revue_de_presse
Revue de presse : crise énergétique, guerre en Ukraine et conseillers fédéraux notés…
La crise énergétique qui frappe l’Europe et la Suisse ainsi que la guerre en Ukraine font les titres de la presse dominicale. Il est également question des infractions dans le secteur biologique.
Des ouvrages hydroélectriques en urgence
Pour faire face à la crise énergétique, la section zurichoise du PLR lance une pétition afin que les projets de nouveaux ouvrages hydroélectriques retenus par la Confédération soient mis en place sans attendre, révèle Le Matin Dimanche. Berne a identifié quinze projets de barrages susceptibles de doper de plus de 5% la production hydroélectrique de la Suisse. A terme, ces installations devraient produire 2 térawattheures (TWh) de courant supplémentaire. «Nous demandons que ces quinze projets soient mis en place immédiatement en passant par la voie politique», indique dans le journal le vice-président du PLR Philippe Nantermod. Selon lui, la mise en œuvre doit se faire par une loi fédérale, qui peut être passée dans les dix mois et qui ouvrira la voie à un possible référendum. «Mais on ne va pas attendre dix ans et risquer de revenir à la bougie ou arrêter les ascenseurs», lance le conseiller national valaisan.
La Suisse devrait réduire sa consommation de gaz
La Suisse devrait aussi participer à la réduction volontaire de sa consommation de gaz de 15% entre août 2022 et mars 2023, une mesure décidée par l’Union européenne (UE) cette semaine, avertit le Ministère allemand de l’économie et de la protection du climat dans la NZZ am Sonntag. Si l’Allemagne devait connaître une situation critique avec le gaz, les régions suisses approvisionnées par celle-ci seraient également concernées, ajoute le ministère. Il s’agit notamment du Rheintal st-gallois et du canton des Grisons, qui achètent leur gaz exclusivement et directement à l’Allemagne. La ministre suisse de l’énergie Simonetta Sommaruga a déclaré jeudi être favorable à une participation suisse au plan européen d’économie de gaz. Son département a indiqué à la NZZ am Sonntag qu’il se coordonnait avec le Département fédéral de l’économie pour mettre en place des mesures volontaires correspondantes à celles de l’UE.
Après plusieurs semaines de travail intense pour éviter une pénurie de gaz en Suisse, le Conseil fédéral ne connaît toujours pas la quantité des réserves de gaz que les fournisseurs ont pu constituer à l’étranger, note le SonntagsBlick. «Nous ne disposons pas des données souhaitées», confirme au journal le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). Selon le porte-parole de l’Association suisse de l’industrie gazière (ASIG), Thomas Hegglin, les fournisseurs de gaz ont atteint l’objectif de constitution de réserves de gaz fixé entre 75 et 100%. Ils sont «en bonne voie pour se procurer d’ici à novembre les options pour des livraisons de gaz supplémentaires non russes», ajoute-t-il.
Succès des radiateurs électriques
Les Suisses se ruent sur les radiateurs électriques par crainte d’avoir froid l’hiver prochain, annonce la SonntagsZeitung. Le commerçant en ligne Digitec Galaxus a enregistré une explosion des ventes de ces appareils, bondissant de 370% en juin par rapport à juin 2021 et de 470% en juillet. Mais si tous ces radiateurs sont utilisés, cela aura des conséquences néfastes pour l’approvisionnement en électricité, avertit Michael Frank, directeur de l’Association des entreprises électriques suisses, dans le journal. Si les chauffages au gaz sont remplacés par des chauffages électriques de secours, «la consommation d’électricité augmentera massivement, alors que la situation est déjà tendue», explique-t-il.
Réseau Internet par satellite à la rescousse?
Le réseau Internet par satellite du patron de Tesla Elon Musk, Starlink, pourrait pallier les défaillances des réseaux suisses en cas de pénurie d’électricité, écrit la SonntagsZeitung. Les réseaux de téléphonie mobile sont mal armés en Suisse pour faire face à de tels événements, car les antennes tombent rapidement en panne en cas de pénurie d’électricité. Starlink, qui est disponible en Suisse depuis plus de six mois, nécessite cependant des zones dégagées en hauteur pour être accessible. Le réseau est également cher, ajoute le journal. Le nombre de clients de l’entreprise en Suisse n’est pas connu. Dans le monde entier, ils sont 400’000.
Virements bancaires en Ukraine interdits
Invoquant les sanctions contre la Russie, Postfinance interdit à la Société Ukrainienne en Suisse tous virements en Ukraine, considérée comme une zone de guerre, révèle la SonntagsZeitung. La relation d’affaires entre la filiale de La Poste et l’association ne peut être poursuivie que «dans la mesure où elle est utilisée exclusivement pour les affaires administratives en Suisse». L’association a été invitée à signer un accord complémentaire stipulant qu’«aucun paiement ne peut être effectué en provenance ou à destination de pays contre lesquels le Conseil fédéral a édicté des mesures de contrainte». «Cela nous empêche d’aider nos compatriotes», déclare dans le journal le président de l’association Andreï Lushnycky, qui dénonce «un scandale […] indigne d’une institution qui appartient à l’Etat».
Les conseillers fédéraux notés
Près de deux Suisses sur trois (64%) estiment que les conseillers fédéraux ne collaborent pas bien entre eux, révèle un sondage Sotomo, relayé par le SonntagsBlick. Il règne une rivalité évidente au sein de l’exécutif fédéral, commente dans le journal le directeur de l’institut de recherche Sotomo, Michael Hermann. «On essaie de se nuire mutuellement par des indiscrétions ciblées», précise le politologue, soulignant que cette atmosphère est perçue par la population. La ministre de la justice Karin Keller-Sutter obtient la meilleure note des sondés. Le ministre de l’économie Guy Parmelin arrive en deuxième position, juste devant la ministre de la défense Viola Amherd. Suivent les ministres des finances Ueli Maurer, de l’intérieur Alain Berset et de l’environnement Simonetta Sommaruga. Le président de la Confédération Ignazio Cassis ferme la marche.
Possibles violations du secret de fonction lors de la pandémie
L’enquêteur spécial du Ministère public de la Confédération, Peter Marti, initialement mandaté pour enquêter sur des fuites dans l’affaire Crypto, investigue également sur de possibles violations du secret de fonctions dans le Département fédéral de l’intérieur commises lors de la pandémie de Covid-19, relate la NZZ am Sonntag. Selon deux sources, le directeur du groupe de presse Ringier, Marc Walder, serait personnellement concerné. Ringier confirme dans le journal avoir été «confronté à une enquête contre une tierce personne dans le cadre des investigations menées par le procureur fédéral extraordinaire Peter Marti». Le groupe souligne toutefois que «ni Ringier SA, ni ses filiales, ni ses organes, ni ses collaborateurs ne sont accusés dans cette procédure».
Zoom sur les infractions aux règles dans la filière biologique
Les autorités suisses découvrent chaque année plus de 2600 infractions aux règles dans la filière biologique, révèlent Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Cela équivaut à une moyenne d’un peu plus de deux infractions sur dix contrôles, ont calculé les journaux. Des violations et des irrégularités ont été constatées chez les fournisseurs de denrées alimentaires, les agriculteurs, les importateurs et les détaillants. La majorité des cas concernent des infractions mineures, par exemple un formulaire mal rempli. Urs Brändli, le président de Bio Suisse, relativise la gravité des chiffres, arguant «des millions de produits biologiques» vendus et d’une réglementation «extrêmement sévère». «Nos directives à elles seules s’inscrivent sur plus de 350 pages. En comparaison, les cas graves sont relativement peu nombreux», assure-t-il dans les journaux. La Confédération et les cantons ont fixé en 2018 un objectif national d’une infraction pour dix contrôles.
Dreadlocks: le groupe de reggae prône la discussion
Le groupe de reggae, dont le concert le 18 juillet à Berne avait été interrompu à la suite d’accusations d’appropriation culturelle, estime dans le SonntagsBlick qu’il est important de discuter de ce sujet. Mais la discussion s’est parfois égarée dans la mauvaise direction. «Beaucoup ne savent pas de quoi il s’agit en matière d’appropriation culturelle», déclare le chanteur Dominik Plumettaz. Cela a conduit à des commentaires tout sauf décents, offensant les personnes qui prennent le sujet au sérieux, ajoute-t-il. «Ce n’est pas possible». Le concert avait été interrompu, parce que des spectateurs ne se sentaient pas à l’aise avec le fait qu’un groupe de musiciens blancs portant des dreadlocks joue de la musique reggae.
revue_de_presse
Revue de presse dimanche 24 novembre 2024
revue_de_presse
Revue de presse jeudi 21 novembre 2024
revue_de_presse
Revue de presse mercredi 20 novembre 2024
Les grandes actualités du moment : entre débats, crises et inspirations
L’actualité suisse regorge de sujets variés, mêlant innovation, enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Cet article vous propose une plongée dans les thématiques marquantes qui font la Une, en explorant les nuances et les réflexions qu’elles suscitent. 📰✨
Le débat autour de Sarco : la capsule de suicide 🧠
Philippe Nietske, créateur de la capsule Sarco, fait les gros titres en Suisse. Affichant un béret et des lunettes rondes en couverture de la NZZ, il affirme avec conviction : « Il n’y a pas de modèle économique derrière Sarco. »
- Qu’est-ce que Sarco ?
- Une capsule permettant à une personne de mettre fin à ses jours de manière autonome.
- Technologie controversée mêlant innovation et éthique.
- Pourquoi ce sujet fait débat ?
- Il touche aux limites de l’autonomie individuelle face à la mort.
- Les implications légales et morales interrogent les systèmes de santé et de justice.
La création de Sarco ouvre un débat profond : l’innovation doit-elle se soumettre à des cadres éthiques stricts ou encourager la liberté totale ? 💭
Les caisses maladie en difficulté financière 💸
Une étude du cabinet Deloitte révèle que 11 caisses maladie suisses affichent une solvabilité insuffisante. Ce constat inquiète les assurés, déjà confrontés à la hausse des primes.
- Pourquoi cette instabilité ?
- Augmentation des coûts des soins.
- Gestion financière parfois critiquée.
- Conséquences potentielles :
- Risque de fusion ou de fermeture pour certaines caisses.
- Renforcement des régulations gouvernementales pour éviter de nouvelles crises.
Pour les assurés, ces révélations posent la question : faut-il repenser le système de santé pour garantir sa pérennité ? 🏥
L’immobilier suisse : des prix toujours plus élevés 🏡
Le Nouveliste met en avant une réalité économique bien connue : les maisons coûtent de plus en plus cher, notamment dans en Valais.
- Les raisons de cette inflation :
- Offre insuffisante face à une demande croissante.
- Augmentation des coûts de construction et des taux hypothécaires.
- Conséquences sociales :
- Une accessibilité réduite pour les jeunes familles.
- Une augmentation des inégalités entre propriétaires et locataires.
Avec des prix en constante augmentation, la question de l’accès au logement devient un enjeu crucial pour les décideurs. Comment concilier marché libre et droit au logement ? 🏘️
Déchets nucléaires : un héritage encombrant ♻️
Plusieurs journaux, dont La Liberté, reviennent sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires en Suisse. Ces résidus hautement radioactifs suscitent autant de préoccupations qu’ils posent de défis techniques.
- Les défis majeurs :
- Trouver un site géologiquement stable pour des milliers d’années.
- Obtenir l’adhésion des populations locales.
- Les enjeux pour l’avenir :
- Garantir la sécurité des générations futures.
- Maintenir la transparence des décisions politiques.
Enfouir ou trouver une alternative innovante ? Le débat est ouvert, mais l’urgence environnementale pousse à agir vite. 🌍
Fiscalité automobile : un dérapage mal anticipé 🚗
La Tribune de Genève évoque une polémique fiscale : la hausse des taxes automobiles, votée en mars dernier, n’a pas été anticipée correctement.
- Impact pour les automobilistes :
- Des augmentations jugées excessives par les associations d’usagers.
- Une confiance ébranlée envers les autorités locales.
- Vers quelles solutions ?
- Révision des barèmes fiscaux pour éviter les injustices.
- Meilleure communication des décisions politiques.
Ce fiasco fiscal montre l’importance d’une gestion rigoureuse des réformes économiques, avec une attention particulière aux impacts sur les citoyens. 📉
Éducation et scandale : le cas du professeur condamné 👩🏫
Les journaux 24h et La Côte rapportent un cas troublant : un professeur de gymnastique condamné pour actes d’ordre sexuel sur une élève mineure a continué à enseigner pendant cinq ans, malgré l’enquête en cours.
- Les faits marquants :
- Une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme.
- Le professeur a fait appel.
- Questions soulevées :
- Pourquoi a-t-il pu continuer à travailler dans une école ?
- Quelle responsabilité pour le département de l’éducation ?
Cette affaire met en lumière des lacunes dans la gestion des cas sensibles, appelant à des réformes pour protéger les élèves et rétablir la confiance. 🎓
Hommage à Winston Churchill : une figure toujours inspirante 📚
Enfin, un détour par l’histoire avec un hommage à Winston Churchill, personnage emblématique de la politique internationale. À l’occasion de la sortie d’une nouvelle biographie, plusieurs journaux suisses se penchent sur la perception de cet homme d’État par leurs politiciens.
- Pourquoi Churchill reste-t-il une figure admirée ?
- Son rôle décisif durant la Seconde Guerre mondiale.
- Sa personnalité complexe, mélange de charisme et de détermination.
- Leçons pour aujourd’hui :
- Importance de la résilience face aux crises.
- Leadership basé sur des valeurs fortes.
Un géant de l’histoire qui continue de fasciner et d’inspirer ! 💂♂️
Conclusion : une actualité diversifiée et stimulante 🌟
De la polémique éthique autour de Sarco à l’héritage inspirant de Churchill, en passant par des défis économiques et sociaux, l’actualité suisse reflète une société en constante évolution. Ces sujets, bien que variés, partagent une constante : ils soulèvent des questions essentielles sur notre avenir commun.
Prenez un moment pour réfléchir à ces thématiques et partagez vos pensées en commentaires ! 💬
revue_de_presse
Revue de presse mardi 19 novembre 2024
L’actualité suisse et internationale : entre écologie, énergie, migrations et culture 🌍✨
Plongeons dans les grands sujets qui agitent les médias suisses et internationaux. Entre enjeux climatiques, débats énergétiques, migrations, culture et société, voici un tour d’horizon détaillé et captivant.
Une proximité qui dérange : l’OFEV et le lobby des carburants 🛢️🌱
Les milieux écologistes pointent du doigt une relation jugée problématique entre l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et le lobby des importateurs de carburants. Au cœur des critiques, un assouplissement des règles de compensation de CO2.
Ce qu’il s’est passé :
- Les importateurs de carburants, soumis à des obligations strictes pour compenser leurs émissions de CO2, craignaient des coûts élevés.
- Grâce à des négociations avec l’OFEV et Albert Rösti, conseiller fédéral, ils ont obtenu des conditions plus favorables.
- Les nouvelles règles :
- Compensation de 25 % des émissions d’ici 2025.
- Compensation de 50 % d’ici 2030.
- Seule une petite part (12 %) des émissions sera compensée en Suisse, le reste se faisant à l’étranger, où les coûts sont plus faibles.
Les écologistes dénoncent : ce compromis favorise-t-il les intérêts économiques au détriment du climat ? 🌍💭
Nucléaire : pas de plan B pour les déchets radioactifs ⚛️❌
La gestion des déchets nucléaires reste un sujet brûlant en Suisse. La société Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) a soumis des demandes d’autorisation pour un site à Stadel, dans le canton de Zurich.
Les grandes questions :
- Un processus incertain : Une votation populaire sur le sujet pourrait avoir lieu en 2030. En cas de rejet, aucun plan B n’est prévu, et un nouveau processus devra être lancé.
- Pas de place pour de nouvelles centrales : Le site prévu ne pourra pas accueillir les déchets d’éventuelles futures centrales nucléaires.
Le débat sur le nucléaire illustre les dilemmes énergétiques entre transition, indépendance et sécurité. 🌐🔋
Prime Energy : une faillite qui fait des vagues 🌞⚡
Le secteur des énergies renouvelables en Suisse a connu un revers avec la débâcle de Prime Energy, acteur majeur du photovoltaïque. Cette situation a mis en lumière des problèmes de gestion et de communication.
Les faits marquants :
- Bertrand Piccard, visage médiatique de l’entreprise : Il aurait été averti des risques de faillite dès mars, bien avant les petits investisseurs, mais nie toute utilisation d’informations privilégiées.
- Les investisseurs tardivement informés : Ce n’est qu’en octobre qu’un simple e-mail a averti les actionnaires des risques financiers.
Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la bonne gestion dans le secteur des énergies propres. 🌱💡
Migrations : la Suisse doit-elle imiter le Danemark ? 🛂🇩🇰
Le Danemark, sous un gouvernement de gauche, applique une des politiques migratoires les plus strictes d’Europe. Ce modèle divise en Suisse, où certains souhaitent s’en inspirer.
Principes de la politique danoise :
- Création de centres d’expulsion.
- Restrictions sur le regroupement familial.
- Séjours limités pour les migrants.
Réactions contrastées en Suisse :
- Thierry Burkart (PLR) : Plaide pour l’adoption d’une approche similaire en Suisse.
- Nina Schläfli (PS) : Dénonce une politique qui s’éloigne des valeurs sociales-démocrates, axée uniquement sur la réduction des demandes d’asile.
Le débat reflète une tension entre pragmatisme et respect des droits humains. 🌍🤝
Le loup, de prédateur redouté à héros de contes 🐺📖
L’historien Michel Pastoureau explore dans une interview fascinante l’évolution de l’image du loup dans nos sociétés. Ce prédateur, autrefois craint, est aujourd’hui réhabilité, notamment dans la littérature enfantine.
Une évolution culturelle :
- Une peur ancestrale : Jusqu’au XVIIIe siècle, le loup incarnait le danger, en particulier lors des famines.
- Un nouveau rôle : Dans les contes modernes, le loup est souvent perçu comme drôle, gentil, voire attachant.
Michel Pastoureau conclut : « Le véritable danger pour l’homme aujourd’hui, c’est l’homme lui-même. » Une réflexion qui pousse à repenser nos relations avec la nature et les animaux. 🌳🌿
Le Corbusier à l’honneur : un prix pour célébrer son héritage 🏛️🎨
L’architecte suisse Le Corbusier, pionnier de l’architecture moderne, sera célébré par un prix annuel récompensant des réalisations architecturales remarquables.
Ce qu’il faut savoir :
- Un concours international : Les participants doivent proposer un projet réalisé au cours des dix dernières années.
- Un prix itinérant : Il sera remis chaque année dans une ville où Le Corbusier a laissé son empreinte architecturale.
Un bel hommage à un génie suisse dont l’influence dépasse largement les frontières. 🏆✨
En bref : les autres actualités marquantes 📌
- Fiscalité automobile : Certains automobilistes suisses voient leur impôt augmenter jusqu’à 500 %, une conséquence de la réforme de mars dernier. 🚗💰
- Guerre en Ukraine : L’autorisation donnée à Kiev d’utiliser des missiles longue portée marque une escalade dans le conflit. 🚀⚔️
- Covid long chez les enfants : Le manque de suivi médical et scolaire suscite des inquiétudes parmi les associations de patients. 🤒📚
- Électrosensibilité : Les étudiants hypersensibles aux ondes peinent à poursuivre leurs études dans un monde de plus en plus connecté. 📵🎓
- Hockey et jeunes talents : À 22 ans, Jamy Monard fait sensation en tant qu’arbitre de hockey sur glace. 🏒✨
revue_de_presse
Revue de presse dimanche 10 novembre 2024
Relancer les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis, ainsi que la présence de plomb dans le chocolat, font les gros titres de la presse dominicale.
Relance des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis
SonntagsZeitung : Après l’élection de Donald Trump, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR) souhaite accélérer les démarches. “Il est évident que nous devons reprendre immédiatement les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis”, déclare la dirigeante d’Ems-Chemie dans la SonntagsZeitung. “Je m’y engagerai personnellement.” Selon elle, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est le plus important manquant encore à la Suisse. Durant le premier mandat de Trump, des discussions avaient eu lieu entre les deux pays, mais l’arrivée au pouvoir de Joe Biden a interrompu ce processus. L’association économique Swissmem demande également à la Confédération de reprendre ces discussions “le plus rapidement possible”. Cependant, l’agriculture pourrait constituer un obstacle majeur. Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important de la Suisse après l’Union européenne.
Position de Guy Parmelin sur l’accord de libre-échange
Le Matin Dimanche : Le conseiller fédéral Guy Parmelin adopte une position plus nuancée concernant la relance de l’accord de libre-échange avec les États-Unis. “C’est peut-être utile de faire une nouvelle analyse”, déclare-t-il dans une interview au journal dominical romand. “Pour nous, le gros défi est l’agriculture. C’est ce qui avait fait échouer les derniers pourparlers”, poursuit-il. “Le problème est simple : nous ne pouvons pas manger 20 kilos de viande de bœuf par jour pour absorber les importations américaines et la production suisse. Mettre encore plus notre agriculture sous pression, alors que notre taux d’auto-approvisionnement n’est même pas de 50 %, ce n’est pas acceptable.”
Gerhard Pfister plaide pour un rapprochement avec l’OTAN
NZZ am Sonntag : Gerhard Pfister a plaidé pour un rapprochement avec l’OTAN après la présidentielle américaine. Certaines des annonces de Trump pourraient avoir une influence négative sur la sécurité de la Suisse, a déclaré le président du parti Le Centre dans un entretien à la NZZ am Sonntag. Le conseiller national zougois et spécialiste de la politique étrangère est convaincu que la coopération avec l’OTAN est la voie à suivre. Ainsi, des avions de combat suisses F-35 pourraient à l’avenir aider à surveiller l’espace aérien européen en cas de guerre. Car si Trump tient parole, l’Europe va devenir un endroit plus dangereux. Une paix rapide en Ukraine, promise par le républicain, se ferait au profit de la Russie.
Controverse sur l’extension des autoroutes et le prix de l’essence
SonntagsZeitung : Deux semaines avant la votation sur l’extension des autoroutes, une controverse a éclaté sur la question de savoir si l’investissement de près de cinq milliards de francs suisses entraînerait une hausse des coûts de l’essence. Le département fédéral des transports d’Albert Rösti (UDC) voulait préciser dans le livret de votation que l’extension était réalisable sans nouvelles taxes ou taxes supplémentaires. L’administration des finances du département de Karin Keller-Sutter a supprimé le passage “sans taxes nouvelles ou supplémentaires”, selon la SonntagsZeitung. Dans son message sur le projet, le Conseil fédéral lui-même avait écrit il y a deux ans que les taxes sur les huiles minérales devraient être augmentées à moyen terme, car les réserves du fonds routier diminuaient. Si ces réserves sont inférieures à 500 millions de francs suisses, le prix de l’essence devra être augmenté de quatre centimes par litre. Albert Rösti a réagi au débat : si le prix de l’essence devait effectivement être augmenté, ce ne serait pas à cause de l’extension des autoroutes. Le prix est de toute façon volatile en raison de la situation géopolitique, et il pourrait en outre éviter une sous-couverture du fonds routier. Il compte aussi sur une nouvelle taxe sur les voitures électriques pour 2030.
Campagne de l’OFROU pour l’extension des autoroutes
SonntagsBlick : Toujours sur l’extension des autoroutes, des documents internes de l’Office fédéral des routes (OFROU), dont le SonntagsBlick a eu connaissance, montrent que les autorités tentent de convaincre la population du bien-fondé de nouveaux tunnels et de voies supplémentaires en dépensant des millions. Pour la votation du 24 novembre, l’agence de communication Infrakom a organisé sept événements pour l’OFROU et deux expositions. Elle a encore conseillé à l’office d’éviter que les exploitants et les locataires de jardins familiaux ne se présentent devant les médias “comme des victimes (David contre Goliath)” en faisant “preuve de compréhension” et “en offrant une compensation comme une grillade ou en sponsorisant des boissons”. L’OFROU dit ne pas avoir mis en œuvre cette proposition et a indiqué au SonntagsBlick le montant de ses dépenses pour les relations publiques externes : 5,4 millions de francs suisses au total l’année dernière, soit 1,4 million de plus que l’année précédente. L’OFROU emploie douze chargés de relations avec les médias et trois autres personnes, ce qui est supérieur à la moyenne.
Critiques de Public Eye envers les groupes de matières premières
NZZ am Sonntag : Les groupes suisses de matières premières se présentent de manière plus écologique qu’ils ne le sont en réalité, affirme Public Eye dans un rapport non encore publié que le SonntagsBlick s’est procuré. Selon l’évaluation, les émissions indirectes de gaz à effet de serre de Vitol, Trafigura, Glencore, Mercuria et Gunvor se sont élevées l’année dernière à 4 043 millions de tonnes d’équivalents CO₂. Les émissions des entreprises citées seraient ainsi presque quatre fois plus hautes que celles déclarées et 100 fois plus importantes que les émissions totales de la Suisse. La raison de ces énormes écarts : dans leurs rapports, les négociants en matières premières ne prennent généralement en compte que les émissions de leurs propres installations de production et navires. Public Eye, en revanche, a également évalué les émissions indirectes issues de la phase d’utilisation des matières premières négociées, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qui se produisent lorsque ces matières premières sont brûlées pour produire de l’énergie. “Seule Gunvor présente des chiffres plus complets et donc plus crédibles”, affirme l’ONG. Suissenégoce, l’association suisse des négociants en matières premières, n’est pas d’accord. Sa secrétaire générale, Florence Schurch, qualifie la méthode de calcul de Public Eye de “délibérément trompeuse”. Selon elle, le rapport rejette toute la responsabilité des émissions de CO₂ sur les négociants et exonère le public de toute participation : “C’est une simplification grossière qui ne tient pas compte de la réalité de notre monde interconnecté.”
Nouveau conflit fiscal entre la Suisse et l’Union européenne
NZZ am Sonntag : Parallèlement aux négociations sur un nouvel accord européen, un nouveau conflit sur des questions fiscales a éclaté entre la Suisse et l’UE. Selon une enquête de la NZZ am Sonntag, Bruxelles exige une révision de l’échange automatique d’informations (EAI). Concrètement, cela signifierait que les autorités suisses devraient recouvrer auprès des citoyens de l’UE les créances fiscales de leur pays d’origine. Une idée inimaginable, surtout du côté des bourgeois, écrit la NZZ am Sonntag. “Nous devrions appliquer le droit étranger. C’est pour moi totalement inacceptable”, a par exemple déclaré le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU). Les Verts libéraux, en revanche, y ont vu une demande légitime dont la Suisse pourrait également profiter. Selon le journal dominical, le Conseil fédéral est prêt à négocier sur ce sujet délicat. L’application d’une telle réglementation devrait toutefois être fortement limitée. La commission de l’économie du Conseil des États a l’intention de discuter de cette demande lundi.
Beat Jans réaffirme la demande d’une clause de sauvegarde
SonntagsBlick : Le ministre de la Justice Beat Jans a réaffirmé la demande suisse d’une clause de sauvegarde dans la libre circulation des personnes avec l’UE. “Sinon, la politique intérieure sera difficile, l’UE le sait aussi”, a-t-il déclaré au SonntagsBlick. “Une clause de sauvegarde est aussi dans l’intérêt de l’UE.” Car il est également important pour Bruxelles que le projet puisse passer devant le peuple suisse. En même temps, il serait dommageable pour l’UE qu’un trop grand nombre de spécialistes émigrent vers la Suisse. Dans un autre registre, le conseiller fédéral a plaidé pour une stratégie nationale contre le crime organisé. “Il est important que la Suisse agisse dans ce domaine avant que nous ayons des problèmes similaires à ceux d’autres pays d’Europe”, a-t-il dit. “En Suisse aussi, il y a des groupes criminels venant d’Italie, d’Albanie et d’autres pays. Souvent, ces bandes se financent par la drogue, le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains.”
Le secteur textile suisse veut améliorer le recyclage
SonntagsZeitung : Le secteur textile suisse veut prendre en main le recyclage. Sept entreprises, dont Calida, Mammut et PKZ, fondent avec Swiss Textiles l’association Swiss Fabric Loop, écrit la SonntagsZeitung. La collecte de vêtements usagés en Suisse est en crise en raison des grandes quantités et de la valorisation financièrement peu intéressante. Selon le journal, l’association prévoit une taxe comme celle incluse dans le prix d’achat des appareils électriques et des bouteilles en PET. Le montant de la contribution de recyclage devrait s’inspirer de modèles appliqués aux Pays-Bas ou en France. Dans ces pays, elle se situe entre 30 et 70 centimes par kilo, ce qui représente 6 à 14 centimes par T-shirt. Les bases juridiques et la répartition des coûts vont être élaborées dans les semaines à venir. Les premières applications sont prévues d’ici deux ans.
Lindt & Sprüngli sous pression aux États-Unis
NZZ am Sonntag : L’entreprise zurichoise de chocolat Lindt & Sprüngli est sous pression aux États-Unis. Après qu’un magazine de consommateurs a mesuré trop de métaux lourds — cadmium et plomb — dans les tablettes “Excellence”, une plainte collective a été lancée. Lindt a tenté de faire rejeter cette plainte, sans succès. Pour Lindt & Sprüngli, tout n’est qu’un malentendu : “Dans notre avis juridique, il a été indiqué que des mots comme ‘excellent’ ne suggèrent pas automatiquement, selon le droit américain, qu’un produit est exempt de métaux lourds”, écrit l’entreprise selon la NZZ am Sonntag. Mais le mal est fait. Chez les consommateurs américains, l’indignation se déchaîne sur les réseaux sociaux.
L’utilisation de l’intelligence artificielle en Suisse
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : En Suisse, près de la moitié des employés de bureau utilisent des outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT ou DeepL, mais beaucoup se sentent insuffisamment soutenus, lit-on dans le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, qui se basent sur un sondage de “La Plateforme”, une alliance qui regroupe huit associations indépendantes d’employés et de professionnels. Celui-ci révèle que 80 % des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances spécialisées pour l’utilisation de l’IA. Seul un quart des sondés indiquent que leur employeur dispose d’une stratégie claire en matière d’IA. Les personnes occupant des postes de direction voient davantage d’opportunités dans l’IA, tandis que les personnes moins qualifiées sont plus sceptiques. Dominik Blunschy, conseiller national schwyzois du Centre, propose d’enseigner les compétences en IA dès l’école primaire dans la matière “médias et informatique”.
Augmentation des cas de démence en Suisse
SonntagsZeitung : Le nombre de personnes atteintes de démence augmente. Selon les estimations de la Confédération, il y a 156 000 personnes atteintes de démence en Suisse, 33 800 s’y ajoutent chaque année, soit environ 93 par jour. Selon la SonntagsZeitung, Exit et Alzheimer Suisse organiseront ces prochains mois des conférences sur le thème de la démence et du désir de mourir, car les demandes à ce sujet se sont multipliées. Les personnes atteintes de démence qui souhaitent recourir au suicide assisté doivent répondre à des exigences particulièrement élevées. Si la personne n’y parvient plus en raison de la progression de la maladie, le suicide ne pourra pas être effectué. Le neurologue et expert en soins palliatifs Ralf Jox déclare : “Celui qui se suicide pour ne pas devenir dément le fait en fait toujours trop tôt.” Si une personne est encore suffisamment capable de discernement pour prendre une décision d’une telle portée, elle a encore un peu de force mentale. À ce stade, on ne sait pas si la maladie va évoluer dans les proportions que l’on craint.
L’importance du soutien parental pour la santé mentale des jeunes
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : La fondation Pro Juventute peut démontrer, grâce à une vaste étude dont la SonntagsZeitung a eu connaissance, que lorsque les jeunes entretiennent un contact fiable et confiant avec leurs parents, les adolescents se portent mieux. Ils se sentent en meilleure forme physique et psychique, ont une image plus positive d’eux-mêmes et sont plus optimistes quant à leur avenir. “Les parents représentent une ressource importante qui a été sous-estimée jusqu’à présent”, explique Susanne Walitza, directrice de la clinique de psychiatrie et de psychothérapie pour enfants et adolescents de l’Université de Zurich (PUK). Plus de 1 000 jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été interrogés : 88 % des participants décrivent leur santé mentale comme “excellente”, “très bonne” ou “bonne”. Il existe toutefois des différences : les filles et les jeunes femmes font deux fois plus souvent appel à une aide extérieure que les jeunes hommes du même âge. Et les adolescentes se font plus de soucis pour le monde et réagissent plus fortement, émotionnellement et physiquement, au stress et à la pression de la performance.
ance.