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America First, le bilan : L’ennemi au Moyen-Orient 2/3

L’ennemi au Moyen-Orient | America First, le bilan | Episode 02 | ARTE

Une immersion dans les coulisses diplomatiques de l’ère Trump, entre stupeur et tremblements. Deuxième volet.
Retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, retrait des troupes américaines en Syrie, soutien indéfectible au premier ministre israélien Netanyahou : au Moyen-Orient aussi, Donald Trump rebat les cartes diplomatiques.

Au Moyen-Orient, Donald Trump, plus businessman que chef d’État, rebat aussi les cartes sans concertation. Il entraîne l’Amérique au seuil d’une guerre avec l’Iran. Dénonçant l’accord sur le nucléaire iranien, le président américain désigne, devant l’Assemblée générale des Nations unies, Téhéran comme le danger et l’ennemi commun d’Israël et des pays arabes, puis commandite, en janvier 2020, l’assassinat du général Soleimani. En octobre 2019, après un échange avec le président turc Erdogan, il annonce brusquement le retrait des troupes américaines en Syrie, trahissant ses alliés kurdes au risque d’un génocide. Soutien indéfectible de son ami “Bibi” Netanyahou et indifférent au sort des Palestiniens, Donald Trump déménage l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant de fait la ville trois fois sainte capitale d’Israël. Ex-représentant palestinien à Washington, Husam Zomlot craignait cette décision et avait mis en garde Jared Kushner, gendre et conseiller du président : “Si vous le faites, ce sera notre dernière réunion.” Avant de quitter la Maison-Blanche, Trump se félicitera de l’accord entre Israël, les Émirats et Bahreïn, le nouvel axe stratégique de la région.

Coulisses privilégiées
Au fil du récit d’acteurs clés et de témoins, cette investigation fait pénétrer au cœur des sommets et des tractations internationales du mandat Trump, offrant le rare et réjouissant privilège de les suivre en différé des coulisses. Reconstituant minutieusement l’histoire en marche dans les pas des dirigeants, selon la méthode éprouvée des productions Brook Lapping, cette série documentaire, qui rappelle les éructations du président américain battu par Joe Biden en novembre dernier et la stupéfaction, au mieux amusée, de ceux auxquels elles s’adressent, met aussi à nu les failles de la diplomatie et la fragilité des équilibres planétaires. Car les homologues de Donald Trump et l’armada de ses conseillers (dont ceux qu’il se targue d’avoir remerciés, même s’ils ont démissionné) racontent aussi leur impuissance à contrôler un chef d’État qui entend diriger son pays − et imprimer le monde de sa marque ignorante au péril de la paix − comme il a géré son empire, sûr que tous les coups ou presque sont permis.

Source : https://youtu.be/gowyI17-Y0c

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11septembre

11-Septembre : les huit principales théories du complot décortiquées

L’étrange effondrement de la tour n° 7, des mouvements boursiers suspects, l’absence de trace d’avion sur le Pentagone… Vingt ans après, ces attentats sont encore l’objet de rumeurs conspirationnistes tenaces. Pourtant, il existe des éléments de réponse clairs.

L’étrange effondrement de la tour n° 7, des mouvements boursiers suspects quelques jours avant les attentats, l’absence de trace d’avion sur le site du Pentagone… Depuis vingt ans, les attentats du 11 septembre 2001 ont été au cœur de nombreuses théories complotistes. Ces doutes ont profondément marqué les esprits et demeurent une porte d’entrée majeure dans le conspirationnisme, même si le Covid-19 l’a depuis supplanté dans ce domaine. Nous avons repris les huit interrogations les plus fréquentes, pour tenter d’y mettre un terme.

1. Comment les Etats-Unis ont-ils pu ne rien voir venir ?
2. Pourquoi les avions détournés n’ont-ils pas été abattus ?
3. Pourquoi les tours se sont-elles effondrées ?
4. Comment le passeport d’un terroriste a-t-il pu être retrouvé intact ?
5. Pourquoi n’a-t-on pas retrouvé de trace d’avion au Pentagone ?
6. Pourquoi la tour numéro no 7 s’est-elle spontanément effondrée ?
7. Les mouvements boursiers ne prouvent-ils pas un délit d’initié ?
8. Pourquoi l’exploitant des tours a-t-il assuré celles-ci peu avant ?

La suite…. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/09/11/11-septembre-les-huit-principales-theories-du-complot-decortiquees_6094267_4355770.html

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11septembre

11 SEPTEMBRE : 20 ANS DE CHAOS – ÉPISODE 5 : Ondes de choc

Avec l’arrivée des Américains en Afghanistan, la traque d’Oussama Ben Laden, commanditaire des attentats du 11 septembre, commence.
Il est abattu dix ans plus tard au Pakistan. Objectif atteint, disent certains. Pourtant, les États-Unis resteront une décennie de plus dans le pays avant d’en rendre les clés cet été… aux Taliban qu’ils avaient eux-mêmes chassé du pouvoir.
Le constat d’échec est cruel

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11septembre

11 SEPTEMBRE : 20 ANS DE CHAOS – ÉPISODE 4 : Irak, la guerre de trop

Malgré les efforts de pays comme la France, la Russie ou l’Allemagne, les États-Unis envahissent l’Irak en mars 2003.
Des responsables américains de l’époque, le représentant spécial de l’ONU, Lakhdar Brahimi, l’ancien diplomate français Bernard Bajolet ou l’ex-Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ont accepté de livrer leurs témoignages sur cette période et analyser l’effondrement postérieur du pays.

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11septembre

11 SEPTEMBRE : 20 ANS DE CHAOS – ÉPISODE 3 : L’obsession irakienne

Si l’opération en Afghanistan est considérée comme juste, les faucons de l’administration Bush pensent, dès l’automne 2001, à s’en prendre à Saddam Hussein et l’Irak.
Ce sera la “guerre inutile”, des mensonges et des affrontements diplomatiques violents.
Bush et ses hommes sont persuadés, ou veulent persuader le monde, que Saddam Hussein dispose d’armes de destruction massive et qu’il représente ainsi une menace pour les États-Unis.

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11septembre

11 SEPTEMBRE : 20 ANS DE CHAOS – ÉPISODE 2 : Le bourbier afghan

C’est la “guerre juste” comme l’appellent les dirigeants américains.
L’opération militaire lancée en Afghanistan par le président George W. Bush quelques semaines après les attentats du 11 septembre ne provoque aucune levée de boucliers.
Mais si les Américains, secondés par des Afghans sur le terrain, réussissent à chasser du pouvoir les Taliban, qui aidaient et abritaient Al-Qaïda, ils se retrouvent rapidement avec un pays sur les bras.

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