Ce record est désormais brisé. Et l’image que laisse la Mannschaft ce soir est tout simplement celle d’un monument qui s’écroule.
La presse allemande ne s’y est pas trompée : les mots employés sont durs, parfois violents. On parle de « honte », de « déchéance », d’un football qui ne reflète plus l’identité allemande. Une fracture symbolique mais terriblement lourde pour une nation habituée à l’excellence.
Schweinsteiger : « Je n’ai pas vu une sélection nationale allemande » 🗣️
Parmi les réactions, celle de Bastian Schweinsteiger a marqué les esprits. Le champion du monde 2014, aujourd’hui consultant, n’a pas mâché ses mots sur la chaîne allemande ARD.
À l’heure de jeu, alors que l’Allemagne était déjà menée, il lâche une phrase cinglante :
« Vous pensez qu’il y a un seul de ces joueurs qui peut aller à la Coupe du monde ? »
Et après le coup de sifflet final, son constat est encore plus cruel :
« Je n’ai pas vu ce soir une sélection nationale… allemande. »
Cette précision du mot « allemande » n’est pas anodine. Elle traduit le sentiment que la Mannschaft a perdu son ADN, son identité faite de rigueur, de combativité, de fierté du maillot.
Schweinsteiger parle même de « chèvres » pour qualifier les joueurs, une humiliation publique qui résonne fort auprès des supporters.
Une composition sans éclat et des joueurs sans caractère 😶
Certes, l’Allemagne souffrait de plusieurs absences, notamment celle de Musiala. Mais l’équipe alignée par Nagelsmann avait malgré tout de la qualité sur le papier.
La composition du soir :
- Bowman dans les buts
- Jonathan Tah et Rüdiger en défense centrale
- Collins côté droit, Mittelstädt côté gauche
- Kimmich en sentinelle
- Goretzka, Wirtz, Gnabry, Thiller au milieu offensif
- Woltemade en pointe
👉 Excepté un éclair de génie de Florian Wirtz en première période, rien n’a fonctionné.
👉 La défense centrale, jugée lourde et dépassée, a sombré.
👉 Le milieu, censé être le moteur, est resté sans idées.
👉 Devant, l’attaque a été inexistante.
L’image est terrible : une équipe sans inspiration, sans rythme, sans âme.
Nagelsmann dans la tempête : le coach pointe l’émotivité 😬
Après le match, Julian Nagelsmann n’a pas cherché à se cacher derrière les absents ou le hasard.
Bien au contraire : il a reconnu que son équipe souffrait d’un mal profond.
Selon lui, le problème n’est ni technique ni individuel. Sur le papier, l’Allemagne dispose encore de meilleurs joueurs que la Slovaquie. Mais le sélectionneur a mis en avant un défaut générationnel :
« Ce n’est pas l’émotion, c’est l’émotivité. Dès qu’il y a un petit problème, un grain de sable, cette génération s’écroule mentalement. »
Un aveu fort, presque désespéré. Car l’Allemagne s’est construite historiquement sur l’inverse : la solidité mentale, la résilience, la force de caractère.
Aujourd’hui, Nagelsmann constate que ses joueurs sont fragiles, incapables de réagir dans la difficulté.
Le poids de l’histoire : héritage ou fardeau ? 🏰
C’est une question qui revient sans cesse dans les débats allemands :
👉 Est-ce que le poids de l’histoire est devenu trop lourd pour les nouvelles générations ?
👉 Ou au contraire, est-ce que ces joueurs ne respectent plus l’héritage de leurs aînés ?
L’Allemagne, ce n’est pas seulement une équipe de football. C’est un mythe, une culture de la gagne, une machine à se transcender dans les grands rendez-vous.
Mais depuis quelques années, les signaux d’alerte s’accumulent :
- Coupe du monde 2018 : élimination dès le premier tour.
- Euro 2021 : sortie en huitième de finale contre l’Angleterre.
- Nations League : résultats décevants face au Portugal et à la France.
La fameuse « Mannschaft de tournoi », qui se sublimait quand ça comptait, semble avoir disparu.
Des cadres en question : Kimmich, Goretzka, Gnabry… 🤔
Il est facile de pointer du doigt la jeunesse et son manque de repères. Mais les cadres ne sont pas exempts de critiques.
- Joshua Kimmich, repositionné en milieu défensif après avoir joué arrière droit au Bayern, n’a pas assumé son rôle de leader.
- Leon Goretzka, baladé à différents postes, n’a pas trouvé sa place ni son influence.
- Serge Gnabry, pourtant l’un des attaquants les plus expérimentés, a déçu.
Même les piliers défensifs comme Rüdiger et Tah ont semblé hors du coup, dépassés dans l’impact et la lucidité.
Résultat : aucun leader n’a émergé, aucun joueur n’a pris la responsabilité de secouer l’équipe.
La Slovaquie héroïque mais réaliste 💪🇸🇰
Ne minimisons pas non plus la performance des Slovaques.
Certes, leur effectif n’a pas le prestige de celui de la Mannschaft. Mais leur discipline, leur solidarité et leur engagement ont fait la différence.
Des joueurs comme :
- Skriniar, impérial derrière malgré un temps de jeu limité en club.
- Lobotka, régulateur précieux au milieu.
- Zoher, jeune ailier du Feyenoord, qui a martyrisé Collins en première période.
- Duris ou Bénes, qui ont parfaitement joué leur rôle.
Ils ont incarné exactement ce qui manque à l’Allemagne : de la volonté et de la fierté.
Rudi Völler, voix de la tradition allemande 🔥
Le directeur sportif de la Mannschaft, Rudi Völler, n’a pas caché sa colère. Lui aussi reproche aux joueurs un manque d’engagement.
« Si les mecs ne veulent pas aller au combat, s’ils ne veulent pas faire l’effort supplémentaire pour aider leurs copains, on n’y arrivera pas. »
Völler incarne une autre époque, celle où l’Allemagne gagnait grâce à son mental d’acier. Son discours rejoint celui de Schweinsteiger : les joueurs actuels ne donnent pas tout.
Un avenir incertain pour Nagelsmann 🌪️
Cette défaite fragilise inévitablement le sélectionneur.
Nagelsmann, pourtant présenté comme le prodige tactique allemand, voit son crédit diminuer.
Ses déclarations post-match inquiètent même certains observateurs. Quand il parle de devoir peut-être faire appel à des joueurs moins talentueux mais plus investis, cela sonne comme un constat d’échec.
Le problème, c’est que le réservoir de talents en Allemagne ne semble plus aussi fourni qu’avant.
On est loin de l’époque où Löw ou Klinsmann pouvaient choisir parmi quatre ou cinq attaquants de classe mondiale.
Aujourd’hui, l’Allemagne dépend de profils comme Woltemade en pointe. Un symbole d’un certain appauvrissement.
Faut-il s’inquiéter pour la qualification ? 📊
Malgré tout, il faut relativiser. Dans son groupe, l’Allemagne affronte :
- la Slovaquie
- l’Irlande du Nord
- le Luxembourg
👉 La qualification reste largement accessible, surtout avec la possibilité des barrages.
👉 Mais perdre face au rival direct pour la première place fragilise le parcours.
Et surtout, au-delà des chiffres, c’est la confiance et l’image de la Mannschaft qui en prennent un coup.
Conclusion : une équipe en quête d’âme 🔍
Cette défaite restera dans l’histoire, non pas tant pour son impact sur la qualification, mais pour ce qu’elle symbolise.
L’Allemagne n’a pas seulement perdu un match. Elle a perdu :
- un record historique
- une part de son identité
- la confiance de ses légendes et de ses supporters
La question est désormais claire : cette Mannschaft peut-elle redevenir allemande ?
Ou bien est-elle condamnée à errer comme une équipe moyenne, prisonnière de son passé et incapable de construire son futur ?
L’Irlande du Nord, prochain adversaire, apportera peut-être un début de réponse. Mais une chose est sûre : la Slovaquie 2-0 Allemagne restera comme une date noire dans l’histoire du football allemand.
fcb
Le dernier acte de Müller, le cri de Musiala, et le coup de grâce parisien

Une soirée glaciale à Atlanta pour un duel brûlant : le Bayern tombe face au PSG 🔥❄️
Un quart de finale à la saveur de finale. C’est ainsi qu’on pourrait résumer ce choc entre le FC Bayern Munich et le Paris Saint-Germain dans le cadre de la Coupe du monde des clubs. Dans un Mercedes-Benz Stadium climatisé à 22°C fini donc les excuses de chaleur étouffante les deux géants européens se sont livrés un duel palpitant. Malheureusement pour les Bavarois, la soirée a tourné au drame : défaite 2-0, élimination, blessure grave de Jamal Musiala, et peut-être… la dernière de Thomas Müller sous les couleurs munichoises.
Une entame équilibrée malgré une pression parisienne 💥⚽
Dès les premières minutes, le ton est donné. Désire Dué tente sa chance après une récupération rapide. Associé à Bradley Bacola et Kvicha Quaratskhelia, le jeune joueur parisien donne le rythme.
Le PSG, malgré une possession partagée, se montre plus tranchant dans ses attaques. Les Bavarois, eux, retrouvent enfin Jamal Musiala dans le onze titulaire, une première depuis trois mois.
📝 À noter :
- Kimmich alimente les ailes, notamment Michael Olise, aligné sur le côté droit malgré son pied gauche plus naturel.
- La première occasion franche du Bayern arrive à la 27e, mais Donnarumma répond présent.
- En face, Manuel Neuer continue d’impressionner à 39 ans, toujours aussi fort sur sa ligne : « absolut im Gatus » totalement dans son élément.
Une première mi-temps animée, mais ternie par un drame 😓🚑
C’est un premier acte intense entre deux formations actives et impliquées. Mais ce quart de finale va basculer dans le tragique juste avant la pause.
À la 44e, Jamal Musiala s’effondre après un contact avec Donnarumma. Le ralenti est si violent que les caméras évitent la rediffusion : cheville tordue, cri de douleur, sortie sur civière. Le jeune prodige allemand quitte le terrain sous les yeux médusés de ses coéquipiers.
🔥 Jusqu’ici :
- Upamecano croit ouvrir le score, mais le VAR l’annule pour un hors-jeu net.
- Duel des gardiens : Donnarumma et Neuer rivalisent d’arrêts de grande classe.
- L’entrée de Serge Gnabry à la place de Musiala laisse les Bavarois sonnés.
Le PSG frappe le premier malgré Neuer, impérial 🧱💪
En seconde période, le Bayern revient fébrile, ce dont profite Bradley Bacola, laissé seul, mais bute à nouveau sur un Neuer infranchissable.
Le rythme reprend, les Bavarois dominent à nouveau la possession. À la 65e, Olise obtient une belle opportunité mais manque le cadre. Le PSG résiste, et puis…
78e minute : Paris frappe. ⚡
Tout part d’une perte de balle de Kane pourtant actif défensivement récupérée par Neves. En quelques secondes :
- Neves trouve Hakimi
- Le latéral redonne à Neves, qui sert Désire Dué.
- Dué frappe du gauche, piège Neuer sur son mauvais pied, qui glisse légèrement.
➡️ 1-0 pour Paris Saint-Germain. Le coup de massue pour les hommes de Kompany.
Rouge, colère et frustration : fin de match électrique 😤🟥
La tension monte. Et à la 81e, nouveau coup de théâtre : Willian Pacho, ex-joueur de l’Eintracht, tacle violemment Leon Goretzka, fraîchement entré en jeu.
👉 Carton rouge direct. Les Parisiens se retrouvent à 10.
Mais le drame ne s’arrête pas là.
- 87e : Kane pense égaliser, mais la VAR indique un hors-jeu net.
- 90e+1 : Deuxième rouge pour le PSG ! L’ex-Munichois Lucas Hernandez donne un coup de coude à Raphaël Guerreiro : expulsion.
- Paris termine à 9, doppelte Unterzahl – en double infériorité numérique.
💢 L’expression allemande ici est forte : « doppelte Unterzahl » = deux joueurs en moins. Et pourtant…
Le KO signé Dembélé dans les arrêts de jeu 💣🕒
En pleine domination bavaroise, alors qu’on s’attend à un siège final, le PSG place un contre assassin. 96e minute :
- Vitinha lance Dembélé.
- L’ex-Barcelonais, fraîchement entré, touche la barre.
- Sur la relance, Hakimi slalome dans la défense comme dans un training matinal.
- Il centre en retrait.
- Dembélé, oublié au second poteau, fusille Neuer.
➡️ 2-0 pour le PSG. L’arbitre anglais Anthony Taylor, souvent sollicité ce soir-là, valide.
🧠 Malgré une double supériorité numérique, le Bayern est puni pour ses errements défensifs. Trop de largesses, trop de précipitation.
Un penalty refusé et une sortie par la petite porte pour le Bayern ❌😓
Dans les ultimes secondes, le Bayern pense sauver l’honneur. Guerreiro s’écroule dans la surface, penalty sifflé, le stade explose. Mais…
📺 Intervention du VAR : le contact n’est pas jugé suffisant. Le penalty est retiré, aucun coup franc non plus. Un sentiment d’injustice envahit les rangs bavarois.
🗨️ « Regelauslegung » l’interprétation de la règle n’a pas joué en faveur des Bavarois.
Le dernier match de Thomas Müller !😢🟥
Cette élimination douloureuse pourrait bien marquer la fin d’une ère. Après 25 ans de fidélité, Thomas Müller pourrait tirer sa révérence. Le Bayern perd bien plus qu’un quart de finale :
- Un match capital raté.
- Une blessure lourde pour Jamal Musiala.
- Un mercato en question.
Une élimination à la saveur amère 🥀⚽
Pour les fans du Rekordmeister, cette défaite est bien plus qu’une simple sortie de route. C’est :
- Un rappel que le Bayern n’est plus intouchable.
- Une alerte sur les failles mentales du groupe malgré une supériorité numérique.
- Une démonstration de sang-froid et d’efficacité côté parisien.
🎯 Le PSG, lui, poursuit son rêve mondial, porté par des individualités brillantes (Hakimi, Dembélé, Donnarumma) et une gestion tactique maîtrisée.
En résumé : leçons et perspectives 🧠🔎
✅ Ce qu’on retient du match :
- Manuel Neuer, encore immense, mais parfois trop joueur au pied.
- Une attaque bavaroise stérile, malgré des opportunités.
- Un PSG réaliste, solide mentalement, même à 9.
- L’arbitrage strict mais cohérent d’Anthony Taylor.
- Le drame Musiala, qui pourrait peser lourd pour la suite.
🚧 Ce que le Bayern doit revoir :
- La gestion des temps forts/faibles.
- Le réalisme devant le but.
- La solidité défensive en fin de match.
- Et surtout… retrouver un esprit de groupe soudé après ce revers.
Et maintenant ? ⏳🔄
Le PSG file en demi-finale de la Club World Cup avec des certitudes. Le Bayern, lui, retourne à Munich avec un goût amer en bouche, une infirmerie pleine, et des questions identitaires profondes à régler.
Le débat dans l’Equipe du Soir : PSG 2-0 Bayern : Cette victoire prouve-t-elle que Paris est la meilleure équipe du monde ?
fcb
Bayern – PSG avant le choc [Vincent Kompany] : « Si je pouvais jouer, ce match, je le jouerais »

Avant PSG-Bayern : Kompany face à son plus grand défi ?
🎙️ Conférence de presse de la veille de match. Ambiance tendue mais studieuse. Vincent Kompany, entraîneur du Bayern Munich, entre en salle avec la sérénité des grands soirs. Il sait ce qui l’attend : un duel de titans face au Paris Saint-Germain.
PSG, une montagne à gravir 🗻
Quand on lui demande si le PSG est l’équipe la plus difficile du tournoi, Vincent Kompany ne tourne pas autour du pot :
« Ils sont champions d’Europe. Ils ont la confiance, ils viennent d’un cycle de succès. C’est peut-être le match le plus dur, mais c’est aussi le genre de défi qu’on aime. »
L’ancien défenseur central aime les confrontations de haut niveau. Il aurait pu choisir la facilité, mais il insiste :
« Si je pouvais choisir une équipe à affronter, ce serait toujours les vainqueurs. »
🔁 En allemand, on dirait : « Wir sind hier nicht, um Blumen zu pflücken » « On n’est pas là pour cueillir des fleurs ». Le ton est donné.
Deux équipes miroir : pressing, intensité, et principes de jeu 💥
Luis Enrique a décrit le Bayern comme une équipe « similaire » au PSG, et Kompany ne contredit pas. Il va même plus loin :
« Si j’étais un fan neutre, je paierais pour voir ce match. »
Ce qui impressionne Kompany chez le PSG, ce n’est pas seulement le talent individuel :
- Une pression collective intense
- Des réactions immédiates à la perte du ballon
- Des attaquants prêts à redescendre défendre
- Des lignes défensives qui montent très haut avec agressivité
« Ce ne sont pas seulement des concepts tactiques. Ce sont des principes d’équipe. »
⚙️ En allemand : « Prinzipien schlagen Systeme » « Les principes battent les systèmes ». Kompany l’a bien compris : il ne s’agira pas seulement de tactique, mais de mentalité.
Défendre, ce n’est pas juste un rôle… c’est un art 🎯
Un journaliste revient sur son passé de défenseur et lui demande comment il transmet son expérience à ses joueurs actuels. Sa réponse est révélatrice :
« Tout est un travail en cours. Mais surtout, il faut de la patience. »
Il évoque aussi un paradoxe :
- Les attaquants sont souvent les plus curieux.
- Ils veulent savoir ce que les grands défenseurs comme lui détestaient affronter.
- Ce n’est pas juste entre défenseurs qu’on échange les secrets du métier.
Kompany ajoute :
« Être bon en défense, ça prend du temps. On ne te remarque pas après un match, mais après 10 ou 15. »
🧠 Un bon rappel que le football, c’est aussi du long terme. « Vertrauen kommt mit der Zeit » « La confiance vient avec le temps ».
PSG : le mirage de la crise et la force de la résilience 🔁
Kompany revient sur une anecdote marquante après un précédent match face au PSG :
« J’avais vu les questions de la presse française à Luis Enrique : dures, extrêmes, comme si tout était fini. »
Mais pour Kompany, cela n’avait rien à voir avec la réalité :
- Le PSG dominait les matchs, mais les résultats ne suivaient pas toujours.
- L’équipe était jeune, structurée, intense.
- Luis Enrique a tenu bon.
« Ce n’est pas un compliment, juste un fait. Il a résisté, et maintenant, le discours a totalement changé. »
💡 L’évolution d’une saison, c’est aussi ça : une leçon de constance. « Stabilität ist Stärke » « La stabilité est une force ».
Un choc d’idées plus qu’un duel d’égo ⚖️
Quand on lui parle de tactique face à Luis Enrique, Kompany recentre le débat :
« Ce n’est pas qu’un match de tactique, c’est un match de principes. »
Et il ajoute :
- Le PSG exécute ses idées à la perfection
- Mais le Bayern a aussi des armes, des idées intéressantes
- Le vrai enjeu, c’est d’imposer son style
🎲 En allemand : « Ideen gewinnen Spiele » « Ce sont les idées qui gagnent les matchs ».
Le traumatisme Inter Milan : un rappel utile 😤
Un journaliste revient sur l’élimination contre l’Inter en Ligue des champions. Kompany n’élude rien :
« On avait neuf blessés ! Davies, Musiala, Pavlovic, Neuer… la liste était interminable. »
Ce jour-là, le Bayern avait bien joué… mais perdu.
« Cette fois, on part avec un groupe plus complet. C’est déjà un bon point de départ. »
Il l’admet : il faudra concrétiser les occasions. Trop de gâchis, et la punition arrive vite à ce niveau.
🧱 « Fehlende Effizienz ist tödlich » — « Le manque d’efficacité, c’est mortel. »
Un record face au PSG ? Peu importe… pour l’instant 🧮
Un journaliste mentionne que le Bayern pourrait devenir le premier club à battre le PSG cinq fois de suite. Réponse de Kompany :
« Je ne le savais même pas. C’est sympa, mais ce n’est pas ce qui m’occupe. »
Lui, il pense au terrain, à la performance. Les statistiques, ça viendra plus tard.
🎯 « Erst spielen, dann zählen » « D’abord on joue, ensuite on compte ».
Les individualités peuvent tout faire basculer ⚡
Le dernier quart d’heure du match pourrait tout décider. Kompany le sait :
« Ces matchs-là, tu dois gagner le droit d’avoir une occasion. Gagner le droit d’avoir de l’espace. »
PSG peut punir sur chaque erreur :
- Ils forcent l’adversaire à presser en nombre
- Mais sont capables d’exploiter les espaces dès que ça craque
- Le Bayern a aussi cette qualité-là.
Il résume bien : « C’est un match sur le fil du rasoir. »
Un match pour les passionnés, les puristes, les rêveurs 😍
Luis Enrique a reconnu que le PSG n’aura pas forcément la possession comme d’habitude. Kompany réplique :
« Nous non plus. Ce genre de match, c’est une tempête parfaite. »
Deux équipes habituées à dominer, à presser haut, à créer du jeu. Deux blocs actifs, agressifs, sans peur.
🌩️ « Ein Fußballgewitter » — « Un orage de football ». C’est exactement ce qui nous attend.
Le mot de la fin : un goût d’adrénaline 💪
Vincent Kompany conclut en évoquant l’intensité émotionnelle de ce genre de confrontation :
« Si je pouvais encore être joueur, je voudrais jouer ce match. Tu ne sais pas si tu vas gagner, mais tu sais que tu as une chance… et tu dois tout donner. »
🎬 Pas besoin d’autre mot. Le décor est planté. Le match sera tactique, nerveux, rythmé, et imprévisible.
👉 Rendez-vous sur le terrain pour le verdict. Mais une chose est sûre : cette opposition Bayern – PSG restera dans les mémoires. Et comme on dit dans les vestiaires allemands :
⚽ « Jetzt zählt’s! » « Maintenant, ça compte ! »
fcb
Benfica 1-0 Bayern : une claque chaude et historique à la Coupe du monde des clubs sous 36 degrés

Benfica punit le Bayern : la leçon tactique d’un soir brûlant à Charlotte 🔥
Le Bayern Munich tombe face à un Benfica réaliste et perd sa première place dans le groupe C de la Coupe du monde des clubs. Une défaite au goût amer pour les Bavarois, sur fond de chaleur accablante et d’erreurs collectives. Pour les Lisboètes, c’est un exploit historique. Retour sur une soirée où les Portugais ont fait danser le Rekordmeister sous 36 degrés.
Une entame bavaroise… à contre-temps 🕰️
C’est bien connu : en football, les premières minutes donnent souvent le ton. Et ce mercredi soir à Charlotte, les Munichois n’étaient clairement pas « im Spiel » — en rythme.
- Andreas Schjelderup, esseulé au point de penalty dès la 11e minute, reprend une passe lumineuse de Fredrik Aursnes sans opposition.
- Di María sonnait la charge avec une frappe repoussée par Neuer (9e).
- Angelos Pavlidis slalome entre Upamecano et Stanisic avant de perdre le ballon (18e).
Le Bayern semblait assommé, incapable de répondre à l’intensité portugaise. Une expression : „zu spät dran“ — trop lent à la réaction. ❌
Sous le soleil de Charlotte : des conditions dignes du désert 🌞🌡️
Quand on vous dit qu’il faisait chaud, ce n’est pas une figure de style. 36 degrés à l’ombre, avec une pelouse sèche et capricieuse. „Unmenschliche Bedingungen“ — des conditions inhumaines.
- Sept changements par rapport au match contre Boca Juniors.
- Des cadres comme Kimmich, Musiala, Kane laissés au repos.
- Tom Bischof, titularisé, en difficulté.
Benfica, au contraire, a su tirer parti du climat et de la passivité adverse.
Boey endormi, Sané malchanceux : des erreurs à la chaîne 😓
- Sacha Boey mal positionné sur le but portugais.
- Leroy Sané multiplie les occasions manquées (44e, 51e, 87e).
- But refusé à Kimmich pour hors-jeu de Kane.
„Pech im Abschluss“ — de la malchance à la finition.
Le réveil bavarois… trop tardif ⏱️
Le vrai FC Bayern est revenu des vestiaires. Kompany injecte de l’expérience :
- Kimmich régule le jeu.
- Kane et Olise apportent du rythme.
- Les occasions se multiplient, sans succès.
Neuer lucide, Kompany amer 😔
« La première mi-temps, ce n’était pas nous. La seconde, si. » – Manuel Neuer
« En seconde période, on a tout donné. Mais si tu ne marques pas, tu le paies. » – Vincent Kompany
„Wenn du die Chancen nicht nutzt, wirst du bestraft.“ — Si tu ne profites pas de tes occasions, tu es puni.
Une première historique pour Benfica 🏆🇵🇹
- 1re victoire de Benfica face au Bayern (14e match).
- 1re place du groupe assurée.
- Plan de jeu parfaitement exécuté par Bruno Lage.
Flamengo, l’obstacle carioca sur la route munichoise 🌴⚽
Flamengo attend le Bayern en huitièmes. Match prévu à Miami Gardens. En cas de succès, possible affrontement avec le PSG ou l’Inter Miami de Messi.
Leçon tactique et mentale : ce que le Bayern doit retenir 🧠⚙️
- Jouer deux mi-temps pleines : une nécessité.
- Renforcer les automatismes défensifs.
- Repenser l’intégration des jeunes.
- Faire revivre la « Mia San Mia »-Mentalität.
Conclusion : un avertissement sans frais… ou presque 💣
Le Bayern est qualifié, mais devra réagir. Cette défaite pourrait bien être le signal d’alarme pour relancer une machine enrayée. Face à Flamengo puis peut-être Messi, il n’y aura pas de deuxième chance.
„Du wirst nicht zweimal gewarnt.“ — Tu ne seras pas prévenu deux fois.