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Les Galeries Lafayette Berlin fermeront leurs portes en juillet 2024.

La fermeture du grand magasin français se déroulera finalement plus tôt que prévu.

C’est le terme d’une épopée de 28 ans : les Galeries Lafayette situées sur la Friedrichstrasse à Berlin vont en définitive fermer leurs portes au plus tard le 31 juillet. La fermeture finale était au départ fixée pour la fin de l’année, mais le processus a été précipité. Même si la porte-parole de l’entreprise n’a pas fourni de motif précis pour cette fermeture avancée, elle a mis en avant que l’évolution des habitudes des consommateurs, qui s’éloignent du commerce traditionnel, a mené à cette décision. Face à une baisse de la fréquentation au cours des années et une concurrence renforcée par les centres commerciaux avoisinants tels que le Mall of Berlin, les Galeries Lafayette de Berlin ont dû affronter un marché en mutation et subissent un sort semblable à celui des filiales de New York, Londres, ou encore Istanbul.

Suite à la cession de l’immeuble berlinois au groupe américain Tishman Speyer en 2022, la société française avait entamé des discussions afin de renouveler le bail pour fin 2024, mais ces tentatives se sont finalement avérées infructueuses. Tishman Speyer projette dès lors de procéder à la modernisation du bâtiment, avec l’éventualité d’y installer le nouveau site de la Bibliothèque centrale et d’État de Berlin, une perspective qui reste pour l’heure incertaine.

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La chute du mur de Berlin : espoirs, commémorations et réalités actuelles

La chute du mur de Berlin, il y a 35 ans, a marqué la fin de la séparation entre l’Est et l’Ouest, et devait symboliser le début d’une nouvelle ère en Europe. Pourtant, où en sommes-nous aujourd’hui ? Cette commémoration demeure importante, mais elle nous invite aussi à réfléchir à la réalité des espoirs suscités par cet événement. À travers cet article, nous allons revisiter l’histoire de la chute du mur, ses conséquences, et le chemin parcouru depuis.

Le mur de Berlin : une histoire de division et de réunification

Le mur de Berlin était l’un des symboles les plus puissants de la guerre froide, séparant physiquement et idéologiquement l’Est et l’Ouest. Sa chute, en 1989, a été rendue possible grâce à la mobilisation de la société civile en Allemagne de l’Est et aux événements politiques internationaux. En effet, après des décennies de séparation, les Allemands de l’Est ont réclamé leur liberté, en refusant de vivre sous la contrainte d’un régime totalitaire.

L’époque des espoirs : la fin de l’Union soviétique et la réunification allemande

La chute du mur de Berlin a été suivie de la disparition de l’Union soviétique deux ans plus tard. C’était une époque d’espoir, marquée par un vent de liberté qui semblait universel. Beaucoup ont cru à la fin des conflits idéologiques et à l’émergence d’une Europe réunie et pacifique. À cette époque, il était difficile d’imaginer que des forces nationalistes et populistes pourraient ressurgir.

La difficulté de vivre la liberté : angoisses et repli nationaliste

Pourtant, cette transition vers la liberté n’a pas été simple pour tout le monde. En effet, à la chute du mur, beaucoup se sont retrouvés face à une angoisse existentielle : celle de devoir s’adapter à un nouveau système où la concurrence et la sincérité remplaçaient les mensonges et la sécurité illusoire des régimes passés. Cette difficulté à s’acclimater à la liberté a conduit certaines sociétés à se replier sur elles-mêmes.

Ainsi, le repli nationaliste a fait son apparition en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Pologne, mais aussi ailleurs dans le monde. La Hongrie de Viktor Orbán, la Pologne des Kaczyński, et même des leaders comme Donald Trump aux États-Unis, ont prôné un retour à des valeurs nationales, en refusant la portée universelle des idéaux de liberté et de démocratie.

Des murs invisibles érigés à nouveau

Le problème, c’est que ce repli nationaliste s’accompagne d’une recrudescence des barrières, des “murs invisibles” qui viennent remplacer celui de Berlin. Ces nouveaux murs sont faits de méfiance, de défiance envers l’autre, de refus d’un monde ouvert et connecté. Les espoirs de liberté qui ont accompagné la chute du mur sont aujourd’hui remis en question par ces replis identitaires.

L’absence de référent universel : une nouvelle ère de chaos ?

Autrefois, même avec la guerre froide, il existait un référent idéologique, qu’il soit d’accord ou non avec celui-ci. L’Union soviétique s’appuyait sur une doctrine universelle, le marxisme-léninisme, tandis que l’Ouest prônait les valeurs de démocratie et de liberté. Aujourd’hui, ces référents universels semblent s’être évaporés. Chaque pays semble avancer selon ses propres intérêts, sans souci des conséquences internationales. La Russie de Vladimir Poutine, par exemple, justifie ses actions sans tenir compte d’une quelconque valeur universelle. Les conflits et tensions entre Israël, le Hamas, ou encore les interventions américaines illustrent cette perte de repères.

Tirer les leçons du passé : une histoire qui se répète ?

À travers toutes ces commémorations, une question demeure : tire-t-on vraiment les leçons du passé ? Les conflits et les replis d’aujourd’hui montrent que nous avons tendance à répéter certaines erreurs. Le repli sur soi, le nationalisme et la peur de l’autre sont des tendances qui ressurgissent dès que l’histoire avance trop vite pour que nous puissions la comprendre et y répondre de manière adaptée.

Conclusion : un triste constat, mais pas une fatalité

La chute du mur de Berlin était porteuse d’espoirs immenses. Ces espoirs ont été partiellement trahis par les replis nationalistes et la perte de valeurs communes. Mais cela ne signifie pas que l’avenir soit condamné à répéter les erreurs du passé. Les commémorations doivent servir non seulement à nous rappeler ce que nous avons accompli, mais aussi à nous encourager à construire un avenir plus ouvert et plus solidaire. Il est encore temps de dépasser ces nouveaux murs invisibles pour retrouver l’esprit de liberté qui a conduit à la chute du mur de Berlin.

Rappelons-nous des espoirs de 1989 et efforçons-nous de les faire vivre encore aujourd’hui, pour ne pas revenir à l’obscurité des cavernes de nos peurs et de nos divisions.

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Volkswagen en crise : restructuration face à la concurrence chinoise

Volkswagen, un pilier de l’industrie automobile allemande, traverse actuellement une crise profonde qui menace de bouleverser son modèle économique et social.

Face à une concurrence accrue, notamment de la part des constructeurs chinois, et à une transition mal maîtrisée vers le véhicule électrique, le groupe envisage des mesures drastiques pour réduire ses coûts.

Fermetures d’usines et suppressions d’emplois

Pour la première fois de son histoire, Volkswagen envisage de fermer plusieurs usines en Allemagne, ce qui pourrait entraîner la suppression de dizaines de milliers d’emplois. Les sites de Wolfsburg, Emden et Zwickau sont particulièrement menacés, tandis que l’usine d’Osnabrück est également en danger après la perte d’un contrat majeur avec Porsche.

Réduction des salaires et tensions sociales

En plus des fermetures, la direction propose une réduction de 10 % des salaires et la suppression de certaines primes, des mesures qui suscitent une vive opposition des syndicats. Ces derniers dénoncent une gestion défaillante et refusent que les employés paient le prix des erreurs stratégiques de l’entreprise.

Chute des bénéfices et nécessité de restructuration

Au troisième trimestre 2024, Volkswagen a enregistré une baisse de 64 % de son bénéfice net, passant à 1,58 milliard d’euros contre 4,35 milliards l’année précédente. Cette chute est attribuée à des ventes en déclin, notamment en Chine, et à une concurrence accrue sur le marché des véhicules électriques. La direction souligne l’urgence de réduire les coûts pour rester compétitif.

Concurrence chinoise et transition électrique

La montée en puissance des constructeurs chinois, particulièrement dans le secteur des véhicules électriques, exerce une forte pression sur Volkswagen. Le groupe peine à proposer des modèles électriques attractifs et abordables, ce qui le désavantage face à des concurrents plus agiles.

Impact sur l’industrie automobile européenne

La crise que traverse Volkswagen reflète des défis plus larges pour l’industrie automobile européenne, confrontée à une transition énergétique complexe et à une concurrence internationale féroce. Les décisions prises par le géant allemand pourraient avoir des répercussions sur l’ensemble du secteur en Europe.

En résumé, Volkswagen est à un tournant critique de son histoire. Les choix stratégiques à venir détermineront non seulement l’avenir du groupe, mais aussi celui de l’industrie automobile allemande et européenne.

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Toni Kroos : Le maître du milieu de terrain

Toni Kroos, né le 4 janvier 1990 à Greifswald, en Allemagne, est considéré comme l’un des footballeurs les plus talentueux et accomplis de sa génération. Actuellement milieu de terrain au Real Madrid, il s’est distingué par sa vision du jeu, sa précision de passe et son intelligence tactique. Ce maître du milieu de terrain a connu une carrière riche en succès, notamment durant ses années au Bayern Munich. Plongeons dans le parcours exceptionnel de Toni Kroos, en mettant l’accent sur son passage au sein du géant bavarois.

Toni Kroos a commencé sa carrière professionnelle au Bayern Munich, après avoir été formé à Hansa Rostock puis dans les équipes de jeunes du Bayern. Dès ses premières apparitions, il s’est fait remarquer pour son calme sur le ballon et sa capacité à dicter le rythme du jeu. Il fait ses débuts en Bundesliga à seulement 17 ans, le 26 septembre 2007, lors d’un match contre l’Energy Cottbus. Dès ce moment, son talent évident promettait un avenir brillant.

En 2009, pour gagner en expérience, Kroos a été prêté au Bayer Leverkusen. Durant une saison et demie, il s’est imposé comme un élément clé de l’équipe, marquant 10 buts en 43 apparitions. Ce prêt a été déterminant pour sa maturation en tant que joueur, lui permettant de revenir au Bayern Munich avec une confiance accrue et une expérience précieuse.

De retour au Bayern Munich en 2010, Kroos a progressivement pris une place centrale dans l’effectif. Sous la direction de l’entraîneur Jupp Heynckes, il est devenu un rouage essentiel du milieu de terrain bavarois. Son intelligence tactique, combinée à une technique irréprochable, a fait de lui un joueur indispensable.

Durant la saison 2012-2013, Kroos a été un acteur clé de l’équipe qui a réalisé un triplé historique : la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne (DFB-Pokal) et la Ligue des Champions. Malheureusement, une blessure musculaire l’a privé des phases finales de la Ligue des Champions, mais sa contribution tout au long de la saison a été cruciale pour le succès de l’équipe. Le Bayern a remporté la finale de la Ligue des Champions 2-1 contre le Borussia Dortmund, consacrant une saison exceptionnelle pour le club.

La saison suivante, Kroos a continué de briller sous les couleurs du Bayern, ajoutant un autre titre de Bundesliga à son palmarès et jouant un rôle central dans l’équipe dirigée par Pep Guardiola, qui a remplacé Heynckes à l’été 2013. Guardiola a su tirer le meilleur parti de Kroos, l’utilisant comme un meneur de jeu avancé, capable de dicter le rythme et de créer des opportunités pour ses coéquipiers.

En juillet 2014, après avoir remporté la Coupe du Monde avec l’Allemagne, Toni Kroos a pris la décision de rejoindre le Real Madrid. Son transfert, évalué à environ 25 millions d’euros, a été considéré comme une affaire exceptionnelle pour le club espagnol, vu le talent et l’expérience qu’il apportait. Son passage au Bayern Munich a été marqué par 130 apparitions en Bundesliga, 13 buts et de nombreux trophées, notamment trois titres de champion d’Allemagne et une Ligue des Champions.

Toni Kroos a laissé une empreinte indélébile au Bayern Munich. Sa capacité à contrôler le tempo du jeu, à délivrer des passes précises et à marquer des buts décisifs a été essentielle aux succès du club pendant ses années à Munich. Il a contribué à établir une ère de domination nationale et de compétitivité européenne pour le Bayern.

En conclusion, Toni Kroos est une figure emblématique du football moderne. Ses années au Bayern Munich ont été déterminantes dans son développement en tant que joueur d’élite. Grâce à son talent exceptionnel et à sa vision du jeu unique, Kroos continue d’inspirer et de fasciner les amateurs de football à travers le monde, que ce soit par ses exploits passés avec le Bayern Munich ou ses performances actuelles au Real Madrid.

 

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Controversé, le numéro 4 de l’équipe nationale allemande sera changé

La Fédération allemande de football changera la typographie du numéro 4 apposé sur les maillots des équipes masculines et féminines, suite à une controverse grandissante dans le pays.

La Fédération allemande de football (DFB) a déclaré lundi qu’elle modifierait la typographie employée pour les numéros sur les maillots de l’équipe nationale, car le numéro 4 évoque l’emblème nazi des SS.

Dans une déclaration, la DFB souligne d’abord que cette similitude n’a été détectée à aucun stade de la conception ou de l’approbation des maillots créés pour l’Euro-2024, que l’Allemagne accueille du 14 juin au 14 juillet.

Cependant, face aux critiques, la Fédération affirme vouloir éviter que l’affaire dégénère en controverse. « Nous prenons ces informations très au sérieux et ne voulons pas fournir un terrain de débat », précise-t-elle. « En collaboration avec notre partenaire 11teamsports, nous allons élaborer un nouveau design pour le numéro 4 et nous coordonnerons avec l’UEFA. »

Des maillots portant le numéro «44» ont déjà été commandés.

Sans tarder, Adidas, l’équipementier de l’équipe allemande, a suspendu lundi après-midi la possibilité de personnaliser (nom et numéro) les maillots disponibles à la vente sur son site marchand, selon ce qu’a rapporté le quotidien Bild. Un journaliste de l’AFP, ayant visité le site de l’équipementier en début de soirée, a confirmé cette information, car il n’a pas été possible de sélectionner une option de flocage personnalisé.

Toujours d’après Bild, Adidas a également interrompu l’envoi des maillots portant le numéro 44 déjà commandés, ceux-ci étant au cœur de la controverse. En effet, le double 4 évoque les deux S de l’insigne porté par les membres des «Schutzstaffel» sous le régime nazi. Cette situation survient alors que la DFB avait annoncé le mois dernier son intention de changer d’équipementier à compter de 2027, période à laquelle le géant américain Nike prendra la succession d’Adidas, partenaire emblématique du football allemand depuis les années 1950.

 

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Hommage solennel au “Kaiser” Franz Beckenbauer à l’Allianz Arena

Ce vendredi après-midi, une foule immense de Munichois est attendue à l’Allianz Arena pour saluer une dernière fois Franz Beckenbauer, icône du football allemand surnommé le “Kaiser”, décédé le 7 janvier à l’âge de 78 ans.

L’annonce du décès de Franz Beckenbauer a ému profondément il y a dix jours, et le Bayern Munich a choisi l’Allianz Arena pour lui rendre un ultime hommage, stade emblématique dont la construction fut fortement influencée par Beckenbauer.

À l’époque où Beckenbauer présidait le Bayern, dans les années 1990 et au début des années 2000, il fut un acteur clé du déménagement du club de l’Olympiastadion de Munich vers l’Allianz Arena, un stade moderne pouvant accueillir 75 000 spectateurs, situé au nord de Munich.
Le chancelier allemand Olaf Scholz (social-démocrate), ainsi que le président Frank-Walter Steinmeier et Markus Söder, président de la région (conservateur), seront présents dans les tribunes.

Le président du Bayern, Herbert Hainer, ouvrira la cérémonie avec un discours à 15h, suivi d’interventions de Frank-Walter Steinmeier et Markus Söder.

Uli Hoeness, président d’honneur du Bayern, qui a joué aux côtés de Beckenbauer dans les années 1960 et 1970 et a occupé des postes de direction avec Beckenbauer et Karl-Heinz Rummenigge, prendra également la parole.

La cérémonie, qui durera un peu plus d’une heure, commencera par l’interprétation de “Conte Partiro” par le ténor munichois Jonas Kaufmann.

Participation du Barça et du Real

Des figures telles que Paul Breitner, Günter Netzer, Wolfgang Overath et Rainer Bonhof, coéquipiers de Beckenbauer et Hoeness lors de leur victoire en Coupe du monde en 1974, seront présentes dans les tribunes, de même que les champions du monde de 1990 Lothar Matthäus, Andreas Brehme, Klaus Augenthaler, Pierre Littbarski, Guido Buchwald, Olaf Thon, Rudi Völler et Karlheinz Riedle, entraînés par le Kaiser.

Des anciens entraîneurs du Bayern tels que Hansi Flick, Julian Nagelsmann, Felix Magath ou Niko Kovac seront aussi de la partie, tout comme Charly Körbel, détenteur du record de matches joués en Bundesliga (602).

Au-delà des frontières allemandes, le Real Madrid sera représenté par son président d’honneur Pirri et la légende des Merengue Emilio Butragueno, tandis que le FC Barcelone enverra son président Joan Laporta et son vice-président Rafael Yuste.

D’autres anciennes stars internationales du Bayern, comme les défenseurs français Bixente Lizarazu ou Willy Sagnol, le gardien belge Jean-Marie Pfaff et le défenseur belge Marc van Bommel, ont également confirmé leur présence.

Franz Beckenbauer, légende du football allemand pendant près d’un demi-siècle, a remporté trois fois la Coupe d’Europe des clubs champions (1974, 1975, 1976), deux fois le Ballon d’or (1972, 1976), et a été champion d’Europe (1972) et champion du monde (1974) avec l’Allemagne. En tant que sélectionneur, il a mené l’équipe à la victoire en Coupe du monde en 1990 avant de se lancer dans une carrière de dirigeant au Bayern et de jouer un rôle déterminant dans l’organisation du Mondial 2006 en Allemagne.

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