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Poutine criminel de guerre ?

La Cour pénale internationale ouvre une enquête pour crimes de guerre en Ukraine. Que risque le président russe ?

Invité : Gerry Simpson, directeur adjoint division crises et conflits – Human Rights Watch

Assiégée depuis des jours par les forces russes, la ville de Marioupol est devenue le symbole du pire des visages de la guerre en Ukraine. Un hôpital pour enfants et une maternité ont été détruits mercredi dans un bombardement russe, faisant au moins trois morts et 17 blessés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé immédiatement un crime de guerre, arguant que cette frappe était “la preuve ultime que le génocide des Ukrainiens est en cours.” Moscou a légitimé son action, assurant que l’hôpital abritait des nationalistes ukrainiens.

Plusieurs responsables européens se sont joints au concert de condamnations, dénonçant pour certains un crime de guerre, comme la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen.

Pour justifier une telle attaque au niveau du droit international, la Russie devrait prouver que son bombardement n’était pas disproportionné au regard des pertes civiles, comme le souligne Gerry Simpson, directeur adjoint de la division crises et conflits à Human Rights Watch, invité dans Géopolitis. “Il faudrait montrer que la menace que posaient des soldats ukrainiens – s’ils étaient présents – était énorme contre les forces russes, et que cela justifiait une attaque, malgré le fait qu’il s’agissait d’une maternité”, dit-il. Avant de préciser: “Il est très rare que dans de tels cas, les militaires arrivent à justifier ce type d’attaques.”

Le chercheur tire également un parallèle avec les guerres en Tchétchénie et en Syrie, là où les forces russes ont également bombardé des hôpitaux: “On a vu les mêmes scènes à Alep. (…) Le but c’est de terroriser les civils pour éviter qu’ils prennent les armes et qu’ils acceptent la présence de l’occupation.”

Sommaire:
– Plusieurs enquêtes internationales ouvertes pour crimes de guerre en Ukraine
– Gerry Simpson: “S’il y a suffisamment de preuves, il est très probable que Vladimir Poutine soit inculpé”
– Couvrir la guerre en Ukraine, le témoignage du journaliste Tristan Dessert
– Gerry Simpson: “Ils bombardent les hôpitaux dans le but de terroriser les civils”
– Après la Deuxième Guerre mondiale, les criminels nazis jugés lors du procès de Nuremberg

#Russie #Ukraine #Poutine

Plus d’infos https://www.rts.ch/info/monde/12930729-vladimir-poutine-pourraitil-etre-juge-pour-crimes-de-guerre.html

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Mais d’où vient le blindé suisse repéré en Ukraine?

AFP / Aris Messinis

AFP / Aris Messinis

Pour la première fois, du matériel miliaire suisse a été identifié sur le terrain ukrainien, sur le front près de Bakhmout. Le Mowag Eagle I est un véhicule de reconnaissance fabriqué en Suisse dans les années 1990. Sa provenance reste floue.

Sur la photo, prise le 18 mars dernier par un photographe de l’Agence France Presse, un soldat dans un véhicule militaire semble égaré au milieu des décombres d’Adviivka, une ville ukrainienne dont l’armée russe tente de s’emparer pour prendre Bakhmout par le sud.

Quand on présente le cliché à Jacques Baud, ce n’est pas seulement ce décor de fin du monde qui le frappe, mais surtout le profil de l’engin. Plus qu’un air de déjà-vu pour cet ancien officier de l’armée suisse. «C’est bien un Mowag Eagle I de fabrication suisse», juge-t-il sans hésitation. «Il y a par exemple une barre qui amortit les chocs sur le côté et qui est caractéristique du véhicule.»

Qui mieux que Jacques Baud pour identifier l’engin sur l’image? Chef de projet pour l’acquisition de ce véhicule chez Armasuisse dans les années 1990, il a travaillé sur ce modèle. C’est même lui qui l’a baptisé «Eagle». «Cela ne me surprend pas du tout qu’il soit utilisé en Ukraine», confie-t-il.

La suite…. https://www.lenouvelliste.ch/monde/ukraine/mais-dou-vient-le-blinde-suisse-repere-en-ukraine-1274045

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Quel est le profil des réfugiés ukrainiens en Suisse ?

Âge, sexe ou profession ? Des données permettent, pour la première fois, de dresser le profil des Ukrainiennes et Ukrainiens arrivés en Suisse.

Deux mois après le début de la guerre en Ukraine, plus de 40’000 Ukrainiennes et Ukrainiens se sont enregistrés en Suisse. Grâce aux premiers relevés statistiques, il est possible d’en savoir toujours plus sur ces personnes.

Une évaluation du Secrétariat d’État aux migrations (SEM), faite entre le 12 mars et le 20 avril, révèle que ce sont surtout des femmes et des personnes jeunes qui se sont réfugiées en Suisse: 68,8% des personnes arrivées sont des femmes; 30,5% ont entre 0 et 14 ans; 61,6% sont en âge de travailler.

La suite…. https://www.24heures.ch/ledimanche.ch-916423062448

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Guerre en Ukraine: l’interview de Volodymyr Zelensky sur BFMTV

Guerre en Ukraine: l’interview de Volodymyr Zelensky sur BFMTV en intégralité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était l’invité exceptionnel d’Yves Calvi et d’Ulysse Gosset sur BFMTV le mercredi 20 avril 2022.

 

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La Suisse doit-elle aussi renvoyer ses diplomates russes ? Débat entre Vincent Maitre et Jérôme Desmeules


La Suisse doit-elle aussi renvoyer ses diplomates russes? Débat entre Vincent Maitre et Jérôme Desmeules / Forum / 8 min. 

La Suisse doit-elle renvoyer les diplomates russes accusés d’espionnage ?

La Russie a annoncé mardi l’expulsion de 36 diplomates belges et néerlandais, en représailles à une mesure similaire prise par ces pays. Ces dernières semaines, les principales capitales européennes ont renvoyé des diplomates à tour de bras en les accusant d’espionnage. La Suisse, elle, refuse pour l’instant de suivre le mouvement, alors même qu’un tiers des diplomates russes en Suisse seraient des employés des services secrets, selon la presse alémanique.

Faut-il les renvoyer? Vincent Maitre, conseiller national genevois et membre de la présidence du Centre, et Jérôme Desmeules, député et secrétaire général de l’UDC du Valais romand, en ont débattu mardi dans l’émission Forum de RTS-La 1ère.

“Sécurité nationale”

Selon Vincent Maitre, les employés des services secrets ne sont pas des diplomates. “Il en relève de la sécurité nationale, estime le Genevois. Ces gens-là doivent être expulsés séance tenante.”

Selon le conseiller national, il faut “maintenir la voie diplomatique et intensifier le dialogue”, en gardant celles et ceux qui sont vraiment des diplomates, afin d’apaiser “le plus possible de tensions”. Il indique par ailleurs que l’expulsion doit valoir pour n’importe quel espion, quelle qu’en soit la nationalité.

Représailles potentielles

Jérôme Desmeules prône de son côté la prudence. “Jusqu’à maintenant, nous avons été modérés dans l’application des sanctions, estime le Valaisan. Il faut se garder de l’escalade en expulsant tous les diplomates russes présents sur tout le territoire. Surtout quand on n’est pas sûr que ces gens s’adonnent à des activités d’espionnage.”

Le député UDC met en garde contre de possibles représailles de la Russie contre les diplomates suisses. Il loue donc l’attitude du Conseil fédéral, qui ne se précipite pas et attend des cas manifestes d’espionnage avant de prononcer des expulsions.

Source : https://www.rts.ch/play/tv/forum/video/la-suisse-doit-elle-aussi-renvoyer-ses-diplomates-russes-debat-entre-vincent-maitre-et-jerome-desmeules?urn=urn:rts:video:13031106

 

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Le CIO justifie la non-exclusion de fonctionnaires russes

Le Comité déclare que ses membres ne représentent pas leurs pays dans l’organisation selon la charte olympique. Il a réagi ainsi à la demande suisse d’exclure les fonctionnaires russes ou bélarusses.

Les membres du CIO sont élus en tant que personnes et ne représentent pas leurs pays dans l’organisation selon la charte olympique.

Les personnes élues au Comité international olympique (CIO) sont ensuite déléguées comme ambassadeurs du CIO dans les organisations sportives de leurs pays respectifs, a écrit lundi l’organisation dans une prise de position à Keystone-ATS. Pour le moment, il n’y a pas de rencontres du CIO auxquelles des membres russes participent, est-il précisé.

La Suisse demande l’exclusion de fonctionnaires russes ou bélarusses dans les organes dirigeants des fédérations sportives internationales. La conseillère fédérale Viola Amherd avait envoyé une lettre en ce sens au président du CIO Thomas Bach.

La suite…. https://www.24heures.ch/ledimanche.ch-209931001407

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