vaud
Face à des factures d’électricité astronomiques, la commune de Saint-Prex porte plainte

Certaines communes sont aujourd’hui confrontées à des hausses astronomiques de leurs factures d’électricité. C’est notamment le cas de la commune de Saint-Prex (VD), qui a décidé de porter plainte à la Commission de la concurrence.
Très remontée contre les hausses que lui impose son fournisseur de courant, la commune vaudoise a également décidé de porter son cas devant le Surveillant des prix.
Jan Von Overbeck, municipal en charge de l’énergie de Saint-Prex, est convaincu qu’une partie de cette augmentation, qui s’élève à 1600%, est spéculative. Au lieu de débourser 70’000 francs, la facture de la commune s’élèvera ainsi à 1,3 million.
« Cette augmentation est hors de toute proportion et profite aux prestataires d’énergie. Les habitants de la commune n’ont pas à en payer le prix », s’est-il insurgé mercredi dans Forum.
vaud
Cols du Jura vaudois : les éleveurs se mobilisent face aux attaques de loups 🐺🐄

Une forêt de croix pour sensibiliser le public 🌲✝️
Ce dimanche (21 septembre 2025), les cols du Marchairuz et du Mollendruz ont pris des allures de lieu de mémoire. Une forêt de croix en bois, ornées de photos de vaches mortes, a accueilli automobilistes, cyclistes et randonneurs.
Quelques mètres plus loin, des tracteurs formaient un barrage symbolique, ralentissant le passage. Les agriculteurs, vêtus de gilets jaunes, distribuaient des tracts évoquant « le cauchemar des pâturages ».
Selon les éleveurs présents, 94 bêtes ont été prédatées depuis le début de la saison d’estivage. Pour eux, la situation est devenue intenable.
« On en a ras le bol de retrouver presque chaque jour une bête morte ou agonisante », expliquent Philippe Bally et Sylvain Pittet, deux éleveurs mobilisés.
Ces derniers font partie d’un groupe WhatsApp rassemblant 285 membres. Ensemble, ils ont décidé de créer une nouvelle structure : l’Association pour la protection des animaux domestiques.
Une action bien accueillie par le public 🚗🚴♀️
La mobilisation a suscité de nombreuses réactions. Si certains passants ont simplement poursuivi leur route, beaucoup se sont arrêtés pour échanger.
• Des automobilistes ont exprimé leur soutien, certains offrant des témoignages personnels.
• Des cyclistes et motards ont salué le courage des éleveurs.
• Des promeneurs ont découvert une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas.
Un jeune couple, venu randonner dans la région, confie :
« On ne se rendait pas compte de leur situation. En recevant le tract et en voyant les photos, on comprend mieux leur détresse. »
Pour d’autres, la réponse passe par des solutions équilibrées :
« L’État pourrait mieux soutenir les agriculteurs, notamment en finançant des chiens de protection pour les troupeaux », propose un autre automobiliste.
Des voix dissonantes, mais un climat apaisé 🕊️
Si la majorité des usagers se sont montrés solidaires, certains restent favorables à la protection du loup.
Un couple de randonneurs, croisé sur le sentier, estime que :
« Avant de demander l’éradication du loup, il faudrait d’abord sécuriser les parcelles. De toute façon, il en reviendra toujours. »
Les organisateurs, eux, avaient donné pour consigne d’éviter les conflits. L’objectif n’était pas de convaincre à tout prix, mais de sensibiliser et d’informer.
« Ce que nous voulons, c’est sensibiliser, pas embêter », résume Sylvain Pittet.
Une lettre ouverte en préparation 📜✉️
La mobilisation de ce dimanche n’est qu’une étape. Les fondateurs de la nouvelle association prévoient d’adresser une lettre ouverte au Conseil d’État vaudois.
Leurs revendications sont claires :
• Éradication de la meute du Mont-Tendre, jugée responsable de la majorité des attaques.
• Régulation systématique des loups qui s’en prennent au bétail.
• Sanctions sévères contre ceux qui entravent les tirs autorisés.
Les représentants de l’association insistent sur le fait qu’ils veulent protéger les animaux d’élevage et éviter la souffrance inutile.
Un loup abattu avant la manifestation 🎯🐺
Quelques heures avant le début de la manifestation, un nouveau loup a été abattu au Mont-Tendre, selon la RTS.
Il s’agirait d’un mâle subadulte, le douzième loup prélevé dans cette meute depuis 2023.
Il reste encore quatre loups visés par l’autorisation de tir, dont le M-351, considéré comme le plus problématique.
Cette élimination a été perçue comme un signal fort pour les éleveurs présents.
« Nous voulons des résultats plus rapides », insistent-ils, estimant que chaque attaque supplémentaire met en péril leur activité.
Les revendications des éleveurs 🐑📢
Durant l’action de sensibilisation, les membres de l’association ont rappelé leurs demandes :
• Réguler rapidement les prédateurs responsables des attaques.
• Renforcer les mesures de protection dans les pâturages.
• Garantir un soutien politique et financier aux agriculteurs.
Une éleveuse de Gimel, visiblement émue, résume la situation :
« Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’on vit ici. Il faut leur dire qu’on n’en peut plus. »
Cohabitation ou confrontation ? ⚖️
L’association précise qu’elle n’est pas opposée à la présence du loup en Suisse, mais qu’elle souhaite pouvoir protéger ses troupeaux.
Le canton, de son côté, rappelle qu’il agit dans le cadre strict de la législation fédérale et qu’il met en place des régulations lorsque les conditions sont remplies.
Ce débat met en lumière un équilibre délicat entre biodiversité et agriculture :
• Les défenseurs du loup militent pour sa préservation, symbole du retour d’une faune sauvage.
• Les éleveurs demandent de pouvoir vivre de leur métier sans pertes répétées et sans stress permanent.
Une question qui dépasse le Jura vaudois 🌍
Les attaques de loups ne concernent pas uniquement le Mont-Tendre. Partout en Suisse et dans d’autres régions d’Europe, la cohabitation entre éleveurs et grands prédateurs fait débat.
Ce dossier soulève des interrogations plus larges :
• Comment concilier protection de la faune et viabilité économique des exploitations agricoles ?
• Faut-il renforcer les mesures de protection (clôtures, chiens de garde) ou privilégier la régulation par les tirs ?
• Quelle place accorder aux grands carnivores dans les Alpes et le Jura ?
Un débat appelé à durer ⏳
Pour l’heure, les agriculteurs restent mobilisés et attendent des réponses concrètes.
Leur nouvelle association entend peser davantage dans les discussions avec les autorités.
Les prochaines semaines pourraient être décisives :
• La lettre ouverte sera transmise au Conseil d’État.
• De nouvelles actions pourraient être envisagées si aucune solution n’est trouvée.
• La question de l’avenir de la meute du Mont-Tendre reste en suspens.
valais
Gens du voyage à Saint-Maurice : l’autoroute A9 paralysée pendant plus de 7 heures

🚧 Gens du voyage à Saint-Maurice : l’autoroute A9 paralysée pendant plus de 7 heures
Ce mardi (15.04.2025), la tranquillité du Valais a été fortement perturbée : l’autoroute A9, axe majeur du canton, a dû être fermée durant plus de 7 heures à Saint-Maurice. En cause : l’arrivée soudaine de 44 caravanes de gens du voyage, représentant environ 150 personnes venues de France, souhaitant s’installer à Gampel… sans autorisation.
🚐 Une tentative d’installation illégale
Les événements ont débuté en fin de matinée lorsque ce convoi impressionnant a tenté de rallier un terrain privé à Gampel, dans le Haut-Valais. Problème :
- La commune avait refusé leur séjour
- Le propriétaire du terrain leur avait signifié son opposition
- Les gens du voyage n’avaient pas effectué la demande officielle d’entrée en Valais, comme le prévoit la loi cantonale
Face à ces infractions, les polices vaudoise et valaisanne ont tenté d’intercepter le groupe à la hauteur de Villeneuve. Mais les caravanes ont continué leur route, forçant les autorités à prendre des mesures plus drastiques.
🚓 Un déploiement de force inédit
🎯 C’est le plan COBRA qui a été déclenché — une procédure spéciale qui mobilise toutes les unités du Corps de police cantonal. Résultat :
- 200 agents sur le terrain
- Autoroute fermée dans les deux sens à Saint-Maurice
- Une situation jamais vue ou presque dans la région
La fermeture de l’autoroute a été rendue obligatoire par l’Office fédéral des routes pour éviter tout risque d’accident, puisque un seul tronçon ne peut être fermé sans l’autre.
🛑 Conséquences immédiates sur la circulation
Ce blocage a provoqué un véritable chaos routier dans tout le Valais. Exemple frappant :
⏱️ Il fallait 1h20 pour relier Sion à Martigny, un trajet qui prend habituellement moins de 30 minutes.
Les usagers de l’autoroute se sont retrouvés coincés pendant des heures, sans information précise, tandis que les forces de l’ordre tentaient de trouver une solution pacifique avec les représentants des gens du voyage.
🤝 Une issue négociée
Tout au long de la journée, plusieurs discussions ont eu lieu entre les autorités et les représentants du groupe. Les options étaient limitées :
- Aucun stationnement légal disponible dans le Haut-Valais
- Le seul terrain officiel à Martigny était déjà complet
- Le canton interdit formellement le « parking sauvage »
Finalement, après de longues heures de négociation, les gens du voyage ont accepté de quitter le canton du Valais vers 19h15.
✅ Retour progressif à la normale
Avec leur départ, le calme est revenu à Saint-Maurice, et l’autoroute A9 a pu rouvrir, mettant fin à plus de sept heures de perturbations inédites. Les autorités ont salué la collaboration entre les forces de police, tout en soulignant les limites actuelles en matière de gestion des aires de stationnement pour les gens du voyage.
📌 Ce qu’il faut retenir
- 📍 44 caravanes ont tenté de s’installer sans autorisation à Gampel
- 🚫 L’autoroute A9 a été fermée pendant plus de 7 heures
- 👮 200 policiers mobilisés dans le cadre du plan COBRA
- 🛑 Le stationnement était illégal, et aucune place n’était disponible ailleurs
- 🤝 Les négociations ont abouti à un départ volontaire vers 19h15
💬 Un épisode révélateur d’un enjeu plus large ?
Cet événement soulève de nombreuses questions sur la gestion des déplacements saisonniers des gens du voyage, l’accès aux aires d’accueil, et les réponses légales des cantons suisses face à ce type de situation.
🔎 Entre droit à la libre circulation et respect des règlements locaux, l’équilibre reste fragile. Le canton du Valais, comme d’autres régions en Suisse, devra sans doute réfléchir à de nouvelles solutions pour prévenir de telles situations à l’avenir.
Souhaites-tu que je transforme cet article en version PDF ou en newsletter ?
suisse
Suisse en alerte : quand les sirènes deviennent le bouclier de notre sécurité !

Chaque année, la Suisse procède à un test national des sirènes d’alerte pour s’assurer de leur bon fonctionnement et rappeler à la population les consignes à suivre en cas d’urgence. Ce 7 février, impossible de ne pas les entendre : les sirènes ont retenti dans tout le pays. Cet exercice, bien que prévisible, demeure une mesure essentielle pour garantir l’efficacité du système d’alerte. Retour sur cette journée particulière et sur l’importance d’un tel dispositif. 🚨
Un réseau d’alerte bien rodé
La Suisse dispose de 5000 sirènes fixes disséminées à travers le pays. Ces dispositifs couvrent l’ensemble du territoire et permettent d’alerter la population en cas de menace imminente. Toutefois, certains endroits ne peuvent pas être couverts par ces installations fixes, notamment :
- 🏡 Les zones rurales reculées, où l’installation de sirènes serait peu rentable
- 🚧 Les zones en travaux, où certaines sirènes peuvent être temporairement désactivées
- 🏔️ Les régions montagneuses, où les obstacles naturels réduisent la portée du son
Pour pallier ces limitations, environ 2000 véhicules équipés de sirènes mobiles sont déployés. Ces fourgons, similaires aux célèbres camions de glace américains (mais bien plus bruyants !), parcourent le pays pour garantir une couverture optimale. 🚛🔊
Pourquoi ne pas installer des sirènes fixes partout ?
Une question légitime se pose : pourquoi ne pas équiper l’ensemble du territoire avec des sirènes fixes ? La réponse réside dans plusieurs facteurs :
- 💰 Le coût élevé : Installer et entretenir des sirènes fixes représente une dépense importante, qui doit être justifiée par leur efficacité.
- 📡 Le rayon d’action limité : Une sirène fixe ne couvre qu’une certaine zone, et dans certains cas, cela ne suffirait pas.
- 🏛️ Les décisions fédérales : La Confédération est responsable de ces installations et doit prioriser les emplacements stratégiques.
L’usage combiné de sirènes fixes et mobiles permet ainsi de garantir une alerte efficace tout en optimisant les ressources disponibles. ✅
Une application pour compléter le dispositif
Outre les sirènes, la Suisse a mis en place une application mobile dédiée : Alertswiss. 📱 Cette application, téléchargeable gratuitement, permet de recevoir des notifications en cas d’alerte réelle. En complément des sirènes, elle offre des informations détaillées sur la situation en cours et les comportements à adopter. En cas d’alarme, chaque citoyen est tenu de :
- 📻📺 Écouter la radio ou regarder la télévision pour suivre les consignes des autorités
- 👵👴 Informer ses voisins, notamment les personnes âgées ou isolées
- 📞🚫 Éviter les appels inutiles, afin de ne pas saturer les réseaux téléphoniques
Pourquoi tester les sirènes chaque année ?
Certains pourraient s’interroger sur la nécessité de tester ces sirènes tous les ans. Pourtant, cet exercice est indispensable pour plusieurs raisons :
- ✅ Vérifier leur bon fonctionnement : Un dispositif d’alerte efficace doit être opérationnel à tout moment.
- 👨👩👧👦 Habituer la population : En cas d’alerte réelle, chacun doit savoir comment réagir sans panique.
- 🎧 S’assurer de la couverture sonore : Tester les sirènes permet d’identifier d’éventuelles zones non couvertes et d’y remédier.
Bonne nouvelle, le test de cette année a révélé que 99 % des sirènes fonctionnent parfaitement ! 🎉 Un excellent résultat qui témoigne de l’efficacité du système mis en place.
Une sécurité renforcée face aux incertitudes
Avec les événements qui secouent le monde, il est rassurant de savoir que la Suisse met un point d’honneur à préparer ses citoyens aux situations d’urgence. Si personne n’espère jamais entendre ces sirènes en situation réelle, leur présence est un gage de sécurité.
L’exercice annuel rappelle que chacun a un rôle à jouer en cas d’alerte : rester informé, appliquer les consignes et aider son entourage. Grâce aux sirènes, aux véhicules mobiles et à l’application Alertswiss, le pays dispose d’un système d’alerte performant et bien coordonné. ✅
Alors, la prochaine fois que vous entendrez ces sirènes, pas de panique ! C’est un test, mais un test qui pourrait un jour faire la différence. 🔔💡
armeesuisse
La place d’armes de Bière : un site militaire au cœur de l’histoire et de la nature

Au cœur du parc naturel du Jura vaudois, la place d’Armes de Bière est un site emblématique qui a marqué l’histoire militaire suisse. Connue de milliers de recrues et de soldats, cette plaine stratégique possède plus de 150 ans d’histoire et continue d’évoluer au fil du temps. Retour sur un lieu où l’héritage militaire se mêle à la modernité et à la préservation de la nature.
Un site stratégique depuis le XIXe siècle
La place d’Armes de Bière doit son emplacement aux autorités fédérales qui, dès 1820, ont identifié cette grande plaine comme un endroit idéal pour les exercices militaires. Ce site est naturellement protégé sur trois côtés, ce qui en fait un lieu stratégique parfait pour les manœuvres.
Les premiers exercices militaires ont lieu dès 1800, et c’est en 1867 que les premiers soldats intègrent des baraquements en bois construits pour les accueillir. Très vite, le site devient un lieu clé pour la formation des recrues suisses. Aujourd’hui, il accueille jusqu’à 1 400 recrues et cadres, ce qui en fait la deuxième plus grande place d’Armes du pays, mais selon certains, aussi la plus belle ! ✨
Une organisation architecturale bien pensée
La place d’Armes de Bière se distingue par son aménagement symétrique, centré autour de son bâtiment emblématique. Avec le temps, elle a connu de nombreuses rénovations pour s’adapter aux besoins des forces armées suisses.
Toutefois, malgré les modernisations successives, certains bâtiments ne répondent plus aux normes actuelles :
- Normes Minergie pour l’efficacité énergétique 🌱
- Normes de salubrité pour garantir des conditions de vie optimales 🏗️
Face à ces défis, une modernisation s’impose afin de conserver l’importance du site tout en améliorant le confort et la durabilité des infrastructures.
Un impact économique significatif
La présence militaire à Bière a toujours eu une influence économique forte sur la région. À l’époque, le village comptait jusqu’à 14 restaurants pour accueillir les soldats et leurs familles ! 🍽️
Aujourd’hui encore, de nombreux habitants travaillent sur la place d’Armes, que ce soit directement pour l’armée ou à travers des activités connexes :
- Entretien des infrastructures 🏗️
- Services alimentaires et hôteliers 🍲
- Transport et logistique 🚛
En plus des emplois directs, l’activité militaire stimule l’économie locale par des retombées indirectes, contribuant à la vitalité du village et de ses alentours.
Une cohabitation harmonieuse entre l’armée et la nature
Si l’on pense souvent à l’armée comme une force qui perturbe son environnement, la place d’Armes de Bière est un exemple d’équilibre entre activité militaire et préservation de la nature. Sur ses 850 hectares, on trouve :
- Des prairies sèches d’importance nationale 🌾
- Une faune riche, incluant plusieurs espèces protégées 🦊
- Des zones d’étude pour les scientifiques, qui viennent analyser cet écosystème particulier 🔬
Paradoxalement, l’impact humain sur ce site est moindre que dans une ville ou sur des terres cultivées. L’armée a mis en place des mesures pour protéger ces milieux naturels, ce qui fait de la place d’Armes un véritable laboratoire écologique.
Des projets d’avenir pour un site en constante évolution
Malgré son passé historique et sa structure bien établie, la place d’Armes de Bière ne cesse d’évoluer. Des projets sont en cours pour :
- Moderniser les infrastructures tout en respectant les normes énergétiques et environnementales ♻️
- Améliorer l’accueil des recrues et des formateurs pour rendre la formation encore plus efficace 🏅
- Maintenir une cohabitation harmonieuse avec l’environnement, en développant des initiatives de préservation 🌱
Avec ces projets ambitieux, la place d’Armes de Bière continuera d’être un pilier central de la formation militaire suisse, tout en affirmant son rôle dans la protection de la nature et le dynamisme économique de la région.
Conclusion : Un site à la croisée de l’histoire, de la modernité et de l’écologie
La place d’Armes de Bière est bien plus qu’un simple camp militaire. Elle est un témoin de l’histoire suisse, un acteur économique clé pour la région et un exemple de cohabitation réussie entre l’homme et la nature. Avec ses projets de modernisation et son engagement pour l’environnement, elle se prépare à jouer un rôle encore plus important dans les décennies à venir.
vaud
Loup : comment coexister avec les activités humaines ?

Le 13 mai 2024, l’État de Vaud et le Parc naturel régional du Jura vaudois ont organisé une conférence-débat sur le thème du loup à L’Isle.
Plus de 250 personnes ont assisté à cet événement, en présence de Mme la conseillère d’État Valérie Dittli, cheffe du Département des finances et de l’agriculture (DFA), et de M. le conseiller d’État Vassilis Venizelos, chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité.
Les discussions ont abordé diverses thématiques, notamment des informations sur l’espèce et son rôle dans l’écosystème, le cadre légal et la politique de régulation, la coexistence du loup avec les humains, ainsi que les comportements à adopter en cas de rencontre avec ce prédateur.
Ces sujets ont notamment été abordés lors d’une table-ronde réunissant :
M. Cédric Fonjallaz, président de la commission technique de VaudRando
M. Fridolin Zimmermann, coordinateur du monitoring des grands carnivores à la fondation KORA
Mme Andrea Kupferschmid, collaboratrice scientifique à l’Institut fédéral pour l’étude de la forêt, de la neige et du paysage (WSL)
M. Philippe Christe, professeur associé au département d’écologie et d’évolution de l’Université de Lausanne (UNIL)
M. Paolo Degiorgi, directeur du Parc Jura vaudois
10.20 – Mot de bienvenue de M. Philippe Mülhauser, municipal de L’Isle et président du Parc Jura vaudois
12.22 – Intervention de M. Paolo Degiorgi, directeur du Parc Jura vaudois
21.20 – Intervention de Mme Valérie Dittli, conseillère d’Etat, cheffe du Département des finances et de l’agriculture (DFA)
30.00 – Intervention de M. Vassilis Venizelos, conseiller d’Etat, chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES)
37.00 – Intervention de M. Sébastien Beuchat, directeur des ressources et du patrimoine naturels, Direction générale de l’environnement (DGE)
49.00 – questions-réponses
1.10.00 – table ronde
1.50.00 – conclusion