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Rentes en hausse, congé paternité, redevance TV : ce qui va changer en 2021 en suisse

Rentes en hausse, congé paternité, redevance TV : ce qui va changer en 2021 en suisse

La nouvelle année apporte son lot de changements et de nouveautés au niveau législatif. Résumé de ce qui va être modifié à partir du 1er janvier.

Les rentiers AVS/AI toucheront dix francs de plus l’année prochaine. La redevance radio/TV coûtera 30 francs de moins. D’autres lois entrant en vigueur le 1er janvier obligeront toutefois la population à mettre la main au porte-monnaie. Tour d’horizon des changements de 2021.

Le Conseil fédéral fait une petite fleur aux retraités et aux bénéficiaires de l’AI: la rente minimale passe de 1185 à 1195 francs par mois. La rente maximale est augmentée de 20 francs, à 2390 francs. Les couples toucheront au maximum 3585 francs.

Désormais, les pères auront droit à un congé paternité de deux semaines pour profiter de leur enfant nouveau-né. Pour le financer, la cotisation salariale aux APG renchérit de 0,05%, à 0,5%.

La suite… https://www.lacote.ch/news-1023863

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Premier rapport de l’approvisionnement économique du pays (AEP) : une préparation élevée pour faire face aux pénuries

L’Approvisionnement économique du pays (AEP) est bien préparé pour faire face à des pénuries graves. Créée pour combler les lacunes dans l’offre de biens et services essentiels, l’organisation a vu son tout premier rapport annuel examiné par le Conseil fédéral le 23 octobre 2024, dans le cadre de la réforme amorcée en 2022. Ce rapport montre que près des trois quarts des 60 mesures de l’AEP sont prêtes à être mises en œuvre rapidement.

Jusqu’à présent, l’AEP publiait un rapport quadriennal. Ce nouveau format annuel présente un panorama des travaux liés aux instruments d’intervention en cas de pénurie, soulignant l’étroite collaboration entre les acteurs économiques et l’État. Le rapport met en avant les mesures dans les secteurs de l’énergie, de l’alimentation, des produits thérapeutiques, des TIC, de la logistique et de l’industrie, afin de garantir l’approvisionnement en biens et services essentiels. Il aborde également la question d’une pénurie d’électricité, en tirant des leçons des expériences passées et en présentant des mesures pour y faire face.

Sur les 62 mesures élaborées, la moitié sont immédiatement applicables, tandis que 18 autres peuvent être activées en quelques semaines. Ces mesures montrent un haut degré de préparation, avec neuf mesures prêtes à être déployées en amont d’une crise, telles que la gestion de crise pour l’électricité et le gaz, les réserves obligatoires et l’obligation de notification pour certains médicaments.

Les mesures nécessaires pendant une pénurie sont également prêtes, notamment celles visant l’approvisionnement énergétique, comme les restrictions d’utilisation et les solutions sectorielles pour l’électricité et le gaz. Les réserves obligatoires en énergie, alimentation, produits thérapeutiques et industrie sont également incluses.

18 autres mesures, prêtes à être activées en quelques semaines, nécessitent seulement des ajustements mineurs. Parmi elles, figurent des mesures logistiques relatives aux douanes et au transport, ainsi que des mesures concernant la priorisation des services TIC.

Enfin, 14 mesures nécessitent encore des travaux importants pour devenir opérationnelles, notamment celles relatives aux médicaments vétérinaires, aux denrées alimentaires, aux carburants et aux procédures d’importation et d’exportation.

L’AEP encourage également les citoyens à disposer de réserves domestiques pour surmonter les périodes de pénurie. Une campagne sur ce thème a été lancée en collaboration avec le secteur du commerce de détail, ainsi qu’un calculateur de provisions domestiques.

L’organisation continue sa réforme, avec la révision partielle de la loi sur l’approvisionnement et l’harmonisation des processus, en vue de renforcer sa collaboration avec les agents de milice et de répondre aux défis futurs.

Découvrez le rapport en suivant ce lien : https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/90152.pdf

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MediaMarkt acquiert Melectronics de Migros

L’entreprise continue son recentrage stratégique. Dix-sept boutiques Melectronics seront clôturées, tandis que 20 autres demeureront opérationnelles. On annonce également plus de 400 nouvelles suppressions d’emplois.

Depuis plusieurs mois, Migros privilégie ses supermarchés et se restructure. Ce mardi, l’entreprise a révélé que MediaMarkt reprendrait 20 de ses 37 magasins Melectronics. Les salariés des succursales qui resteront ouvertes seront maintenus.

Les 17 autres magasins seront fermés d’ici novembre. « Les environ 100 employés affectés par ces fermetures se verront offrir, autant que possible, d’autres postes au sein ou à l’extérieur du groupe Migros », a indiqué la coopérative. Cette transaction doit encore recevoir l’approbation de la Commission de la concurrence (Comco).

La société envisage également de supprimer 415 postes chez Migros Industrie. Un large plan social national a été établi, confirme le groupe. Ces mesures s’inscrivent dans un effort de « recentrage stratégique » de la Fédération des coopératives Migros (FCM) sur son activité principale. À terme, jusqu’à 1500 emplois pourraient être supprimés parmi les 100 000 du groupe.

Les enseignes Micasa (ameublement), Bike World (vélos et accessoires), et Do it + Garden (bricolage et jardinage) seront également cédées dans le cadre de cette restructuration. Cependant, ces changements « n’auront pas d’impact sur les clients ni les partenaires commerciaux de ces trois segments. La continuité des opérations sera garantie sans modification », assure Migros. La reprise de SportX, entamée en février, est bien avancée. Les dix magasins OBI du groupe seront cependant conservés.

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Plus de cent maquettes touchées par la grêle à la Swissminiatur

L’intempérie d’hier a infligé d’importants dommages à la Swissminiatur de Melide au Tessin.

MELIDE [TI] – La Piazza Grande de Locarno est méconnaissable. Des embarcations ont sombré dans le lac Léman, non loin du château de Chillon (VD). Les bancs ont été renversés devant la mairie de Le Locle (NE). Le siège de la Croix-Rouge de Genève et les églises de Berne et de St-Ursanne (JU) ont subi des dommages considérables. Les fils électriques de la gare de Sion (VS) ont été sectionnés. Des branches sont tombées sur les tables du grotto “Rafael” de Losone (TI).

Plus d’une centaine de maquettes affectées – La tempête qui a frappé le Sottoceneri hier soir, avec des grêlons de la taille de balles de ping-pong, a laissé des traces indélébiles sur Swissminiatur, provoquant une myriade de dégâts au parc de Melide. “Nous sommes en train de dresser un bilan pour évaluer les dégâts”, confie avec mélancolie le directeur Joël Vuigner. “Plus d’une centaine de maquettes ont été touchées, et la ligne électrique des trains et trams que nous exploitons à l’intérieur a également été victime de la grêle. Quasiment tous les câbles ont cédé”.

Assurés mais… – Les gestionnaires du parc ont d’ores et déjà déclaré tous les dommages à leur assurance. Mais malgré la couverture des coûts, la tristesse suite à la dévastation du parc demeure. “Hier, nous venions tout juste de planter trois mille fleurs et à cause de la grêle nous les avons toutes perdues”.

Mise au travail immédiate – L’équipe de “Suisse en miniature” est sur le pied de guerre depuis l’aube de ce matin pour rectifier tous les dommages dans les plus brefs délais. Mais il est évident que cela demandera du temps. “Il nous faudra au minimum cinq mois pour restaurer le parc à son état d’avant la tempête de grêle”, précise le directeur, en espérant la compréhension des visiteurs qui arriveront dans les semaines à venir. “Le parc restera ouvert au public malgré quelques cicatrices. La nature n’est plus sous notre contrôle”.

Juin sous pression – La direction envisage de mettre en place des panneaux informatifs à l’entrée pour prévenir les clients de l’incident et expliquer pourquoi le parc ne sera pas à son meilleur pendant quelque temps. “Au cours du mois de juin”, conclut Joël Vuigner, “nous travaillerons d’arrache-pied pour offrir un parc “acceptable” pendant la haute saison. Il ne sera certainement pas parfait, mais nous mettrons tout en œuvre pour corriger les dommages les plus significatifs”.

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Décès d’Elisabeth Kopp, ancienne conseillère fédérale

Elisabeth Kopp: Pionnière et icône féministe en Suisse

Introduction

Elisabeth Kopp, née en 1936 à Zurich, est décédée le 7 avril 2023, elle a marqué l’histoire suisse en devenant la première femme à occuper un poste de conseillère fédérale en 1984. Cette pionnière du féminisme et du droit des femmes a fait de sa carrière politique un combat acharné pour l’égalité des sexes. Dans cet article, nous reviendrons sur le parcours d’Elisabeth Kopp, son engagement féministe et les accomplissements qui ont contribué à son héritage politique.

Un parcours exceptionnel

Après des études de droit à l’Université de Zurich, Elisabeth Kopp est devenue avocate en 1960. Elle a ensuite travaillé comme juge suppléante au Tribunal cantonal de Zurich et comme vice-présidente du Tribunal du district de Meilen. Son parcours politique a débuté en 1974 lorsqu’elle a été élue au Grand Conseil du canton de Zurich. En 1979, elle est entrée au Conseil national, où elle a siégé jusqu’en 1984.

L’ascension au Conseil fédéral

En 1984, Elisabeth Kopp a été élue conseillère fédérale, faisant d’elle la première femme à occuper ce poste en Suisse. Elle a été chargée du Département fédéral de justice et police, où elle a œuvré pour la modernisation du droit suisse et la promotion de l’égalité entre les sexes. Sous son mandat, plusieurs réformes législatives ont été adoptées, notamment la révision du Code pénal suisse pour lutter contre la violence sexuelle et le harcèlement.

Un engagement féministe sans relâche

Tout au long de sa carrière, Elisabeth Kopp a été une fervente défenseure des droits des femmes. Elle a notamment contribué à la création de la Commission fédérale pour les questions féminines en 1988, qui a pour objectif de promouvoir l’égalité entre les sexes et de lutter contre la discrimination. Elisabeth Kopp a également milité pour l’introduction de l’égalité salariale et la représentation équitable des femmes dans les instances politiques.

Un héritage politique durable

Elisabeth Kopp a démissionné du Conseil fédéral en 1989 suite à une affaire controversée liée à son mari. Cependant, son héritage politique demeure intact. Son combat pour l’égalité des sexes et la modernisation du droit suisse ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du pays. Aujourd’hui, de nombreuses femmes politiques suisses se réclament de l’héritage d’Elisabeth Kopp et continuent de lutter pour la promotion des droits des femmes et l’égalité entre les sexes.

Conclusion

Elisabeth Kopp a été une figure emblématique de la politique suisse et du féminisme. Son parcours politique, son engagement en faveur de l’égalité des sexes et ses réalisations en tant que conseillère fédérale témoignent de sa détermination et de sa volonté de faire évoluer la société suisse vers plus de justice et d’égalité. Son héritage continue d’inspirer les générations actuelles et futures de femmes politiques, et son nom restera gravé dans l’histoire comme un symbole de progrès et de changement. Grâce à Elisabeth Kopp, la Suisse a fait un pas significatif vers l’égalité des sexes et la représentation équitable des femmes dans les instances politiques, un combat qui se poursuit encore aujourd’hui.

BONUS :

L’affaire Elisabeth Kopp: Contexte, conséquences et réflexions

Introduction

L’affaire Elisabeth Kopp est un événement marquant dans l’histoire politique suisse, qui a conduit à la démission d’Elisabeth Kopp, première femme élue au Conseil fédéral en Suisse. Cette affaire controversée a soulevé de nombreuses questions sur la responsabilité politique et la vie privée des personnalités publiques. Dans cet article, nous reviendrons sur les faits et les conséquences de l’affaire Elisabeth Kopp, ainsi que sur les réflexions qu’elle a suscitées.

Contexte de l’affaire

En 1989, une affaire impliquant le mari d’Elisabeth Kopp, Hans W. Kopp, a éclaté au grand jour. Hans W. Kopp était avocat et siégeait au conseil d’administration de la société Shakarchi Trading, une entreprise suspectée de blanchiment d’argent pour des trafiquants de drogue. Bien qu’il n’ait pas été directement impliqué dans les activités illégales de l’entreprise, sa proximité avec celle-ci a jeté une ombre sur la réputation d’Elisabeth Kopp.

Le déclencheur de la crise

Le 16 novembre 1989, le journal suisse Blick a publié un article liant Hans W. Kopp à la société Shakarchi Trading. Le lendemain, Elisabeth Kopp a tenu une conférence de presse pour répondre aux allégations. Elle a alors révélé qu’en octobre, elle avait été informée par le directeur de l’Office fédéral de la police de l’enquête menée sur la société Shakarchi Trading et qu’elle avait prévenu son mari de la situation. Cette révélation a provoqué un scandale politique, car il était perçu comme un abus de pouvoir et une ingérence dans une enquête judiciaire.

La démission d’Elisabeth Kopp

Suite à la pression médiatique et politique, Elisabeth Kopp a annoncé sa démission du Conseil fédéral le 12 décembre 1989. Bien qu’elle ait maintenu que sa décision d’informer son mari était motivée par des préoccupations personnelles et non politiques, sa démission a été perçue comme une reconnaissance de faute. Hans W. Kopp a été par la suite acquitté de toutes les accusations portées contre lui en relation avec Shakarchi Trading.

Conséquences et réflexions

L’affaire Elisabeth Kopp a soulevé de nombreuses questions sur la responsabilité politique des personnalités publiques et les limites entre la vie privée et professionnelle. Certains ont critiqué la démission d’Elisabeth Kopp comme un acte précipité, tandis que d’autres ont estimé qu’elle était nécessaire pour préserver l’intégrité du Conseil fédéral.

L’affaire a également mis en lumière les défis auxquels les femmes politiques sont confrontées, en particulier en ce qui concerne la gestion de leur vie familiale et professionnelle. Certains observateurs ont suggéré que le traitement médiatique de l’affaire Elisabeth Kopp reflétait un certain sexisme, car il est peu probable qu’un homme politique aurait été soumis à un tel examen en raison des activités de son conjoint.

Malgré les controverses et les difficultés, l’affaire Elisabeth Kopp a également permis d’ouvrir un débat sur l’éthique en politique et la nécessité de transparence pour les personnalités publiques. De plus, elle a mis en évidence les attentes du public en matière de probité et d’intégrité des politiciens, renforçant ainsi la nécessité de respecter les normes éthiques élevées.

Leçons tirées et héritage politique

L’affaire Elisabeth Kopp a laissé un héritage complexe. D’un côté, elle a écorné la réputation d’une pionnière du féminisme et de l’égalité des sexes en Suisse, mais de l’autre, elle a servi de catalyseur pour des discussions importantes sur l’éthique en politique, la vie privée des personnalités publiques et les défis auxquels les femmes politiques sont confrontées.

Malgré les controverses entourant sa démission, Elisabeth Kopp a laissé un héritage politique durable, notamment en matière d’égalité des sexes et de modernisation du droit suisse. Son parcours en tant que première femme élue au Conseil fédéral et les réformes législatives qu’elle a initiées ont inspiré de nombreuses femmes à s’engager en politique et à lutter pour l’égalité des sexes.

Conclusion

L’affaire Elisabeth Kopp nous rappelle que les personnalités publiques sont soumises à un examen minutieux de leurs actions, tant dans leur vie professionnelle que personnelle. Cette affaire a conduit à la démission d’une figure emblématique de la politique suisse, mais elle a également ouvert la voie à des discussions importantes sur l’éthique en politique et les défis spécifiques auxquels les femmes politiques sont confrontées. L’héritage d’Elisabeth Kopp, bien que terni par cette affaire, reste un symbole de progrès et de changement en Suisse, et son combat pour l’égalité des sexes continue d’inspirer les générations actuelles et futures de femmes politiques.

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Genève, Lausanne et le canton de Neuchâtel ont emprunté des millions à la FIFA

Les villes de Genève, de Lausanne ainsi que le canton de Neuchâtel ont emprunté de l’argent à la FIFA, au moins depuis 2018, pour des montants entre 30 et 150 millions de francs, a appris la RTS. Ces emprunts interpellent, d’autant qu’ils sont parfois le fait de gouvernements à majorité rose-verte, un camp politique plutôt critique vis-à-vis de la FIFA.
Mi-janvier, une enquête des journaux de Tamedia révélait que la Ville de Berne, en difficultés financières, avait emprunté à plusieurs reprises de l’argent à la Fédération internationale de football (FIFA).

C’est grâce à une plateforme financière en ligne, la startup Loanboox basée à Zurich, que ces transactions ont été effectuées.

La suite….

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