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Franz Beckenbauer, surnommé le “Kaiser” du football allemand, s’éteint à l’âge de 78 ans

Franz Beckenbauer, surnommé “le Kaiser”, vient de nous quitter à l’âge de 78 ans, après une longue maladie. Reconnu comme l’un des défenseurs allemands les plus élégants de l’histoire du football, il laisse derrière lui l’image d’un homme et d’un joueur habitué à la victoire. Son parcours n’a pas toujours été couronné de succès, mais son aura de gagnant persiste.

Dans son maillot rouge éclatant de la Tchécoslovaquie, Beckenbauer était d’une beauté saisissante. Avec sa posture noble, son charisme et son allure aristocratique, même dans la défaite, il impressionnait. Le 20 juin 1976, lors de la finale du championnat d’Europe, malgré la défaite de la RFA face à l’inspiration géniale d’Antonin Panenka, Beckenbauer, d’ordinaire habitué à soulever des trophées, semblait presque invincible. Ce soir-là à Belgrade, alors qu’il célébrait sa centième sélection, une victoire à l’Euro 1976 aurait dû couronner un palmarès déjà exceptionnel : champion d’Europe en 1972, champion du monde en 1974 avec la Mannschaft, et triple vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions avec le Bayern Munich. En 1976, à 31 ans, il remporta son second Ballon d’Or, ainsi que la première Coupe intercontinentale avec le Bayern.

Franz Beckenbauer, maître incontesté de la victoire, a marqué de son empreinte le football allemand et mondial. En tant que sélectionneur de l’Allemagne réunifiée, il remporte le championnat du monde en 1990 et, en tant qu’entraîneur du Bayern Munich, il gagne le championnat d’Allemagne en 1994 et la Coupe UEFA en 1996. Il a également joué un rôle clé dans l’organisation de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Avec Mario Zagallo et Didier Deschamps, il fait partie des rares à avoir remporté la Coupe du monde en tant que joueur et sélectionneur.

De la décennie 1970 à nos jours, Beckenbauer a influencé de nombreux successeurs. Boris Becker, célèbre tennisman, l’a loué pour sa mentalité de vainqueur et son rôle dans la victoire de la Coupe du monde 1974. Des générations de sportifs allemands, de Becker à Graf, Schumacher, Nowitzki, et les équipes victorieuses du Bayern Munich et de la Mannschaft, ont tous été inspirés par la légende de Franz Beckenbauer.

Chez Beckenbauer, la volonté de gagner ne relevait pas d’une obsession, mais plutôt d’une quête de rédemption pour une nation autrefois défaite. Né le 11 septembre 1945 à Giesing, un quartier populaire de Munich, Franz était un enfant marqué par la défaite du Troisième Reich, dans laquelle son père, un soldat humilié, avait été impliqué. Pour le jeune Franz, grandir dans une Allemagne à genoux, c’était comme si son pays était mené au score. Dans les ruines de Giesing, il jouait au football avec passion, malgré les pénuries et les menaces de son père de l’envoyer à l’école pieds nus. Le Miracle de Berne, la victoire de la RFA en Coupe du monde le 4 juillet 1954 contre la Hongrie, a été une révélation pour lui, redonnant fierté et estime de soi à tout un pays.

Dès lors, rien n’arrêterait Franz Beckenbauer, qui a fait de Fritz Walter, capitaine de la Mannschaft en 1954, son héros. À 9 ans, il s’inscrit au SC 1906 Munich et rêve de rejoindre le TSV Munich 1860. Mais en 1958, après un incident lors d’un tournoi de jeunes, il rejoint à 14 ans en 1959 le Bayern Munich, un club alors moins prestigieux. Trois ans plus tard, il quitte son emploi de vendeur d’assurances pour devenir footballeur professionnel. Son choix reflète le caractère d’un adolescent rebelle : à son père fonctionnaire qui déteste le football, au travail salarié, et aux conventions sociales, puisqu’à 18 ans, il refuse d’épouser sa petite amie enceinte. Séducteur aux yeux bleus perçants, Franz connaît de nombreux succès amoureux et se marie trois fois.

Profession : libéro ! En 1964-1965, ses 18 buts propulsent le Bayern Munich de la Regionalliga Süd à la Bundesliga. La saison suivante, il participe à la victoire en Coupe d’Allemagne et est sélectionné pour le Mondial anglais de 1966, malgré un bannissement temporaire de l’équipe Espoirs. En Angleterre, il se distingue en marquant contre l’URSS en demi-finales. En finale, la RFA s’incline contre l’Angleterre, mais Franz reconnaît plus tard la supériorité de Bobby Charlton. Bobby, impressionné par Beckenbauer, le considère rapidement comme un grand rival.

Le nom de Beckenbauer est désormais sur toutes les lèvres. Sous son leadership, le Bayern Munich enchaîne les succès : Coupe d’Allemagne et Coupe des Coupes en 1967, et son premier titre de champion d’Allemagne en 1969, année où il devient capitaine. Entre-temps, il se repositionne en défenseur central, une idée de l’entraîneur yougoslave Zlatko Čajkovski, qui avait remarqué que Beckenbauer manquait de résistance physique pour un milieu de terrain. Inspiré par Giacinto Facchetti, le latéral gauche de l’Inter Milan, Beckenbauer se sent libéré en tant que défenseur central, où il peut se déplacer librement. Il révolutionne le rôle de libéro, le rendant plus offensif que les traditionnels “verrouilleurs” italiens, en choisissant le moment parfait pour avancer sur le terrain.

Avec son style unique, salué par la Gazzetta dello Sport comme “Vivere a testa alta” (vivre la tête haute), grâce à sa stature (1,81m), sa posture noble et sa vision du jeu, ses passes précises deviennent sa signature. Beckenbauer, surnommé “der Kaiser” depuis 1968 pour sa classe aristocratique, devient le leader du “gang des Bavarois” en club et en équipe nationale, avec des joueurs comme Sepp Maier, Karl-Heinz Schwarzenbeck, Paul Breitner, Franz Roth, Uli Hoeness et Gerd Müller.

Beckenbauer, “l’empereur” du football, a vu son surnom se renforcer après s’être fait photographier près d’un buste de l’empereur François-Joseph Ier lors d’un match à Vienne, ou comme rival de Reinhard Libuda de Schalke 04, surnommé “König von Westphalen”. Son règne culmine lors de la Coupe du monde 1974 en Allemagne, où, après un premier tour difficile, il mène la Mannschaft à la victoire, notamment contre les Pays-Bas de Johan Cruyff. Beckenbauer résume cette victoire en affirmant qu’ils étaient convaincus de gagner, avec un esprit conquérant et un brin de chance.

Après plusieurs succès avec le Bayern Munich, la saison 1976-1977 marque le déclin de Beckenbauer, affaibli par les blessures. Il révèle plus tard dans le magazine Stern avoir eu recours au dopage par injections de son propre sang et de “vitamines”. En 1977, il rejoint le New York Cosmos, cherchant à réaliser son rêve américain. Là, il devient une figure emblématique, fréquentant le célèbre Studio 54 avec ses coéquipiers Pelé, Chinaglia et Carlos Alberto. Beckenbauer incarne l’attitude cool américaine, aidant à promouvoir la Coupe du monde 2006 en Allemagne.

En 1980, Günter Netzer le ramène au Hambourg SV, mais à 35 ans, Beckenbauer ne parvient pas à s’imposer dans une Bundesliga plus rapide et souffre de blessures fréquentes. Il se retire après un dernier titre de champion d’Allemagne en 1982 et un bref retour au New York Cosmos en 1983. En tant que sélectionneur de l’Allemagne, il mène l’équipe à la finale de la Coupe du monde 1986, à la demi-finale de l’Euro 1988, et à la victoire en Coupe du monde 1990. Après un court passage à l’OM sous Bernard Tapie, il devient dirigeant, président du Bayern Munich de 1994 à 2009, et membre du comité exécutif de la FIFA de 2007 à 2011.

Cependant, sa vie bascule en 2014 avec des accusations de corruption liées aux Coupes du monde 2018, 2022 et 2006. Il traverse aussi des épreuves personnelles, dont la perte de son fils en 2015 et des problèmes de santé. Malgré ces difficultés, il reste une figure emblématique du football allemand, célébré par Günter Netzer comme le “héros de notre nation”. Après la disparition de Gerd Müller en 2021, Beckenbauer quitte à son tour le cercle des légendes du Bayern Munich, laissant derrière lui ses coéquipiers endeuillés.

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FC Bayern Munich – Eintracht Frankfurt 27 avril 2024

Le Bayern Munich reçoit Francfort en Bundesliga ce samedi, avec pour objectif de clôturer la saison sur une note positive.

Suite à leur victoire 5-1 face à l’Union Berlin, le Bayern Munich a remporté ses trois dernières rencontres. Harry Kane a marqué de nouveau, alors que l’attaquant anglais poursuit sa course pour décrocher le Soulier d’or.

Les visiteurs abordent cette rencontre après avoir remporté seulement un de leurs cinq derniers matchs. Ils ont subi des défaites lors de leurs deux derniers déplacements, encaissant à chaque fois trois buts.

On peut s’attendre à un match riche en buts, surtout si l’on considère que le match aller s’était soldé par une victoire 5-1 de Francfort. Toutefois, il semble peu probable que ce scénario se répète, le Bayern ayant remporté quatre de ses cinq derniers matchs à domicile.

Les demi-finalistes de la Ligue des champions, le Bayern Munich, sont actuellement en excellente forme, ayant remporté leurs trois derniers matchs et resté invaincus lors de leurs quatre dernières rencontres. Malgré quelques revers en Bundesliga, le Bayern aspire à finir la saison avec élan. Ils ont sécurisé la victoire dans huit de leurs dix derniers matchs à domicile. Thomas Tuchel, l’entraîneur, est déterminé à pousser l’équipe à finir le plus haut possible dans le classement. Avec Stuttgart juste derrière à la troisième place, battre Francfort devient essentiel pour consolider leur position.

De son côté, Francfort traverse une période difficile, avec seulement une victoire dans ses cinq derniers matchs. L’équipe a perdu ses deux derniers matchs à l’extérieur, encaissant un total de six buts. Vu leur forme actuelle, le Bayern semble largement favori pour remporter ce match aisément.

Bien que le Bayern Munich n’ait pas remporté le titre de Bundesliga cette saison, leur puissance offensive reste impressionnante, avec un total de 87 buts en seulement 30 matchs, le plus élevé de la ligue. Francfort, confronté à cette attaque redoutable, risque d’éprouver des difficultés. À domicile, le Bayern s’est montré particulièrement dominant, inscrivant 49 buts lors de ses 15 matches sur son terrain, tout en n’encaissant que 11 buts.

D’un autre côté, la forme à l’extérieur de Francfort est loin d’être rassurante. L’équipe n’a récolté que 17 points lors de ses 15 matches à l’extérieur, avec 26 buts concédés au cours de la saison. Le Bayern vient de marquer cinq buts lors de son dernier match contre l’Union Berlin, et Francfort a également montré des lacunes défensives récemment, ayant encaissé trois buts dans ses matchs à l’extérieur contre Dortmund et Stuttgart.

Compte tenu de ces éléments, il semble probable que le Bayern remporte une victoire confortable, avec un score potentiellement élevé, reflétant ainsi sa supériorité offensive manifeste.

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Le Bayern domine l’Union Berlin grâce à deux buts de Thomas Müller

Trois jours après avoir atteint les demi-finales de la Ligue des champions, le Bayern Munich a largement battu l’équipe de Berlin avec un score de 5-1 en Bundesliga ce samedi.

Malgré l’absence de plusieurs joueurs clés comme Musiala, De Ligt, Mazraoui, Laimer, Guerreiro et Sané, le Bayern Munich, qui affrontera le Real Madrid en demi-finales de la Ligue des champions, a remporté une large victoire sur le terrain de l’Union Berlin (5-1).

0/11 : L’Union Berlin n’a jamais réussi à vaincre le Bayern Munich en onze confrontations en Bundesliga.

Leon Goretzka a été la figure marquante du match, ouvrant le score à la 29e minute grâce à une passe du Français Mathys Tel. Mais il a surtout joué un rôle clé dans trois autres buts de son équipe, marqués aux 53e, 62e et 66e minutes. Peu avant la mi-temps, Harry Kane a ajouté à son impressionnant total de la saison avec un 33e but marqué sur coup franc direct en Bundesliga. Ce faisant, il se rapproche du record de 41 buts établi par Robert Lewandowski.

Avec cette performance, le Bayern Munich, possédant la meilleure attaque du championnat, a confirmé son statut face à une équipe de l’Union Berlin qui n’est pas encore assurée de son maintien.

 

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1. FC Union Berlin – FC Bayern München 20 avril 2024

Ce samedi après-midi, l’Union Berlin accueille le Bayern Munich dans une confrontation cruciale pour la Bundesliga.

Pour les Berlinois, l’enjeu est de taille puisqu’ils luttent pour éviter la relégation. Sous la direction de Nenad Bjelica, l’équipe doit réaliser un exploit face au géant munichois pour se maintenir hors de la zone dangereuse. Cependant, l’Union traverse une période difficile, n’ayant gagné qu’un point sur les neuf derniers possibles et subi des défaites consécutives contre Leverkusen et Augsburg en avril. Avec aucun but marqué pendant ces matchs, les perspectives semblent peu encourageantes pour l’Union à la fin du match réglementaire.

Quant au Bayern, après une victoire contre Arsenal en quart de finale de la Ligue des Champions mercredi, il pourrait modérer son engagement en championnat. L’équipe dirigée par Thomas Tuchel vise à conserver sa deuxième place au classement et à maintenir Stuttgart à distance. Motivés par deux victoires consécutives sans encaisser de buts, les Bavarois sont bien positionnés pour atteindre leur objectif en remportant trois points essentiels ce weekend.

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Arsenal éliminé par le Bayern 17.04.2024

En quart de finale retour de la Ligue des champions, le Bayern Munich a décroché sa place dans le dernier carré en battant Arsenal 1-0 dans “La citadelle Allianz Arena” .

Un but de Kimmich à la 63e minute a suffi aux Bavarois pour s’imposer, après un match aller conclu sur un score de 2-2.

La victoire du Bayern Munich est justifiée. Après la mi-temps, les Allemands ont créé les occasions les plus dangereuses, notamment une tête de Goretzka qui a frappé le poteau à la 47e minute. Sané, avec sa rapidité, a également mis à mal la défense londonienne et a raté de peu le but du coup de grâce trois minutes après le premier but. Musiala a également manqué une opportunité claire à la 90e minute.

Arsenal a affiché un manque d’inspiration offensive et une baisse d’énergie, tout comme lors de leur match de championnat contre Aston Villa le dimanche précédent. Les Gunners semblent ressentir les effets d’une longue saison, exacerbés par un banc de touche moins fourni que celui de certains de leurs rivaux.

Thomas Tuchel et le Bayern Munich peuvent encore espérer sauver leur saison en remportant un trophée. Cependant, le chemin reste long pour Harry Kane et ses coéquipiers. L’attaquant anglais, transfuge de Tottenham, a probablement éprouvé une satisfaction particulière à éliminer Arsenal de la compétition européenne.

Pour voir le résumé complet et les moments forts du match, vous pouvez consulter le site du journal L’Équipe : https://www.lequipe.fr/Football/match-direct/ligue-des-champions/2023-2024/bayern-munich-arsenal-live/636832

 

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Ligue des Champions : Arsenal face au défi bavarois

Huit jours après avoir enregistré un match nul chez eux, Arsenal est confronté à un défi qu’il n’a jamais réussi à surmonter : éliminer le Bayern Munich.

La compo du Bayern Munich

La compo des Gunners

Certains adversaires sont particulièrement cléments, tandis que d’autres sont ceux qu’on préférerait éviter. Pour Arsenal, le Bayern Munich appartient définitivement à cette dernière catégorie. Sur la scène européenne, le club bavarois a souvent pris un malin plaisir à écraser les espoirs des Gunners, et cela, le plus souvent de façon spectaculaire.

Avant le récent match nul qui a illustré un affrontement plus équilibré, le fossé était profond. Il y a sept ans, en huitièmes de finale, le Bayern Munich avait infligé une correction mémorable aux Anglais, s’imposant 5-1 tant à l’aller qu’au retour. À l’Emirates, une déferlante bavaroise avait frappé lors de la seconde période, avec cinq buts marqués en à peine 30 minutes. L’année précédente, les Allemands avaient également éliminé l’équipe d’Arsène Wenger au même stade de la compétition, en démontrant une fois de plus leur supériorité à l’Allianz Arena avec un score identique de 5-1.

Ces deux revers s’ajoutent à trois autres échecs, tous survenus également en huitièmes de finale de la Ligue des Champions (en 2005, 2013 et 2014), consolidant ainsi l’image du Bayern Munich comme une véritable bête noire pour les Gunners.

Arteta souhaite “réécrire l’histoire”
Arteta cherche à se défaire d’un passé douloureux. Bien que son équipe n’ait pas préparé de manière idéale son prochain match, ayant perdu la première place de la Premier League suite à une défaite contre Aston Villa (0-2), il est conscient que le contexte de la Ligue des Champions peut influencer positivement. “Nous avons l’opportunité de réécrire l’histoire. Nous devons réaliser une grande performance pour mériter notre place en demi-finale”, a affirmé le technicien espagnol, visiblement investi et confiant dans les capacités de son équipe malgré leur expérience européenne limitée. “La plupart de nos joueurs n’ont jamais vécu une soirée comme celle qui nous attend. Ce sera une première pour eux. Ils sont extrêmement motivés, préparés et confiants”, a-t-il ajouté.

Arteta voit dans la nouveauté de l’expérience de son équipe une force autant que dans l’évolution mentale de ses joueurs, qui sont désormais mieux équipés pour gérer les émotions intenses de tels matchs. Fraîcheur, résilience et une détermination sans faille sont les clés que le technicien espagnol considère essentielles pour espérer vaincre enfin le Bayern Munich sur leur propre terrain. C’est en Allemagne, où les Gunners n’ont remporté qu’une seule victoire en mars 2013 grâce aux buts de Giroud et Koscielny, que l’équipe d’Arsenal tentera de renverser les pronostics.

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