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Revue de presse mardi 19 novembre 2024

L’actualité suisse et internationale : entre écologie, énergie, migrations et culture 🌍✨

Plongeons dans les grands sujets qui agitent les médias suisses et internationaux. Entre enjeux climatiques, débats énergétiques, migrations, culture et société, voici un tour d’horizon détaillé et captivant.


Une proximité qui dérange : l’OFEV et le lobby des carburants 🛢️🌱

Les milieux écologistes pointent du doigt une relation jugée problématique entre l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et le lobby des importateurs de carburants. Au cœur des critiques, un assouplissement des règles de compensation de CO2.

Ce qu’il s’est passé :

  • Les importateurs de carburants, soumis à des obligations strictes pour compenser leurs émissions de CO2, craignaient des coûts élevés.
  • Grâce à des négociations avec l’OFEV et Albert Rösti, conseiller fédéral, ils ont obtenu des conditions plus favorables.
  • Les nouvelles règles :
    • Compensation de 25 % des émissions d’ici 2025.
    • Compensation de 50 % d’ici 2030.
    • Seule une petite part (12 %) des émissions sera compensée en Suisse, le reste se faisant à l’étranger, où les coûts sont plus faibles.

Les écologistes dénoncent : ce compromis favorise-t-il les intérêts économiques au détriment du climat ? 🌍💭


Nucléaire : pas de plan B pour les déchets radioactifs ⚛️❌

La gestion des déchets nucléaires reste un sujet brûlant en Suisse. La société Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) a soumis des demandes d’autorisation pour un site à Stadel, dans le canton de Zurich.

Les grandes questions :

  • Un processus incertain : Une votation populaire sur le sujet pourrait avoir lieu en 2030. En cas de rejet, aucun plan B n’est prévu, et un nouveau processus devra être lancé.
  • Pas de place pour de nouvelles centrales : Le site prévu ne pourra pas accueillir les déchets d’éventuelles futures centrales nucléaires.

Le débat sur le nucléaire illustre les dilemmes énergétiques entre transition, indépendance et sécurité. 🌐🔋


Prime Energy : une faillite qui fait des vagues 🌞⚡

Le secteur des énergies renouvelables en Suisse a connu un revers avec la débâcle de Prime Energy, acteur majeur du photovoltaïque. Cette situation a mis en lumière des problèmes de gestion et de communication.

Les faits marquants :

  • Bertrand Piccard, visage médiatique de l’entreprise : Il aurait été averti des risques de faillite dès mars, bien avant les petits investisseurs, mais nie toute utilisation d’informations privilégiées.
  • Les investisseurs tardivement informés : Ce n’est qu’en octobre qu’un simple e-mail a averti les actionnaires des risques financiers.

Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la bonne gestion dans le secteur des énergies propres. 🌱💡


Migrations : la Suisse doit-elle imiter le Danemark ? 🛂🇩🇰

Le Danemark, sous un gouvernement de gauche, applique une des politiques migratoires les plus strictes d’Europe. Ce modèle divise en Suisse, où certains souhaitent s’en inspirer.

Principes de la politique danoise :

  • Création de centres d’expulsion.
  • Restrictions sur le regroupement familial.
  • Séjours limités pour les migrants.

Réactions contrastées en Suisse :

  • Thierry Burkart (PLR) : Plaide pour l’adoption d’une approche similaire en Suisse.
  • Nina Schläfli (PS) : Dénonce une politique qui s’éloigne des valeurs sociales-démocrates, axée uniquement sur la réduction des demandes d’asile.

Le débat reflète une tension entre pragmatisme et respect des droits humains. 🌍🤝


Le loup, de prédateur redouté à héros de contes 🐺📖

L’historien Michel Pastoureau explore dans une interview fascinante l’évolution de l’image du loup dans nos sociétés. Ce prédateur, autrefois craint, est aujourd’hui réhabilité, notamment dans la littérature enfantine.

Une évolution culturelle :

  • Une peur ancestrale : Jusqu’au XVIIIe siècle, le loup incarnait le danger, en particulier lors des famines.
  • Un nouveau rôle : Dans les contes modernes, le loup est souvent perçu comme drôle, gentil, voire attachant.

Michel Pastoureau conclut : « Le véritable danger pour l’homme aujourd’hui, c’est l’homme lui-même. » Une réflexion qui pousse à repenser nos relations avec la nature et les animaux. 🌳🌿


Le Corbusier à l’honneur : un prix pour célébrer son héritage 🏛️🎨

L’architecte suisse Le Corbusier, pionnier de l’architecture moderne, sera célébré par un prix annuel récompensant des réalisations architecturales remarquables.

Ce qu’il faut savoir :

  • Un concours international : Les participants doivent proposer un projet réalisé au cours des dix dernières années.
  • Un prix itinérant : Il sera remis chaque année dans une ville où Le Corbusier a laissé son empreinte architecturale.

Un bel hommage à un génie suisse dont l’influence dépasse largement les frontières. 🏆✨


En bref : les autres actualités marquantes 📌

  • Fiscalité automobile : Certains automobilistes suisses voient leur impôt augmenter jusqu’à 500 %, une conséquence de la réforme de mars dernier. 🚗💰
  • Guerre en Ukraine : L’autorisation donnée à Kiev d’utiliser des missiles longue portée marque une escalade dans le conflit. 🚀⚔️
  • Covid long chez les enfants : Le manque de suivi médical et scolaire suscite des inquiétudes parmi les associations de patients. 🤒📚
  • Électrosensibilité : Les étudiants hypersensibles aux ondes peinent à poursuivre leurs études dans un monde de plus en plus connecté. 📵🎓
  • Hockey et jeunes talents : À 22 ans, Jamy Monard fait sensation en tant qu’arbitre de hockey sur glace. 🏒✨
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Revue de presse dimanche 10 novembre 2024

Relancer les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis, ainsi que la présence de plomb dans le chocolat, font les gros titres de la presse dominicale.

Relance des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis

SonntagsZeitung : Après l’élection de Donald Trump, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR) souhaite accélérer les démarches. “Il est évident que nous devons reprendre immédiatement les négociations sur le libre-échange avec les États-Unis”, déclare la dirigeante d’Ems-Chemie dans la SonntagsZeitung. “Je m’y engagerai personnellement.” Selon elle, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est le plus important manquant encore à la Suisse. Durant le premier mandat de Trump, des discussions avaient eu lieu entre les deux pays, mais l’arrivée au pouvoir de Joe Biden a interrompu ce processus. L’association économique Swissmem demande également à la Confédération de reprendre ces discussions “le plus rapidement possible”. Cependant, l’agriculture pourrait constituer un obstacle majeur. Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important de la Suisse après l’Union européenne.

Position de Guy Parmelin sur l’accord de libre-échange

Le Matin Dimanche : Le conseiller fédéral Guy Parmelin adopte une position plus nuancée concernant la relance de l’accord de libre-échange avec les États-Unis. “C’est peut-être utile de faire une nouvelle analyse”, déclare-t-il dans une interview au journal dominical romand. “Pour nous, le gros défi est l’agriculture. C’est ce qui avait fait échouer les derniers pourparlers”, poursuit-il. “Le problème est simple : nous ne pouvons pas manger 20 kilos de viande de bœuf par jour pour absorber les importations américaines et la production suisse. Mettre encore plus notre agriculture sous pression, alors que notre taux d’auto-approvisionnement n’est même pas de 50 %, ce n’est pas acceptable.”

Gerhard Pfister plaide pour un rapprochement avec l’OTAN

NZZ am Sonntag : Gerhard Pfister a plaidé pour un rapprochement avec l’OTAN après la présidentielle américaine. Certaines des annonces de Trump pourraient avoir une influence négative sur la sécurité de la Suisse, a déclaré le président du parti Le Centre dans un entretien à la NZZ am Sonntag. Le conseiller national zougois et spécialiste de la politique étrangère est convaincu que la coopération avec l’OTAN est la voie à suivre. Ainsi, des avions de combat suisses F-35 pourraient à l’avenir aider à surveiller l’espace aérien européen en cas de guerre. Car si Trump tient parole, l’Europe va devenir un endroit plus dangereux. Une paix rapide en Ukraine, promise par le républicain, se ferait au profit de la Russie.

Controverse sur l’extension des autoroutes et le prix de l’essence

SonntagsZeitung : Deux semaines avant la votation sur l’extension des autoroutes, une controverse a éclaté sur la question de savoir si l’investissement de près de cinq milliards de francs suisses entraînerait une hausse des coûts de l’essence. Le département fédéral des transports d’Albert Rösti (UDC) voulait préciser dans le livret de votation que l’extension était réalisable sans nouvelles taxes ou taxes supplémentaires. L’administration des finances du département de Karin Keller-Sutter a supprimé le passage “sans taxes nouvelles ou supplémentaires”, selon la SonntagsZeitung. Dans son message sur le projet, le Conseil fédéral lui-même avait écrit il y a deux ans que les taxes sur les huiles minérales devraient être augmentées à moyen terme, car les réserves du fonds routier diminuaient. Si ces réserves sont inférieures à 500 millions de francs suisses, le prix de l’essence devra être augmenté de quatre centimes par litre. Albert Rösti a réagi au débat : si le prix de l’essence devait effectivement être augmenté, ce ne serait pas à cause de l’extension des autoroutes. Le prix est de toute façon volatile en raison de la situation géopolitique, et il pourrait en outre éviter une sous-couverture du fonds routier. Il compte aussi sur une nouvelle taxe sur les voitures électriques pour 2030.

Campagne de l’OFROU pour l’extension des autoroutes

SonntagsBlick : Toujours sur l’extension des autoroutes, des documents internes de l’Office fédéral des routes (OFROU), dont le SonntagsBlick a eu connaissance, montrent que les autorités tentent de convaincre la population du bien-fondé de nouveaux tunnels et de voies supplémentaires en dépensant des millions. Pour la votation du 24 novembre, l’agence de communication Infrakom a organisé sept événements pour l’OFROU et deux expositions. Elle a encore conseillé à l’office d’éviter que les exploitants et les locataires de jardins familiaux ne se présentent devant les médias “comme des victimes (David contre Goliath)” en faisant “preuve de compréhension” et “en offrant une compensation comme une grillade ou en sponsorisant des boissons”. L’OFROU dit ne pas avoir mis en œuvre cette proposition et a indiqué au SonntagsBlick le montant de ses dépenses pour les relations publiques externes : 5,4 millions de francs suisses au total l’année dernière, soit 1,4 million de plus que l’année précédente. L’OFROU emploie douze chargés de relations avec les médias et trois autres personnes, ce qui est supérieur à la moyenne.

Critiques de Public Eye envers les groupes de matières premières

NZZ am Sonntag : Les groupes suisses de matières premières se présentent de manière plus écologique qu’ils ne le sont en réalité, affirme Public Eye dans un rapport non encore publié que le SonntagsBlick s’est procuré. Selon l’évaluation, les émissions indirectes de gaz à effet de serre de Vitol, Trafigura, Glencore, Mercuria et Gunvor se sont élevées l’année dernière à 4 043 millions de tonnes d’équivalents CO₂. Les émissions des entreprises citées seraient ainsi presque quatre fois plus hautes que celles déclarées et 100 fois plus importantes que les émissions totales de la Suisse. La raison de ces énormes écarts : dans leurs rapports, les négociants en matières premières ne prennent généralement en compte que les émissions de leurs propres installations de production et navires. Public Eye, en revanche, a également évalué les émissions indirectes issues de la phase d’utilisation des matières premières négociées, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qui se produisent lorsque ces matières premières sont brûlées pour produire de l’énergie. “Seule Gunvor présente des chiffres plus complets et donc plus crédibles”, affirme l’ONG. Suissenégoce, l’association suisse des négociants en matières premières, n’est pas d’accord. Sa secrétaire générale, Florence Schurch, qualifie la méthode de calcul de Public Eye de “délibérément trompeuse”. Selon elle, le rapport rejette toute la responsabilité des émissions de CO₂ sur les négociants et exonère le public de toute participation : “C’est une simplification grossière qui ne tient pas compte de la réalité de notre monde interconnecté.”

Nouveau conflit fiscal entre la Suisse et l’Union européenne

NZZ am Sonntag : Parallèlement aux négociations sur un nouvel accord européen, un nouveau conflit sur des questions fiscales a éclaté entre la Suisse et l’UE. Selon une enquête de la NZZ am Sonntag, Bruxelles exige une révision de l’échange automatique d’informations (EAI). Concrètement, cela signifierait que les autorités suisses devraient recouvrer auprès des citoyens de l’UE les créances fiscales de leur pays d’origine. Une idée inimaginable, surtout du côté des bourgeois, écrit la NZZ am Sonntag. “Nous devrions appliquer le droit étranger. C’est pour moi totalement inacceptable”, a par exemple déclaré le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU). Les Verts libéraux, en revanche, y ont vu une demande légitime dont la Suisse pourrait également profiter. Selon le journal dominical, le Conseil fédéral est prêt à négocier sur ce sujet délicat. L’application d’une telle réglementation devrait toutefois être fortement limitée. La commission de l’économie du Conseil des États a l’intention de discuter de cette demande lundi.

Beat Jans réaffirme la demande d’une clause de sauvegarde

SonntagsBlick : Le ministre de la Justice Beat Jans a réaffirmé la demande suisse d’une clause de sauvegarde dans la libre circulation des personnes avec l’UE. “Sinon, la politique intérieure sera difficile, l’UE le sait aussi”, a-t-il déclaré au SonntagsBlick. “Une clause de sauvegarde est aussi dans l’intérêt de l’UE.” Car il est également important pour Bruxelles que le projet puisse passer devant le peuple suisse. En même temps, il serait dommageable pour l’UE qu’un trop grand nombre de spécialistes émigrent vers la Suisse. Dans un autre registre, le conseiller fédéral a plaidé pour une stratégie nationale contre le crime organisé. “Il est important que la Suisse agisse dans ce domaine avant que nous ayons des problèmes similaires à ceux d’autres pays d’Europe”, a-t-il dit. “En Suisse aussi, il y a des groupes criminels venant d’Italie, d’Albanie et d’autres pays. Souvent, ces bandes se financent par la drogue, le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains.”

Le secteur textile suisse veut améliorer le recyclage

SonntagsZeitung : Le secteur textile suisse veut prendre en main le recyclage. Sept entreprises, dont Calida, Mammut et PKZ, fondent avec Swiss Textiles l’association Swiss Fabric Loop, écrit la SonntagsZeitung. La collecte de vêtements usagés en Suisse est en crise en raison des grandes quantités et de la valorisation financièrement peu intéressante. Selon le journal, l’association prévoit une taxe comme celle incluse dans le prix d’achat des appareils électriques et des bouteilles en PET. Le montant de la contribution de recyclage devrait s’inspirer de modèles appliqués aux Pays-Bas ou en France. Dans ces pays, elle se situe entre 30 et 70 centimes par kilo, ce qui représente 6 à 14 centimes par T-shirt. Les bases juridiques et la répartition des coûts vont être élaborées dans les semaines à venir. Les premières applications sont prévues d’ici deux ans.

Lindt & Sprüngli sous pression aux États-Unis

NZZ am Sonntag : L’entreprise zurichoise de chocolat Lindt & Sprüngli est sous pression aux États-Unis. Après qu’un magazine de consommateurs a mesuré trop de métaux lourds — cadmium et plomb — dans les tablettes “Excellence”, une plainte collective a été lancée. Lindt a tenté de faire rejeter cette plainte, sans succès. Pour Lindt & Sprüngli, tout n’est qu’un malentendu : “Dans notre avis juridique, il a été indiqué que des mots comme ‘excellent’ ne suggèrent pas automatiquement, selon le droit américain, qu’un produit est exempt de métaux lourds”, écrit l’entreprise selon la NZZ am Sonntag. Mais le mal est fait. Chez les consommateurs américains, l’indignation se déchaîne sur les réseaux sociaux.

L’utilisation de l’intelligence artificielle en Suisse

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : En Suisse, près de la moitié des employés de bureau utilisent des outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT ou DeepL, mais beaucoup se sentent insuffisamment soutenus, lit-on dans le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, qui se basent sur un sondage de “La Plateforme”, une alliance qui regroupe huit associations indépendantes d’employés et de professionnels. Celui-ci révèle que 80 % des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances spécialisées pour l’utilisation de l’IA. Seul un quart des sondés indiquent que leur employeur dispose d’une stratégie claire en matière d’IA. Les personnes occupant des postes de direction voient davantage d’opportunités dans l’IA, tandis que les personnes moins qualifiées sont plus sceptiques. Dominik Blunschy, conseiller national schwyzois du Centre, propose d’enseigner les compétences en IA dès l’école primaire dans la matière “médias et informatique”.

Augmentation des cas de démence en Suisse

SonntagsZeitung : Le nombre de personnes atteintes de démence augmente. Selon les estimations de la Confédération, il y a 156 000 personnes atteintes de démence en Suisse, 33 800 s’y ajoutent chaque année, soit environ 93 par jour. Selon la SonntagsZeitung, Exit et Alzheimer Suisse organiseront ces prochains mois des conférences sur le thème de la démence et du désir de mourir, car les demandes à ce sujet se sont multipliées. Les personnes atteintes de démence qui souhaitent recourir au suicide assisté doivent répondre à des exigences particulièrement élevées. Si la personne n’y parvient plus en raison de la progression de la maladie, le suicide ne pourra pas être effectué. Le neurologue et expert en soins palliatifs Ralf Jox déclare : “Celui qui se suicide pour ne pas devenir dément le fait en fait toujours trop tôt.” Si une personne est encore suffisamment capable de discernement pour prendre une décision d’une telle portée, elle a encore un peu de force mentale. À ce stade, on ne sait pas si la maladie va évoluer dans les proportions que l’on craint.

L’importance du soutien parental pour la santé mentale des jeunes

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : La fondation Pro Juventute peut démontrer, grâce à une vaste étude dont la SonntagsZeitung a eu connaissance, que lorsque les jeunes entretiennent un contact fiable et confiant avec leurs parents, les adolescents se portent mieux. Ils se sentent en meilleure forme physique et psychique, ont une image plus positive d’eux-mêmes et sont plus optimistes quant à leur avenir. “Les parents représentent une ressource importante qui a été sous-estimée jusqu’à présent”, explique Susanne Walitza, directrice de la clinique de psychiatrie et de psychothérapie pour enfants et adolescents de l’Université de Zurich (PUK). Plus de 1 000 jeunes âgés de 14 à 25 ans ont été interrogés : 88 % des participants décrivent leur santé mentale comme “excellente”, “très bonne” ou “bonne”. Il existe toutefois des différences : les filles et les jeunes femmes font deux fois plus souvent appel à une aide extérieure que les jeunes hommes du même âge. Et les adolescentes se font plus de soucis pour le monde et réagissent plus fortement, émotionnellement et physiquement, au stress et à la pression de la performance.

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Revue de presse dimanche 3 novembre 2024

L’affaire des constructions illégales à Verbier (VS), le retour des relations entre la Suisse et l’Union européenne devant le Conseil fédéral, ainsi qu’un avertissement des assureurs maladie, font les gros titres de la presse dominicale.

Le Matin Dimanche :

Le ministère public valaisan a conclu son enquête pénale sur les constructions illégales à Verbier (VS), rapporte *Le Matin Dimanche*, qui a pu consulter l’acte d’accusation. Quatre anciens élus locaux et le secrétaire communal sont accusés de gestion déloyale des intérêts publics et d’abus d’autorité. Selon la procureure Cindy Kämpf, la délivrance de permis de construire illicites faisait “partie intégrante d’une stratégie politico-économique visant au développement d’un tourisme haut de gamme et à l’installation de grandes fortunes”, comme détaillé dans l’acte d’accusation de 44 pages. L’affaire, révélée en 2015, concerne 248 constructions illégales, dont 23 ont été retenues par le ministère public pour étayer les accusations.

NZZ am Sonntag :

Le Conseil fédéral doit débattre mercredi prochain du montant de la future contribution suisse à la cohésion de l’Union européenne (UE), indique la *NZZ am Sonntag*. La contribution actuelle de 130 millions de francs suisses par an devrait augmenter sensiblement, le paiement de la Norvège de 450 millions de francs suisses étant utilisé comme point de comparaison. L’UE exercerait également une pression pour que le réseau ferroviaire suisse soit ouvert aux prestataires étrangers, ce qui suscite des résistances dans le secteur.

SonntagsZeitung :

L’organisation faîtière des assureurs maladie, SantéSuisse, met en garde contre la croissance exponentielle des entreprises spécialisées dans les soins aux proches, depuis que ces derniers peuvent se faire rembourser par l’assurance de base, rapporte la *SonntagsZeitung*. Un marché lucratif s’est développé depuis quatre ans, ce qui pourrait entraîner des coûts dépassant 100 millions de francs suisses en 2025. Cela aurait un impact direct sur les primes de l’assurance maladie. Cependant, les deux plus grands assureurs maladie de Suisse, CSS et Helsana, sont également actifs sur ce marché via des filiales. Ils se défendent de tout conflit d’intérêts, affirmant que des solutions innovantes sont nécessaires dans le domaine des soins.

SonntagsBlick :

Un rapport du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) révèle des lacunes dans les contrôles visant à vérifier si les manifestations civiles soutenues par l’armée ou la protection civile reversent correctement leur part de bénéfice, selon le *SonntagsBlick*. Les directives ne sont souvent pas respectées. Les soldats et les membres de la protection civile effectuent plus de 50 000 jours de service par an en faveur d’événements tels que des courses de ski ou la Fête fédérale de lutte, qui ne pourraient pas avoir lieu sans ce soutien. La ministre de la Défense, Viola Amherd, a ordonné le renforcement des mécanismes de contrôle.

Le Matin Dimanche / SonntagsZeitung :

Le conseiller national Christian Imark (UDC/SO) accuse le ministre de l’Économie, Guy Parmelin, également de l’UDC, de diffuser des “fake news” concernant l’aciérie soleuroise Stahl Gerlafingen, en difficulté. M. Parmelin a déclaré qu’il y avait plus de 20 aciéries subventionnées dans un rayon de 150 km autour de la Suisse pouvant couvrir la demande nationale. “Il n’y en a que trois”, rétorque M. Imark, se référant à un index de la Société des ingénieurs et architectes (SIA). Il avertit que si M. Parmelin persiste, il pourrait obtenir un résultat pitoyable lors de l’élection à la présidence de la Confédération en 2026. Le Conseil fédéral a refusé d’accorder une aide financière à l’entreprise, la jugeant non systémique.

SonntagsZeitung :

Le viol est moins sévèrement sanctionné que le trafic de drogue en Suisse, constate la *SonntagsZeitung*, alors que les postes dans les ministères publics sont majoritairement occupés par des femmes. En 2023, sur 75 violeurs condamnés, 41 ont reçu des peines de prison ferme, les autres des peines avec sursis ou sursis partiel d’une durée moyenne de 4,5 ans, probablement pas entièrement purgées en raison des remises de peine. À titre de comparaison, le trafic de trois kilogrammes de cocaïne est puni de cinq ans de prison. Selon Daniel Jositsch, professeur de droit pénal et conseiller aux États (PS/ZH), les femmes juristes jugent les viols selon les mêmes critères que leurs homologues masculins, mais sont souvent plus compréhensives envers les auteurs.

NZZ am Sonntag :

Les supermarchés Spar en Suisse ont décidé d’abandonner leur projet d’analyse faciale des clients dans leurs magasins, rapporte la *NZZ am Sonntag*. L’entreprise prévoyait d’installer des capteurs dans ses 147 sites pour déterminer l’âge et le sexe des clients afin de diffuser des publicités personnalisées sur les écrans en magasin. Bien que le système ait été installé dans plusieurs filiales, il est progressivement démonté. “Les réactions de notre clientèle nous ont incités à renoncer à la publicité personnalisée”, explique Spar. Monika Simmler, professeure de droit pénal à l’Université de Saint-Gall, réagit en affirmant que l’analyse de caractéristiques telles que l’âge et le sexe porte atteinte aux droits fondamentaux des clients.

SonntagsBlick / SonntagsZeitung :

La crise de l’industrie automobile allemande, notamment chez Volkswagen, a des répercussions en Suisse, s’alarment le *SonntagsBlick* et la *SonntagsZeitung*. Les exportations des sous-traitants suisses ont diminué de 7,8 % au cours des neuf premiers mois de l’année, et de 14,8 % au troisième trimestre, selon Martin Hirzel, président de Swissmem, l’association de l’industrie suisse des machines. De nombreuses entreprises ont gelé les embauches, certaines ont procédé à des licenciements ou recouru au chômage partiel. L’entreprise suisse Feintool délocalise une partie de sa production en République tchèque, tandis que Komax ferme des sites à Rotkreuz (ZG) et Cham (ZG), et que Georg Fischer envisage de vendre sa division automobile.

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Revue de presse dimanche 27 octobre 2024

La presse dominicale met en avant la forte augmentation des accidents de motos 125 chez les 16-18 ans, ainsi que l’engagement de l’ex-ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, dans trois universités lausannoises, alors qu’il fait face à des critiques dans son pays concernant les finances publiques.

SonntagsZeitung : Le nombre d’accidents parmi les nouveaux conducteurs de motos 125 a presque triplé. L’Office fédéral des routes (OFROU) a enregistré l’année dernière 580 accidents impliquant des jeunes de 16 à 18 ans, avec plus de 20 % des conducteurs grièvement blessés. Les principales causes sont le manque d’expérience, une conduite trop risquée et l’inattention. Depuis la modification de la loi, les ventes annuelles de ces motos ont également triplé, rapporte le journal.

Le Matin Dimanche et SonntagsZeitung : Jean-Luc Addor, conseiller national UDC saviésan, se rendra aux États-Unis comme observateur électoral. Seul parlementaire suisse à participer à cette mission, il a été nommé en sa qualité de député à l’Assemblée de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Au Nevada, l’un des États clés de l’élection, il inspectera des bureaux de vote. Selon le Valaisan, il est impossible pour les observateurs électoraux de tout contrôler. Il souligne que, dans 18 États, le recours à des observateurs internationaux est soit limité, soit interdit. Jean-Luc Addor n’a pas non plus pu suivre le processus d’inscription des électeurs souhaitant voter.

Le Matin Dimanche : Bruno Le Maire a récemment été engagé par l’Université de Lausanne, l’EPFL et l’International Institute for Management Development (IMD) pour enseigner l’économie et la transition écologique. Cependant, il est actuellement sous le feu des critiques dans son pays concernant la situation des finances publiques. Une commission d’enquête devra déterminer s’il a correctement géré les comptes de l’État. Cette situation pourrait-elle nuire à l’image des universités lausannoises ? “Si l’enquête révèle des manquements de sa part, cela pourrait s’avérer problématique pour la réputation des universités qui l’ont engagé pour donner des cours”, estime Olivier Feller, conseiller national PLR vaudois.

NZZ am Sonntag : Contrairement à une directive du Conseil fédéral, la commission de recherche n’a pas rédigé de procès-verbal des séances de nomination du nouveau secrétaire d’État aux migrations, Vincenzo Mascioli. Le ministre de la Justice, Beat Jans, a assisté aux réunions, rapporte le journal. La directive stipule que la commission doit documenter son travail par écrit. Un porte-parole a justifié l’absence de documentation en mentionnant la participation précoce du ministre aux entretiens. Selon le journal, ce processus reflète une tendance au sein de l’administration fédérale à contourner la loi sur la transparence.

SonntagsZeitung et SonntagsBlick : Serge Gaillard défend la proposition de sa commission d’experts de réduire les avantages fiscaux lors du versement des 2e et 3e piliers. Il affirme qu’un avantage subsiste malgré la réforme, notamment en raison d’un taux d’imposition plus bas à la retraite. Selon lui, il est toujours intéressant de cotiser dans le “cadre normal” aux 2e et 3e piliers. Le président du PLR, Thierry Burkart, rappelle qu’aucune décision définitive n’a été prise et annonce qu’un référendum sera lancé si la proposition est adoptée par le Parlement.

SonntagsBlick : L’objectif de la Confédération est d’atteindre un taux d’activité de 40 % pour les Ukrainiens en Suisse d’ici la fin de l’année, rappelle Adrian Gerber, médiateur mandaté par Berne. Fin septembre, environ 25 % d’entre eux avaient un emploi. L’intégration des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail est un défi national qui implique les cantons, les communes, les entreprises et les Ukrainiens eux-mêmes. La Confédération soutient ces efforts. Par exemple, le Conseil fédéral a prolongé le statut de protection S jusqu’en mars 2026 et a permis le maintien de l’emploi pour une année supplémentaire après la levée de ce statut, offrant ainsi une plus grande sécurité aux employés et aux employeurs.

SonntagsZeitung : La débâcle autour de l’acquisition des trains à deux étages pour le trafic grandes lignes, connus sous le nom de “Schüttelzüge” (trains qui secouent), et qui a coûté 1,9 milliard de francs suisses, aurait pu être évitée. Un expert mandaté par les CFF avait recommandé début 2014 de renoncer à leur acquisition et de chercher des alternatives, selon le journal dominical. La direction des CFF a ignoré ces avertissements, sans toutefois exclure un échec du projet. Un retrait n’était cependant pas envisageable en raison du risque de demandes élevées en dommages et intérêts de la part du constructeur Bombardier.

NZZ am Sonntag : Malgré la récente baisse de la demande, les voitures électriques semblent destinées à perdurer. Dans le pire des cas, la part de marché des voitures électriques atteindra 80 % en 2040, selon la société de conseil EBP. Si la politique européenne se durcit comme prévu, cette part pourrait atteindre presque 100 % dès 2040. En 2050, il n’y aurait pratiquement plus de voitures à énergie fossile en circulation. Selon EBP, cet essor s’explique notamment par le fait que les voitures électriques sont plus silencieuses et moins coûteuses sur toute leur durée de vie.

NZZ am Sonntag : Le nombre d’entreprises suisses bénéficiant d’une électricité à prix réduit a augmenté ces dernières années. Ainsi, 253 entreprises sont exemptées du supplément réseau pour la promotion des centrales solaires, hydrauliques et éoliennes, écrit le journal sur la base des données de l’Office fédéral de l’énergie. L’idée initiale de cette exonération était de soutenir l’industrie à forte consommation d’électricité et orientée vers l’exportation. Depuis, d’autres secteurs en profitent également, comme les stations de ski et les centres de bien-être. L’industrie et certains partis politiques font pression pour obtenir davantage d’exonérations.

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Revue de presse dimanche 20 octobre 2024

L’extension des autoroutes en Suisse et la politique de la drogue des quatre piliers font les titres de la presse dominicale.

Le Matin Dimanche : Une étude indépendante commandée par le Touring Club Suisse (TCS) confirme que l’élargissement des autoroutes améliore la sécurité. C’est l’un des principaux arguments, bien que contesté, des partisans de l’extension des autoroutes soumise à votation le 24 novembre. Le rapport de Micaël Tille, expert en mobilité et sécurité routière et chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), souligne qu’en déchargeant le trafic des routes secondaires vers les routes nationales ou autoroutes, les accidents diminuent. L’effet est particulièrement bénéfique pour les piétons et les cyclistes. L’auteur de l’étude se base sur les statistiques d’accidents de 2013, qui indiquent que seuls 14 % des accidents ont eu lieu sur les routes nationales, contre 21 % sur les routes hors localités et 65 % dans les localités.

NZZ am Sonntag : Sur les six tronçons d’extension prévus du réseau des routes nationales, le nombre d’heures d’embouteillage a augmenté l’an dernier pour atteindre un total de 6 039, selon les données de Viasuisse. Les heures de bouchon ont augmenté de 25 % depuis 2019. Dans la région de Berne, où l’autoroute A1 doit être élargie entre Wankdorf, Schönbühl et Kirchberg, Viasuisse a enregistré un total de 2 178 heures d’embouteillage pour l’année 2023. Sur le tronçon bâlois, qui doit être désengorgé par le tunnel sous le Rhin, on compte 2 934 heures, et dans la zone du tunnel de Rosenberg à Saint-Gall, 522 heures. Les Suisses sont appelés à se prononcer le 24 novembre sur six projets d’extension des autoroutes, dont un en Suisse romande entre Le Vengeron (GE), Coppet (VD) et Nyon (VD).

SonntagsZeitung : Le Conseil fédéral envisage de réduire drastiquement les avantages fiscaux lors du versement du troisième pilier et du capital des caisses de pension, avertit le journal. Cette mesure pourrait affecter significativement la classe moyenne et les personnes aux revenus élevés. Les impôts pourraient doubler pour les revenus moyens et quadrupler pour les salaires plus importants. Par exemple, une personne gagnant 140 000 francs suisses par an et recevant une rente de 350 000 francs suisses à la retraite paierait 17 800 francs suisses d’impôts au lieu de 6 580 francs suisses, selon les calculs du journal. L’objectif du Conseil fédéral est de générer un quart de milliard de francs suisses de recettes supplémentaires chaque année.

Le Matin Dimanche : La politique de la drogue des quatre piliers adoptée par la Confédération à la fin des années 1990 contribuerait à éviter les conflits violents entre trafiquants de drogue que connaissent plusieurs pays européens, estiment plusieurs spécialistes. “Cette politique, qui prend en compte la prévention des risques, aide à pacifier la situation”, indique Sandro Cattacin, professeur de sociologie à l’Université de Genève. Outre la prévention, le modèle repose également sur le traitement, la réduction des risques et la répression. “La politique des quatre piliers est très efficace car elle propose d’autres réponses que la répression pure”, estime Thomas Herquel, directeur de l’association Première Ligne, qui gère le local d’injection Quai 9 à Genève.

NZZ am Sonntag : Les consommateurs suisses paient chaque année des centaines de millions de francs suisses en trop sur les taxes du réseau électrique, rappelle le journal. Selon le surveillant des prix, Stefan Meierhans, cette somme atteignait 400 millions de francs suisses par an pendant la période des taux d’intérêt bas. Le Groupe des Gros Consommateurs d’Électricité (GGS), qui comprend des entreprises comme Migros et Swiss Steel, pointe du doigt les bénéfices trop élevés des opérateurs électriques. Pour 2024, Swissgrid, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en Suisse, et les entreprises électriques prévoient des prélèvements de 900 millions de francs suisses. Le directeur du GGS, Roger Ambort, dénonce une “avidité sans limite” et critique la méthode de calcul permettant des bénéfices excessifs. Le Conseil fédéral a reconnu la nécessité d’agir et envisage d’adapter la formule de calcul des bénéfices, mais le secteur de l’électricité s’y oppose.

SonntagsZeitung/SonntagsBlick : La décision de la Jeunesse Socialiste Suisse (JS) de soutenir la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions), qui vise à mettre fin à l’occupation et à la colonisation des territoires palestiniens par Israël, provoque des remous au sein du Parti Socialiste (PS). Le conseiller aux États Daniel Jositsch (PS/ZH) critique ce soutien, qualifiant le mouvement BDS d'”extrémiste” et d'”antisémite”. Il demande que la direction du PS condamne cette décision. La direction du parti souligne que le PS ne participe pas au mouvement et que la JS prend ses propres décisions. Elle affirme rejeter les boycotts contre Israël et soutient les forces de paix en Israël et en Palestine, tout en demandant des sanctions ciblées contre toutes les parties au conflit qui violent le droit international humanitaire.

SonntagsBlick : L’écurie du couvent d’Einsiedeln fait face à des dysfonctionnements, rapporte le journal. Un propriétaire d’un cheval en pension au monastère indique que son animal malade n’a pas reçu les médicaments nécessaires; un autre affirme que le sien a été négligé et est très amaigri. Selon le journal, deux chevaux seraient morts par manque de soins. Les autorités vétérinaires ont constaté un manque de place lors de contrôles inopinés en avril 2023 et ont demandé au monastère d’agrandir les aires d’exercice. Un autre contrôle, effectué en 2024, a révélé que des médicaments étaient périmés et mal étiquetés. Le couvent d’Einsiedeln rejette ces reproches et affirme que l’exploitation est en bon état.

SonntagsBlick : Les artistes participant au Concours Eurovision de la Chanson bénéficieront d’un espace sécurisé lors de la prochaine édition, qui se déroulera à Bâle en 2025, indique le journal. Ils ne pourront pas être filmés dans cet espace de repos, déclare Bakel Walden, responsable du conseil de surveillance du concours. “Nous avons un devoir d’assistance et nous accorderons à l’avenir plus d’importance au bien-être des chanteurs”, explique-t-il. Le responsable avait reconnu des erreurs lors du dernier concours à Malmö, assombri par le conflit au Proche-Orient, et avait promis une meilleure communication à l’avenir.

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Revue de presse dimanche 13 octobre 2024

Plusieurs sujets dominent la presse dominicale : le démantèlement d’un agent russe présumé en Suisse et l’impact des iPhones sur les troubles du sommeil.

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : La Suisse a déployé des moyens importants pour identifier un agent russe présumé. Ce diplomate sous couverture à Berne aurait tenté de se procurer du matériel pour fabriquer des armes chimiques. Arrêté il y a quelques mois par les services de sécurité suisses, cet homme dans la trentaine avait établi des contacts pour obtenir des munitions et diverses substances dangereuses. L’enquête, qui a mobilisé des dizaines d’agents du contre-espionnage, a conduit à son expulsion vers Moscou et à l’ouverture de deux procédures pénales autorisées par le Conseil fédéral.

Le Matin Dimanche : L’argent détourné du Liban refait surface en Suisse. L’ONG Public Eye a retracé le circuit financier utilisé par Riad Salamé, ancien gouverneur de la Banque centrale libanaise, pour dissimuler des millions dans des banques suisses et des investissements immobiliers autour du Léman. L’organisation souligne le rôle d’un avocat genevois dans ces montages complexes impliquant des sociétés offshore, appelant à un renforcement des règles anti-blanchiment pour la profession.

NZZ am Sonntag : Antonio Beltrame, propriétaire de l’entreprise d’acier Stahl Gerlafingen, exprime sa déception envers le Conseil fédéral. Il menace de fermer définitivement l’aciérie si les conditions, notamment le prix de l’électricité en Suisse, ne s’améliorent pas. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a répondu que des solutions étaient activement recherchées pour l’usine.

NZZ am Sonntag : Après le Parti libéral-radical (PLR), l’Union démocratique du centre (UDC) prévoit également de proposer des réformes dans le domaine de l’éducation. Les deux partis souhaitent notamment la réintroduction de classes spéciales pour les élèves en difficulté ou présentant des troubles du comportement, et remettent en question les classes d’intégration pour les enfants ne maîtrisant pas suffisamment l’allemand.

SonntagsBlick : La Suisse a expulsé vers Kaboul deux Afghans condamnés par la justice, une première depuis 2019. Considérés comme une menace pour la sécurité intérieure, d’autres expulsions devraient suivre prochainement. Les deux hommes ont reçu une aide au départ de 500 francs suisses.

SonntagsZeitung : Les cas de violence domestique dans le domaine de l’asile ont fortement augmenté en 2023, avec 345 victimes recensées, un record. Le nombre de personnes concernées a doublé en dix ans. Les détenteurs d’un passeport suisse sont six fois moins touchés par ce phénomène. La proportion de femmes parmi les demandeurs d’asile est en augmentation.

Le Matin Dimanche : La débâcle financière de Verticalp à Finhaut (VS) laisse 14 millions de francs de créances et conduit à des procédures pénales. Des anciens actionnaires, se sentant floués, ont déposé des plaintes visant, sans les nommer explicitement, les autorités communales de Finhaut.

SonntagsBlick : La coopérative suisse Reka prévoit d’investir 100 millions de francs suisses pour renouveler et élargir son offre au cours des cinq prochaines années, visant à moderniser son image. Elle envisage notamment d’acquérir une station à l’étranger, avec un intérêt pour l’Italie et la France, et souhaite attirer davantage de clients des pays voisins.

SonntagsZeitung : Les clients de Swisscom ont dû accepter les conditions contractuelles de Google pour leur décodeur TV, permettant à Google de collecter certaines données anonymes telles que l’emplacement approximatif de l’appareil et l’interaction avec les applications. Swisscom précise que ces données sont transmises de manière anonyme et qu’il n’est pas possible d’identifier les clients.

Le Matin Dimanche : Le téléphone portable a remplacé le livre sur les tables de nuit pour six personnes sur dix en Suisse, selon une étude d’Ikea. Parmi les 18-39 ans, quatre sur cinq utilisent leur smartphone avant de dormir. Cette habitude peut provoquer des troubles du sommeil, un phénomène en augmentation, notamment chez les jeunes femmes de 15 à 39 ans, dont la proportion de troubles pathologiques du sommeil a presque triplé entre 1997 et 2022, selon l’Office fédéral de la statistique.

NZZ am Sonntag : Des références russes ont été supprimées dans la satire sur l’Union soviétique “Vivre avec un idiot” présentée à l’Opéra de Zurich. Des mots ont été remplacés et des chansons soviétiques retirées. L’opéra indique qu’il s’agit d’une décision artistique sans lien avec la censure, le metteur en scène souhaitant éviter un lien historique trop étroit avec la période soviétique.

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